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Analyses

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Peu de sympathie en Israël pour la "flotte de la liberté" vers G. Des Palestiniens s’apprêtent à accueillir la « Flotte de la liberté » devant le port de Gaza (Ibraheem Abu Mustafa/Reuters) Neuf navires partis de divers pays, dont l’Irlande, la Turquie et la Grèce, s’apprêtent à converger dimanche vers la bande de Gaza dans le but de briser le blocus maritime israélien. La « Flotte de la liberté », le nom choisi, emmène quelque 750 militants, ainsi que des diplomates et des journalistes, et des milliers de tonnes de ravitaillement. Israël a juré d’empêcher les bateaux d’accoster à Gaza, proposant à la place d’acheminer l’aide par ses propres postes-frontières après avoir opéré des contrôles de sécurité. Réactions et commentaires en Israël, avec notre partenaire Global Voices Online.

L’auteur de ce billet a essayé de ranger les réactions et billets de la blogosphère en hébreu entre les trois catégories d’arguments qui semblent se faire jour : « Il n’y a pas de problème humanitaire à Gaza » La flottille est un coup médiatique « Vous savez quoi ? Israël gagne la bataille navale en se tirant une balle dans le p. L’opération d’un commando israélien contre un navire humanitaire à destination de Gaza risque fort d’être l’une des plus importantes débâcles de relations publiques d’Israël. Et de peser lourdement sur le climat diplomatique autour d’un règlement au Proche-Orient. Le choix de l’Etat hébreu d’envoyer un commando pour intercepter ce convoi de navires chargés d’aide humanitaire et de militants pro-palestiniens portait en lui le risque d’un affrontement frontal et donc de victimes. Pourtant, si l’opération « Flotte de la liberté » pour Gaza était un chiffon rouge agité face à Israël, il ne menaçait que très marginalement sa sécurité et pouvait certainement être géré différemment.

Israël a pris le risque d’alimenter l’hostilité internationale En employant, dans les eaux internationales de surcroît, la force armée la plus brutale, Israël a donc pris le risque d’alimenter une hostilité internationale qui ne fait que monter depuis la guerre de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009. La deuxième guerre de Gaza : Israël a perdu.

Ha’aretz mis en ligne le 31 mai 2010 par Bradley Burston Ce n’est plus Israël que nous défendons mais le siège de Gaza, devenu en lui-même le Vietnam d’Israël Une guerre dit à un peuple de terribles vérités sur lui-même. Voilà pourquoi il est si difficile de les entendre. Nous étions déterminés à éviter un regard honnête sur la 1re guerre de Gaza. En entrant en guerre à Gaza, fin 2008, les dirigeants politiques et militaires israéliens pensaient donner une leçon au Hamas. Le Hamas, comme l’Iran et le Hezbollah, ont appris très tôt que l’embargo qu’Israël avait imposé à Gaza était l’arme la plus sophistiquée, la plus puissante, qu’ils auraient pu déployer contre l’Etat juif. Ici, en Israël, la leçon n’a pas encore été apprise.

Bien sûr, nous savions que cela pouvait arriver. Mais elles ne vont pas disparaître. "Il y aura un très gros incident avec les Turcs", a dit Benjamin Ben-Eliezer, le ministre le plus sensible aux relations entre Israël et le monde musulman. Questions après un fiasco - Ha'aretz. Par Aluf Benn Une commission d’enquête nationale est nécessaire.

Il n’existe pas d’autre moyen de clarifier les circonstances de cet événement, qui a commencé par un acte de protestation pour se terminer par la mort de manifestants et une grave crise internationale] Benjamin Netanyahou doit immédiatement retourner d’Amérique du Nord et réunir une commission d’enquête nationale sur l’assaut donné au convoi naval, au cours duquel au moins neuf militants ont été tués. Il n’existe pas d’autre moyen de clarifier les circonstances de cet événement, qui a commencé par un acte de protestation pour se terminer par la mort de manifestants et une grave crise internationale. Le gouvernement a échoué. Accuser les organisateurs de la flottille d’avoir causé ces morts en ne tenant pas compte des ordres d’Israël de faire marche arrière est inadéquat. Cette fois, personne ne peut non plus mettre la débâcle sur le dos de l’inexpérience. 1. 2. 3. 4. 5.

Israël prisonnier du blocus de Gaza : David Chemla. Gaza: les consequences de l'assaut meurtrier - De Bagdad à Jérus. On avait fini par oublier cette règle non écrite dans les relations entre Israéliens et Palestiniens : à chaque fois qu’une lueur d’espoir se fait jour, un drame vient aussitôt l’étouffer. En 1995, ce fut l’attentat commis par un juif extrémiste contre Yitzhak Rabin, et dans les années qui suivirent les attaques terroristes du Hamas dans l’Etat hébreu. Aujourd’hui, c’est l’assaut meurtrier israélien contre des civils au large de Gaza, qui condamne à l’échec les négociations indirectes que les deux camps avaient, finalement, accepté de reprendre. Certes, nul ne se faisait d’illusions sur leur résultat, mais « l’illusion de l’action diplomatique » était-elle, au moins, entretenue.

L’écran de fumée a désormais disparu. Peut-on en déduire que le drame, qui vient de survenir au large de Gaza, va pousser Barack Obama à imposer son plan de paix, comme on l’évoque parfois? Deuxième conséquence : le Hamas va sortir renforcé. Les conséquences du blocus de la bande de Gaza. «Israël veut montrer qu'il reste maître chez lui» "Israël privilégiera toujours ses intérêts de sécurité sur les c. L'intégralité du débat avec Laurent Zecchini, correspondant du "Monde" à Jérusalem, mardi 1er juin 2010 Le correspondant du "Monde" à Jérusalem, Laurent Zecchini, détaille les conséquences de l'assaut contre la flottille sur le processus de paix israélo-palestinien, dans un chat sur Le Monde.fr. Carole : L' assaut a eu lieu dans les eaux internationales. En droit, peut-il être considéré comme un acte de guerre ? Laurent Zecchini : Je crois qu'il faut s'attendre à ce qu'il y ait une action devant la Cour internationale de justice, car un certain nombre de pays vont vraisemblablement contester le droit d'Israël à intervenir militairement, comme cela a été le cas, au-delà de la limite de 20 milles marins de la côte de Gaza.

En même temps, la Convention sur le droit de la mer stipule qu'un Etat est fondé à intervenir dans les eaux internationales lorsqu'il soupçonne qu'un navire se livre au trafic de drogue ou d'armes. Je n'ai pas vu d'informations concernant les haches. Mais M. Un journaliste israélien pointe les "deux erreur. Le blocus israélien de Gaza est-il illégal? | slate. Les forces israéliennes ont arraisonné lundi un navire battant pavillon turc qui tentait de rejoindre Gaza pour y débarquer des vivres et du matériel et ont tué neuf civils durant l'opération.

Les deux camps se rejettent la responsabilité de l'ouverture des hostilités, mais il ne fait aucun doute que le navire tentait de forcer le blocus qu'Israël impose depuis trois ans aux territoires occupés. Dans quelles conditions légales un Etat peut-il imposer un blocus? La réponse est simple: en temps de guerre ou avec l'aval des Nations Unies. Les blocus maritimes sont régis par les lois internationales. Un pays peut donc parfaitement imposer un blocus envers un autre pays, comme un geste d'autodéfense individuel ou collectif - la condition requise classique d'une entrée en guerre formelle - ou si le Conseil de sécurité des Nations Unies a déclaré le blocus comme nécessaire pour le maintien de la paix internationale. publicité L'incident de dimanche pose d'autres questions de droit.

Brian Palmer. Qui tirera les leçons de l’échec du blocus de Gaza? Gaza: petite histoire d’un “passage protégé” - Guerre ou paix - La séparation physique de Gaza et de la Cisjordanie ne date pas du blocus israélien (et égyptien*). La question s'est posée dès la conversion officielle de l'Organisation de libération de la Palestine à la création d'un Etat palestinien sur les territoires occupés après la guerre de 1967. Dès la conclusion des accords d'Oslo, en 1994, le sujet d'une liaison spécifique entre les deux territoires palestiniens devient un point d'achoppement entre Israéliens et Palestiniens. Le premier accord tirant les conclusions pratiques des accords historiques entre Israël et l'OLP, conclu aux forceps en mai 1994 pour Gaza et l'enclave de Jéricho (premières zones autonomes) n'en fait pas mention mais la question est posée avec les accords d'Oslo II (septembre 1995.)

La totalité de l'article X de son annexe n°1 est consacrée à la création d'un "passage protégé" . Il ressort de cette petite histoire que rien n'a jamais été fait pour remédier à la coupure physique entre Gaza et la Cisjordanie. «L'opération visait à dénoncer le bl. Pour la presse israélienne, cette opération est "un échec" - LeM.

La honte israélienne - Blog d'un jeune social-démocrate ouvert s. "A chaque fois qu'une crise se profile, Israël a rec. Pourquoi Israël a-t-il pris de nouveau le risque de détériorer encore un peu plus son image, déjà désastreuse, en usant de la force contre la flottille humanitaire pro-palestinienne ? - Parce que c'est, depuis des années, sa principale manière de répondre à toutes sortes de problèmes. A chaque fois qu'une crise se profile, il y a recours à la force. Car, dans ce pays, il y a une tradition de recours à l'armée et une confiance dans les militaires que l'on ne retrouve pas ailleurs. Cela me rappelle le commentaire d'un éditorialiste du quotidien israélien Haaretz : "La force n'est pas la solution, elle est le problème". Quel(s) autre(s) choix avait Israël ? - Pour neutraliser les foules, il existe d'autres moyens, les gaz lacrymogènes par exemple.

Les humanitaires de la flottille se sont révélés être de fins stratèges puisque soit Israël laissait passer l'aide, soit il intervenait. . - Ce sont des humanitaires qui en effet ont un raisonnement politique. . - Je ne crois pas. (Nouvelobs.com) "Flotille" : "Une crise qui ne profite qu'aux extrémistes" - Mon. Un fiasco sur toute la ligne, politique, militaire, dip. Flotille, Moyen-Orient… Ben, c’est pas simple.

C’est même… compliqué. Et j’ai un mal fou à savoir si ce sont les israéliens les gentils ou si ce sont les palestiniens. D’ailleurs, y’a pas qu’un israélien. Et y’a des palestiniens. Y’a aussi des arabes. Et des musulmans. Parmi eux, certains voudraient bien être gentils mais ça les ferait passer pour des couilles molles. Ça complique tout. Comme disait l’autre, « je suis assez près de penser que le nombre de la réalité n’est pas le duel mais le pluriel ». Se forger une opinion sur les événements tragiques d’hier est donc malaisé. Voilà seulement deux éléments de ce contexte chargé. Soyons lucides : quelle que soit in fine l’appréciation, il est évident que ce convoi constituait, selon l’angle de vue, une prise à témoin, ou une provocation, médiatique. Autre question : pouvait-on empêcher la progression des navires autrement qu’en les prenant d’assaut ?

Bref, dès lors que vous envoyez des hommes lourdement armés au milieu de civils, vous devez anticiper le carnage. Israël, un petit diable selon sa com, mais un diable quand même. Le ministre de la Défense Ehud Barak et le lieutenant-général Gabi Ashenazi lors d’un point presse (Nir Kafri/Reuters). Si Israël est vraiment, comme on le rabâche constamment, le protégé d’un puissant appareil médiatique, il ferait bien de changer de prestataire : manifestement, son agence de communication n’entend rien à la gestion de crise. Moi-même, je veux bien faire l’immense effort de croire que c’est en « se défendant » de barbus armés de matraques et de couteaux qu’un commando a fait dix morts et plusieurs dizaines de blessés en arraisonnant une « flottille humanitaire » au large de Gaza.

Mais je me rends compte de la vacuité de l’alibi. OK, cette opération n’a jamais été autre chose qu’une vaste fumisterie marketing. Même ses organisateurs s’en vantent : « Cette mission ne sert pas à livrer des fournitures humanitaires, elle sert à briser le siège de 1,5 million de Palestiniens. » Le blocus économique sur Gaza est égypto-israélien Mais c’est comme ça. Le problème avec Israël | slate. Si des vies humaines n'étaient pas en jeu, on croirait assister à un affrontement sanglant entre clubs de supporters. Avant même que l'événement de la flottille de Gaza n'ait pu être analysé et que l'on comprenne ce qui s'est passé, l'indignation partout jaillissait à gros bouillon.

Comme si finalement chacun s'attendait à un incident, un de plus entre deux «camps» dont on ne sait même pas finalement le nom. Choisir son camp comme au foot Les composantes de chaque club sont tellement nébuleuses qu'on peine à percevoir la finalité de chacun. Doit-on parler des antisionistes contre les prosionistes? Ce serait réducteur. Publicité On a pu entendre après l'attaque en haute mer de la flottille pour Gaza que la machine pro-sioniste de propagande marchait à fond pour soutenir Israël. De l'autre côté, les adeptes mal inspirés de la Hasbara ont crié à la conspiration avant même d'avoir entendu le discours de l'autre camp. Certains antisionistes n'ont d'ailleurs rien de pro-Palestiniens. Et si Netanyahou jouait la montre ?

JCall : l'espoir insubmersible. Un Exodus à l’envers ? C’est ce que craint une partie de la presse conservatrice israélienne après l’attaque de la marine contre la flottille pour Gaza le 31 mai dernier. Quand on lit la presse de ce pays, la critique est très dure et cela, des deux côtés. Les journaux plutôt proches de la droite ou du centre comme Maariv et Yediot Aharonot ont titré « piège », les chroniqueurs ont taclé le gouvernement sur l’impréparation de l’opération, sur le fait qu’il s’est laissé enfermer dans une sorte de manipulation médiatique. A gauche, Haaretz condamne non pas l’échec, mais l’opération elle-même. La droite a peur que la flottille soit devenue un symbole comme les gens en usent et abusent pour marquer Israël au fer rouge.

Quand on discute aujourd’hui avec des gens qui se veulent des défenseurs inconditionnels de cet Etat, quelque soient les choix politiques de ses dirigeants, ils disent toujours deux choses qui sont sensées justifier le reste. Israël est la seule démocratie de la région. Téhéran-Gaza, les enjeux incendiaires. Deux actualités brûlantes se disputent les passions : le blocus de Gaza et le blocus des urnes à Téhéran. Elles ne sont pas de même nature, mais représentent toutes deux des enjeux incendiaires.

D’un côté, le blocus israélien met tout un peuple en prison sous prétexte de punir le Hamas et ses roquettes. La brutalité de l’armée israélienne vient encore de faire neuf morts. De l’autre, un tyran et son Guide suprême ont mis leur propre peuple en prison. La brutalité de la milice du régime a fait des centaines de morts et menace de recommencer à l’occasion de l’anniversaire de l’élection présidentielle volée. Dans les deux cas, il y a de quoi être horrifié. Pourtant, il y aura toujours des gens plus passionnés par ce qui se passe à Gaza qu’à Téhéran, ou inversement.

Le déni tactique n’est pas la seule explication. L’harmonie n’a duré que quelques années. Comment ces deux versions pourraient-elles s’entendre ? Caroline Fourest Like this: J'aime chargement… Israël et Palestine: Et après? Laurent David Samama Le pire serait de ne plus réfléchir. Le pire, après l’assaut de l’armée israélienne contre la flottille pour Gaza serait de faire l’économie d’une réflexion sur la situation au Proche-Orient. Après cet événement, les pro-palestiniens le seront encore plus.

Les partisans d’Israël resteront eux solidement campés sur leurs positions. Voilà donc Israël attaqué de toutes parts après un acte absurde et en fin de compte meurtrier. On le comprend maintenant, Israël est tombé dans un piège aux conséquences potentielles catastrophiques. Il y aurait désormais des mesures à prendre pour faciliter les choses du côté israélien : un programme en cinq points qui, s’il était appliqué, permettrait à l’Etat hébreu d’affronter plus sereinement les crises qui le secouent ponctuellement. Le peuple israélien, attaché à la démocratie le veut assurément.

. [1] Mais, que vous a fait Israël ? Eaux troubles à Gaza. Convoi pour Gaza : ne l'ont-ils pas cherché ? : L'Hérétique (Dém. Ippon. Contre la diabolisation d'Israël. Flotille Gaza: BHL juge "stupide" l'assaut meurtrier israélien, Défendre Israël. Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy défendent Israël contre. «On ne peut pas évacuer l'hyptohèse d'une ba. Ds tous les cas, Isarel était perdant. Frédéric Encel. Le droit international de la mer ne justifie aucunement le raid. La Nazification d’Israël et de la Palestine « Fragments sur les.

Israël: les raisons d’un désastre. La déprogrammation d'un film israélien, une utopie dangereuse | Bientôt en France des cinémas interdits aux juifs? | slate. On prend l’Art en otage ! Marceline Loridan-Ivens, Israël-Gaza : Réveillez-vous camarades!