background preloader

Démocratie

Facebook Twitter

Gouvernance et démocratie

Développements durables. Développement local. Société-civile. Universalisme. E-democracy. Michel Serres. John Dewey. Habermas. Les injustices réparables selon Amartya Sen. "L'Idée de justice", d'Amartya Sen : le plaidoyer d'Amartya Sen. Introuvable justice - La vie des idées. Recensé : Amartya Sen, L’idée de justice, traduit de l’anglais par Paul Chemla. Flammarion, 2010, 558 p., 25 euros. Depuis sa parution en 1971, la Théorie de la Justice de John Rawls est une référence incontournable pour celui qui s’interroge sur la justice et sur l’éthique. L’ouvrage d’Amartya Sen, L’idée de Justice, qui vient de paraître dans sa version française, prend clairement position dans le débat initié par Rawls. Sen se limite cependant à ce qu’il appelle « une théorie de la justice au sens large » qui consiste non pas « à proposer des réponses à des interrogations sur la nature de la justice parfaite » mais à « déterminer comment procéder pour promouvoir la justice et éliminer l’injustice » (p. 13).

Une prise de distance envers l’approche rawlsienne Sen reconnaît que Rawls a permis d’attirer l’attention sur l’importance intrinsèque (en soi, et non comme un moyen complémentaire à d’autres) de la liberté. Le refus d’une définition explicite du juste Critères de classement. Le Paradigme de Protagoras. "C'est par la parole et l'action que nous nous insérons dans le monde humain". Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne (1994 : 233) 1La sophistique est une problématique très vivante en philosophie politique comme en témoignent notamment les travaux de Barbara Cassin (1995), et ceux, plus anciens, réunis par Kerferd (1981).

De nombreux articles du Dictionnaire de philosophie politique de Philippe Raynaud et Stéphane Rials, ou encore l'étude que leur consacre d’Alonso Tordesillas dans l’Histoire de la philosophie politique dirigée par Alain Renaut (1999) le confirment. En revanche, si, dans l'Encyclopédie Universalis, Jean Brunschwig (1968) caractérise les sophistes comme « les premiers des sociologues, installant au centre de leurs réflexions l'opposition de la physis (nature) et du nomos (usage, croyance, convention, loi) », peu de sociologues et de politistes contemporains mobilisent leurs idées. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 30Le poète Hésiode (VIIIe –VIIe siècles avant J. 2.1. 2.2. 2.3. De la politique comme liberté - La vie des idées. Recensé : Miguel Abensour, Pour une philosophie politique critique : Itinéraires, Paris, Sens&Tonka, 2009, 400 pages, 25 euros. Miguel Abensour occupe une position à part dans la philosophie politique contemporaine.

Bien qu’il ait beaucoup écrit, et qu’un colloque lui ait été consacré en 2004 [1], la plus grande partie de son œuvre consiste en des commentaires et des présentations d’autres auteurs. En cela, l’œuvre de Miguel Abensour est comme le prolongement de son travail d’éditeur. Il dirige en effet depuis 1974 une des plus riches collections d’ouvrages de théorie politique : « Critique de la politique », chez Payot. Miguel Abensour apparaît ainsi comme un des « passeurs » les plus importants de la théorie politique contemporaine, invitant ses lecteurs et ses lectrices, dans ses écrits comme dans ses choix éditoriaux, à la découverte des auteurs qui ont tenté de penser le politique dans sa spécificité.

Deux « révolutions coperniciennes » pour repenser la philosophie politique.