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Muriel Pénicaud défend une « décentralisation » du code du travail. La nouvelle ministre déclare vouloir mettre fin au « décalage important entre la réalité et le cadre légal dans lequel vivent les entreprises et les salariés français ».

Muriel Pénicaud défend une « décentralisation » du code du travail

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Vincent Giret et Philippe Escande [Muriel Pénicaud, ministre du travail, et Guillaume Pepy, président de la SNCF, étaient les invités, vendredi 30 juin, du Club de l’économie du « Monde ».] Quelle est l’ambition du projet que vous portez sur le code du travail : s’agit-il d’une réforme, d’une adaptation ou d’un changement de « modèle social » ? Trois bouleversements majeurs ont provoqué un décalage important entre la réalité et le cadre légal dans lequel vivent les entreprises et les salariés français. La mondialisation, et notamment la transformation récente des chaînes de valeur, désormais mondialisées de bout en bout. Le gouvernement veut déminer la négociation sur le code du travail. La parution dans « Le Parisien » d’un document de travail, qui préconise une « évolution radicale » du système, a jeté un froid chez les syndicats.

Le gouvernement veut déminer la négociation sur le code du travail

Voilà une première clarification qui est la bienvenue. Mardi 6 juin, en début d’après-midi, le chef du gouvernement, Edouard Philippe, et la ministre du travail, Muriel Pénicaud, devaient faire une « déclaration » afin de présenter « le programme de travail » remis quelques instants plus tôt aux syndicats et au patronat. Il s’agit, d’après nos informations, d’une feuille de route sur plusieurs chantiers qui seront ouverts cette année : la réécriture, partielle, du code du travail mais aussi la réforme de l’assurance-chômage et du système de formation professionnelle. La méthode et les grands objectifs devraient être précisés à cette occasion. L’intervention de M. . « Coup d’Etat social » Le prétendu « avant-projet de loi » d’habilitation semble avoir été rédigé avant la prise de fonctions de MM.

Climat de défiance. Assurance chômage : ce qui va changer après l'accord inespéré. Surprise !

Assurance chômage : ce qui va changer après l'accord inespéré

Les partenaires sociaux, aiguillonnés par l'approche de l'élection présidentielle, sont finalement parvenus mardi soir à un compromis sur une nouvelle convention d'assurance chômage, après avoir échoué en juin dernier. Au programme, des mesures visant à lutter contre la multiplication des CDD et un gros tour de vis pour les actifs de plus de 50 ans. Ce compromis, qui doit encore être validé par les instances dirigeantes des organisations patronales et syndicales, a été jugé "équilibré" par les délégations de la CFDT, de la CFTC, de Force ouvrière (FO) et de la CFE-CGC du côté syndical, par le Medef, la CPME et l'U2P du côté patronal.

Accords d'entreprise : qu'est-ce que l'overtime ? Le nouvel accord salarial en passe d'être signé chez Renault inclut un concept nouveau, "l'overtime", un système de "débordement" des heures de travail.

Accords d'entreprise : qu'est-ce que l'overtime ?

Avec l'aval donné lundi par la CFDT, Renault s'apprête à faire entrer en vigueur un nouvel accord social. La marque au losange va signer pour trois ans (2017-2019) un accord avec les représentants de ses 35.000 salariés. Renault s'engage à ne pas fermer ses usines en France, mais attend de ses salariés une productivité plus importante : 90 voitures produites par an et par salarié, contre 64 aujourd'hui. Renault va embaucher, mais sans compenser les suspensions d’intérimaires.

Ajuster le temps de production au coup par coup Mais surtout, cet accord fait un nouveau pas vers la flexibilité en entreprise, en instaurant un nouveau principe appelé "Overtime", ou "débordement" en français. Des règles fixées par chaque accord Quelles sont les règles de l'overtime chez les différents constructeurs ? Chez Renault : Chez Toyota : La CFDT s’engage à signer l’accord de compétitivité chez Renault. Le projet qui a déjà obtenu l’aval de FO et de la CFE-CGC propose l’embauche de 3 600 CDI sur trois ans (2017-2019), sans compenser tous les départs sur la période.

La CFDT s’engage à signer l’accord de compétitivité chez Renault

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La Confédération française démocratique du travail (CFDT) a donné un avis favorable à l’entrée en vigueur d’un nouvel accord triennal sur l’emploi et la flexibilité chez Renault. « La CFDT signera le 13 février », a confirmé, lundi 9 janvier, Franck Daout, négociateur pour le troisième syndicat du groupe automobile. Cette décision permet d’atteindre la majorité nécessaire à sa validation. Le projet avait déjà obtenu l’aval de Force ouvrière (FO) et de la Confédération française de l’encadrement- Confédération générale des cadres (CFE-CGC) . « Cet accord est un compromis très favorable et prometteur », qui « va permettre de préparer l’avenir face aux futurs challenges sociétaux, techniques et réglementaires qui vont transformer le monde automobile », explique la CFDT.