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Changeons de modèle

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Je ne suis pas toujours en accord avec les perles regroupées dans ce pearltree mais je pense que les idées qui y sont développées peuvent faire avancer le débat sur notre modèle de société.

"L'inflation n'est pas le problème, c'est la solution" Prix Nobel d'économie et chroniqueur au New York Times, Paul Krugman donnera à Paris, mardi 31 janvier, une conférence sur la crise de la zone euro à l'initiative de la société Lunalogic. Au moment où devait se tenir un nouveau sommet européen, lundi, l'économiste américain se montre sévère envers les mesures décidées jusqu'ici, regrettant la rigidité de l'Allemagne. Vue des Etats-Unis, comment est perçue la crise de la zone euro ? La vieille question est toujours d'actualité : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?

" Et ce malgré l'émergence de "Merkozy", le duo formé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Personnellement, je suis très préoccupé par ce qui arrive. Il est devenu très difficile de comprendre comment l'Europe peut fonctionner, trouver les moyens de s'ajuster. C'est une réelle source d'inquiétude pour l'avenir de l'économie mondiale. Les mesures prises fin 2011 vont-elles dans la bonne voie ? Cela ne risque-t-il pas de faire déraper les prix ? Que voulez-vous dire ? J'aimerais ! Quatre économistes donnent un satisfecit au projet de budget d'Eva Joly. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne-Sophie Mercier Ras le bol d'être assimilés sans cesse à la seule défense des pâquerettes et du monde animal. Les écologistes ont beaucoup travaillé, et ce depuis des années, sur les questions économiques : croissance, chômage, économies d'énergie bien sûr, mais aussi diminution de la dette et redressement de la balance commerciale.

Un travail effectué en pure perte pour le moment, puisque, dans l'opinion, si l'idée de transaction énergétique n'a cessé de marquer des points, celle d'une véritable économie verte fondée sur une croissance positive et des créations d'emplois ne convainc guère. Conscients d'être dans une campagne électorale dominée par la réponse à apporter à la crise, les écologistes, évidemment soucieux de ne pas se laisser marginaliser, ont souhaité montrer que leurs propositions tenaient la route. Les résultats de l'étude sont assez concluants. BON POiNT.

Libéralisme classique

Emmanuel Todd: «Le jour où l'euro tombera» Des indicateurs économiques trompeurs… On entend souvent les économistes de l’école autrichienne se plaindre à l’égard des indicateurs économiques, qu’ils considèrent inadéquats et souvent trompeurs. Permettez-moi ici de vous expliquer pourquoi certains indicateurs ne permettent pas de porter un diagnostic convenable sur la conjoncture économique. L’inflation « core » : L’inflation dîtes « core » est la mesure d’inflation suivie par la plupart des banques centrales. Celle-ci exclut les prix de la nourriture et de l’énergie, lesquels sont considérés comment étant volatiles et déconnectés de la politique monétaire (généralement, on n’emprunte pas pour acheter de la nourriture ou pour faire le plein d’essence). Ainsi, malgré l’accélération de l’inflation totale à 3.9% aux États-Unis, la Federal Reserve nous dit qu’il ne faut pas s’inquiéter car l’inflation « core » n’est que de 2%. Deuxièmement, l’inflation « core » donne un chiffre très trompeur.

Le produit intérieur brut: Pourquoi est-ce un problème? Selon Jesus Huerta De Soto: Les États doivent-ils s’endetter ? Ce texte a été publié par Politis le 22 septembre. Je l’ai complété par deux ajouts. On en retrouvera également des passages dans un article du « Sarkophage » du 17 septembre intitulé « La dette et les agences de notation ». L’idée de l’illégitimité des dettes publiques et d’audits citoyens progresse.

Une dette qui provient 1) des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises, 2) de la soumission à des « marchés » constitués en fait des gros spéculateurs de la planète, 3) de la crise financière provoquée par ces derniers et 4) de la privatisation d’un bien commun (la monnaie, le crédit), est illégitime, en totalité ou en partie. Mais une autre question se pose. Une explication de la crise doit être ajoutée aux précédentes : le culte de la croissance et ses ingrédients : productivisme, consumérisme, crédit. Il ne suffit donc pas de désarmer les marchés, même si à court terme c’est l’urgence absolue.

Ajout à l’article de Politis Mais c’est vrai aussi pour les États.

Démocratie

Conseil:programme. Big brother??? Le mythe sécuritaire : critique libertarienne. En France, en tout cas, le sentiment d'insécurité croissant est si fort dans l'opinion publique que la sécurité est devenue le thème universellement repris de tous les candidats aux campagnes électorales Or, que proposent tout aussi universellement ces candidats? « Davantage de moyens », plus de policiers, plus d'auxiliaires (« policiers municipaux » et militaires), plus de prisons, plus de programmes de réhabilitations, plus de campagnes de prévention. Voilà encore et toujours cette superstition matérialiste que l'argent est la solution magique à tous les problèmes! Voilà ce conte pour enfant attardés, l'État Providence, qui ne considère jamais de cet argent « public » que les effets visibles qu'il a en tant que dépense « publique » forcée, et refuse de considérer les effets invisibles que le même argent est empêché d'avoir en tant que dépenses privées à la fois diminuées par les recettes publiques et prohibées par les monopoles et réglementations.

La solution niée: une police privée. « Pillages de jour riment avec pillages de nuit » Naomi Klein. J’entends tout le temps des comparaisons entre les troubles de Londres et ceux qui surviennent dans d’autres villes européennes, la destruction de vitrines à Athènes ou les incendies de voitures à Paris. Et il y a des similitudes, sans doute : une étincelle provoquée par la violence policière, une génération qui se sent oubliée. Mais ces événements furent marqués par une destruction massive ; le pillage était un phénomène marginal. Cependant, Il y a eu d’autres pillages massifs ces dernières années, et peut-être nous devrions aussi en parler. Il y a eu Bagdad après l’invasion usaméricaine, une frénésie d’incendies et de pillages qui ont vidé des bibliothèques et des musées.

A l’époque les gens à la télé trouvaient que le pillage était un geste hautement politique. Et qu’en est-il un exemple démocratique ? Le pillage massif de l’Argentine fut appelé « El saqueo ». C’est dit avec le plus grand sérieux. Nous sommes devant un saqueo global, le moment de la « grande prise de bénéfices ».

Jeunesse

Occuper Wall Street sans Dieu, ni maître. Organisé par Internet, Occupy Wall Street dure dans l'indépendance là où d'autres ont échoué malgré leur structure. Une leçon de politique pour syndicats et partis américains, à la ramasse du mouvement. Occupy Wall Street a commencé son deuxième mois de protestation avec un soutien qui ne faiblit pas, bien au contraire. Ce mouvement sans mégaphone a fini par recevoir l’appui de bon nombre d’ONG et de syndicats qui se sont ralliés au mouvement. Mais les indignés américains tiennent pourtant à rester indépendants, et pas seulement politiquement. Sans l’argent de Soros, sans la logistique des syndicats C’est souvent par le biais de plusieurs emails d’organisations diverses que les sympathisants ou curieux reçoivent des informations sur Occupy Wall Street. Au risque de prononcer une évidence, ces occupations ne sont pas organisées par MoveOn.[...] mais tout le monde doit mettre du sien et aider. « Depuis 1968, je rêvais qu’un mouvement global puisse avoir lieu.

David_shankbone ; waywuwei. Naomi Klein occupe Wall street. Invitée à s'exprimer sur Occupy Wall Street par les manifestants new-yorkais mobilisés depuis 5 semaines, la journaliste altermondialiste Naomi Klein entrevoit dans ce mouvement une lutte légitime à même de durer, pacifiquement, et de questionner le système. J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »).

Ce que j’ai dit sur la place de la Liberté a donc été très court. Voici la version longue de ce discours [publiée initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal]. Je vous aime. Et je ne dis pas cela pour que des centaines d’entre vous me répondent en criant « je vous aime ». Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré : « Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la beauté de ce qui se crée ici. Notre courage, Le nouveau stade du capitalisme : Payer pour travailler gratuitement. Travail gratuit : le nouveau rêve de tout libéral (ou capitaliste, ça revient au même dans les faits malgré les dénégations des zozos en question) : déconnecter le travail de la rémunération et du capital.

Précarité en hausse, stages qui s’enchainent dans l’espoir de trouver un travail rémunéré au prix “normal“. A se demander si on ne voit pas naitre une nouvelle classe sociale le précariat, à coté du salariat . Et si cette situation ne profite pas involontairement ou volontairement à certains salariés qui exploitent ainsi leur semblables pour éviter de tomber sous des sanctions ou de ne plus progresser dans leur carrière (en gros: font de la lèche et exploitent les stagiaires ni vu ni connu). Ce qui devait faire penser aux marxistes que la classe ouvrière ou le prolétariat (qui inclue pour eux les cadres) peuvent très bien se cannibaliser et toujours dans un même sens : les plus faibles en premier. France: Stages et RSA USA, le pire du meilleur de l’horreur: Terrible non ? La publicité Astra comme modèle d’argumentation moderne. Comment parler des méfaits d’une chose, pour mieux la sublimer ?

C’est un procédé d’argumentation.. Le nucléaire ? Génial ! Apple nous surveille ? Génial ! La crise économique ? Génial ! Sur la base d’un exemple concret de la publicité, Roland Barthes nous prévient… Lecture ! Le texte de Mythologies, écrit entre 1954 et 1956 par Roland Barthes a deux objectifs : * une critique idéologique portant sur le langage de la culture dite de masse. * D’autre part un démontage sémiologique de ce montage". Par critique idéologique, il s’agit de dénoncer, en détail, la mystification qui transforme la culture petite bourgeoisie en nature universelle. Relever dans notre monde de culture de masse ce qui pourrait naturel, qui va de soi… Mais qui au fond relève d’un mythe, démontable à souhait. La publicité pour la margarine Astra ou se complaire du mal pour mieux le détourner ! L’exemple de la publicité Astra Roland Barthes prend l’exemple de la publicité Astra, mais on trouvera des exemples similaires. A suivre. Réguler le nouveau capitalisme.

L'état providence a-t-il un avenir?

Éducation

Finance. Comprendre la dette publique (en quelques minutes) Redistribution. Monique Pinçon-Charlot : retour sur l'imposition des super-riches. La Bavière monnaie comme elle veut. En Bavière, une monnaie alternative, le Chiemgauer, remplace l'euro dans certains échanges. Pour inciter à la consommation, le Chiemgauer perd progressivement de sa valeur s'il n'est pas dépensé. Christophe Levannier dirige une entreprise à Traunstein, en Haute Bavière. Parmi ses clients, beaucoup de locaux. Par exemple, le meunier du coin. Depuis 2003, le boulanger accepte aussi que ses clients le paient avec cette monnaie locale. “Si la monnaie arrête de circuler, c’est la mort du système” La monnaie est tellement enracinée dans nos vies, dans notre culture et dans notre histoire, que l’on ne s’interroge même plus sur son utilité.

Christophe Levannier, responsable du Chiemgauer dans la ville de Traunstein, en Bavière, préfère, pour sa part, filer la métaphore : La monnaie dans notre système économique, c’est comme le sang dans le corps humain : si elle s’arrête de circuler, c’est la mort du système. Le Chiemgauer circule trois fois plus vite que l’euro Alors, que faire?

La boulangère :

Obsolescence programmée

Économie collaborative. On ne paiera pas leur crise. La dette expliquée aux nuls. La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS. Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases. Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses.

Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts. L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) : Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements. Photos FlickR yenna ; Le « tourniquet » responsable de la crise des États-Unis. Le parcours de la crise économique des États-Unis et de l’Eurozone provoque une certaine incrédulité depuis le regard de l’expérience argentine pour être passé par un processus similaire. La faiblesse du leadership politique ne tire pas son origine simplement des déficiences dans la gestion, dans l’ingénuité ou la négation des responsables de la gestion.

Ils sont subordonnés aux intérêts des groupes financiers, ça ressemble à ici quand les gouvernements acquéraient les yeux fermés des plans économiques confiant le Ministère de l’Économie au Groupe Bunge&Born, à Domingo Cavallo avec la Fondation Méditerranéenne, à Roque Fernández avec le CEMA ou à Ricardo López Murphy avec FIEL. Le résultat fut la pire crise de l’histoire économique argentine. George W. Bush a eu pour un secrétaire du Trésor Henry Paulson, qui a travaillé chez Goldman Sachs dès 1974, et il était son directeur quand il est rentré au gouvernement. Une distribution stable Página 12. Occupy Wall Street : Manifestants au violon, champagne au balcon. Array. Array. Occupy Wall Street : Manifestants au violon, champagne au balcon - LMOUS Samedi soir, la police new-yorkaise a interpellé 700 manifestants pacifiques du mouvement Occupy Wall Street, ainsi que plusieurs journalistes.

Motif : ils marchaient sur la chaussée, au lieu de se cantonner aux trottoirs. Un bon résumé de l'affaire à lire sur libe.fr ou sur guardian.co.uk. Et cette vidéo, qui résume tout... Alors que des manifestants expriment leur ras-le-bol de la toute puissance de Wall Street, quelques occupants de la Mecque de la Bourse se félicitent en sabrant le Champagne, tout sourire, narguant les râleurs en faisant mine de trinquer à leur santé. (Article publié sur le site "Les mots ont un sens") Thèmes et auteurs/eures (pas forcément libertaires) Des liens, des textes autour de la pensée de Michel Foucault. Dans la biopolitique du capitalisme : une domination mentale ? Le marketing et la publicité. Acheter le cerveau ? Acheter le cerveau ? Printemps 2004 Après avoir rédigé une note de lecture sur le livre de Bernard Stiegler « Aimer, s’aimer, nous aimer », j'ai pris conscience de façon plus fine de l'importance du marketing dans notre vie.

A Gorz explique bien qu'il s'agit d'une "productrion de soi. " Ce terme, c'est la définition même de la biopolitique, notion proposée et développée par Michel Foucault Cette biopolitique est liée à une domination mentale pensée et réfléchie, théorisée et assumée ouvertement par les tenants du système marchand. "faire que les gens désirent ce dont ils n'ont pas besoin et qu'ils aient besoin de ce qu'ils ne désirent pas". Gilles Deleuze dans "Postscriptum sur les sociétés de contrôle" constate que : " Le sercice de vente est devenue le centre ou "l'âme" de l'entreprise. C'est certainement une des raisons majeures pour laquelle la révolution n'aura pas lieu.

Le 2 Mars 2005 Jusqu’où ira le neuromarketing ? Business sous influence. L’immatériel. Acheter le cerveau ?

Fonction publique

La propriété intellectuelle – une synthèse.