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» justice et cinéma Jérôme Lèbre. La justice à l’écran Fabrice Bertrand Jérôme Lèbre Première version publiée sous forme de brochure par l’INSEEC en 2005. Préface La présence d’une caméra dans une salle d’audience est soumise à des règles très strictes. La justice se veut visible, elle se rend dans la mesure du possible devant le public et se rend à lui, mais elle ne peut, pour cette raison même, s’abandonner au regard et au jugement d’un public invisible, inassignable. De ce paradoxe découle le sentiment d’ambiguïté qui habite tout film pointant explicitement la question de la justice. I. The Trial (Le Procès) d’Orson Welles, d’après le roman de Kafka, avec Anthony Perkins, Jeanne Moreau, Romy Schneider, Orson Welles. La culpabilité inassignable Cinq ans après Touch Of Evil, Orson Welles réalise l’un des rêves de sa vie, l’adaptation d’un roman de Kafka.

L’argument en est désormais bien connu : Assistant de direction dans une gigantesque administration, Joseph K. Il en vient à douter peu à peu de sa propre innocence. Le blog de festival Ciné-Droit. CENSURE ET CINEMA, Vèmes rencontres Droit et cinéma : regards croisés (29 et 30 juin 2012) : appel à contributions. Résumé La cinquième édition des rencontres « Droit et cinéma : regards croisés », organisées depuis 2008 pendant le Festival international du film de La Rochelle, sera consacrée au thème de la censure dans le septième art. Nous tenterons par une approche interdisciplinaire (juridique, économique, historique, littéraire et cinématographique) d'analyser la censure dans ses multiples formes.

Argumentaire La censure consiste, la plupart du temps, en une intervention étatique dans le champ de la production culturelle, à l'instar de la France où le cinéma est une politique publique révélant une activité contrôlée au niveau national par un système de visas, de classifications et de soutiens multiples - à la création, la production, la distribution, la diffusion et la promotion des œuvres cinématographiques - et localement avec l'utilisation des pouvoirs de police par le maire en cas de troubles à l'ordre public sous le contrôle du juge administratif. Les sentiers de la gloire (S. Baise-moi (V. Le blog Droit et cinéma : regards croisés. Le travail, entre droit et cinéma : M. Flores-Lonjou (dir.) Une fois n’est pas coutume, ce carnet s’ouvre au droit du travail à l’occasion de la récente parution aux Presses Universitaires de Rennes de l’ouvrage Le travail, entre droit et cinéma, sous la direction de Magalie Flores-Lonjou, avec une prestigieuse préface d’Alain Supiot.

Les journées Droit et cinéma organisées chaque année à La Rochelle, ainsi que le blog associé sont devenus des “marronniers” de ce site. Les actes des journées consacrées au vote à l’écran ont été publiés dans la revue Politeia et une précédente note de lecture traitait de l’ouvrage sur L’enfant, le droit et le cinéma. L’ouvrage consacré au travail est plus bref et est accompagné d’une impressionnante filmographie ainsi que d’une bibliographie très complète. Comme le note Alain Supiot, le cinéma illustre à merveille les problèmes du droit du travail: asservissement du salarié, mouvements collectifs, revendications individuelles, etc. VIOLENCE DES ECHANGES EN MILIEU TEMPERE -… par CoteCine Imprimer ce billet. Le blog Droit et cinéma : regards croisés. La synthèse de cette journée est également accessible sur L'ensemble des activités organisées dans le cadre du PRES Limousin-Poitou-Charentes est accessible sur la page dédiée à ce projet.

Territoires, conflits et frontières « Analyse juridique de l’image : jalons pour une méthodologie » 25 octobre 2013 Université de Limoges Porteurs du projet : Christophe Bonnotte, Nathalie Goedert, Ninon Maillard Groupe de travail : Asal Bagheri, Stéphane Boiron, Christophe Lamoureux, Sylvie Périneau, Pascal Plas, Clarisse Siméant, Pascal Texier Avec la participation de : Estelle Espinoux, Xavier Perrot, Virginie Saint-James, Julien Théra. Si l’iconologie juridique existe depuis longtemps, l’analyse juridique de l’image animée est plus rare, voire inexistante. Première journée de travail : Le groupe se réunit autour d’un thème particulier, à savoir « la frontière ».

Stéphane Boiron projette des photographies de Land Art au groupe de travail. Toute image doit-elle faire sens ? Ignorance d'une peine ... UN PROPHETE de Jacques Audiard (France, 2008, 155 min) Un prophète est un film qui montre l'univers carcéral, sans frein, ni tabou. Jacques Audiard excelle dans ce rôle de critique d'une société qui vise à enfermer des personnes, sans se soucier, une fois mises à l'écart, de leur devenir. Une atmosphère lourde et pesante exsude de ce film, appuyée par la présence d'acteurs, pour la plus part inconnus du grand public.

Mimétisme entre les acteurs et les personnages : le jeune Malik El Djebena, frêle condamné de dix-neuf ans, sort caïd de la prison. Tahar Rahim, alias Malik, entre dans le cinéma par une porte inconnue pour en ressortir certainement plein de gloire. Jacques Audiard sait manier la fiction et le réel pour traduire toute la pesanteur de la détention. Dicté par un script de pure fiction, Un prophète est ponctué de scènes quotidiennes du milieu carcéral, témoins de la dureté de cet univers.

La gravité des scènes en révèle toute la violence. Le détenu, seul, ne peut vivre, il doit avoir la protection des caïds de la prison. Le Cave se rebiffe. Le Cave se rebiffe est un film français de Gilles Grangier tourné en 1961. Les dialogues sont de Michel Audiard. Le film est issu d'un roman d'Albert Simonin. Les citations remarquables[modifier] Avec mon mari c'est pas facile à savoir. Il n'était déjà pas causant avant.

Maintenant il n'ouvre plus la bouche que pour manger. Martine Carol, Le Cave se rebiffe (1962), écrit par Michel Audiard Parce que j'aime autant vous dire que pour moi Monsieur Éric avec ses costards tissés en Écosse à Roubaix, ses boutons de manchettes en simili et ses pompes à l'italienne fabriquées à Grenoble, et ben c'est rien qu'un demi-sel. Bernard Blier, Le Cave se rebiffe (1962), écrit par Michel Audiard Citation choisie citation du jour pour le 26 mars 2011. Car c'est pour vous dire que pour votre ami Éric, ses grands airs, il peut se les cloquer dans le baba. Bernard Blier, Le Cave se rebiffe (1962), écrit par Michel Audiard Oh mon cher maître, je vous en prie, hein ! L'honnêteté, ça se paye ! Pauvre con ! POLISSE de Maïwenn (France, 2011) : Un film, Trois points de vue.

Rares sont les films ne présentant aucun intérêt. A cet égard Polisse offre le mérite de retracer, à travers le quotidien de la Brigade de Protection des Mineurs ( les enjeux juridiques, sociaux et humains de la maltraitance que la société contemporaine réserve aux enfants. Et justement c’est dans le parti pris de réalisation que l’on peut ne pas suivre Maïwenn Le Besco (Pardonnez-moi, 2006 ; Le Bal des actrices, 2009).

Aucun aspect de flic mal dans sa peau n’est épargné : dépression, surpression, anorexie, situations personnelles délétères, divorces, interrogatoires ubuesques, jusqu’au suicide final vendu dès les premières images et à propos duquel les deux seules questions reposent sur la double interrogation lancinante : qui et quand ? Etait-ce nécessaire ? Enfin, Maïwenn Le Besco s’aime, elle ne nous le laisse pas ignorer. Maeva Bordignon Bérangère Exposito, Etudiante à la Faculté de Droit de la Rochelle. Mais ke fè la Polisse ? Les films policiers mettent souvent en scène des enquêtes avec une intrigue bien identifiée parfois insérée dans une succession d’épisodes sans lien nécessaire avec l’enquête principale.

Polisse s’éloigne résolument de ce modèle classique pour présenter une suite de saynètes qui dressent un tableau sombre mais humain de l’activité d’un brigade de protection des mineurs (BPM) dans le nord de Paris. Mais le film va bien au-delà. Il expose de manière brute une des faiblesses de notre société qui tout en faisant de l’enfant un petit prince le laisse exposé à la violence des adultes mais aussi des autres enfants. Il faut tout de suite reconnaître que l’histoire de cette brigade de protection des mineurs est vraiment bien racontée. La réalisation est séduisante. Sur le fond, le spectateur ne peut qu’être bouleversé par les cas racontés dans Polisse.

Ce genre d’histoire, les policiers appellent ça des "miols", des "maffaires", des "mardes à vue". Like this: J'aime chargement… “Polisse” analysé par un psychiatre criminologue - Cinéma. Expert en criminologie, Roland Coutanceau commente le film “Polisse”, de Maïwenn. Il insiste sur l'écoute des victimes, mais aussi des auteurs de violences. Inceste, pédophilie, viol, délinquance forcée... Les héros de Polisse, de Maïwenn, des policiers de la brigade de protection des mineurs de Paris, y sont confrontés au quotidien.

Sans juger de la qualité du film (lire les avis partagés), le psychiatre et criminologue Roland Coutanceau (1), expert pour les tribunaux et président de la Ligue française pour la santé mentale, en éclaire plusieurs thèmes. La valeur du témoignage d'un enfant « C'est une question fondamentale. Quand un enfant se plaint, le premier réflexe, indispensable, est de l'écouter.

Même s'il souffre indéniablement, il ne dit pas nécessairement la vérité. Les juges ont idéalisé la parole des psys, nous ont pris pour des détecteurs de mensonges. Il est toujours plus confortable de considérer les enfants comme de pures victimes. I am the Law « Le droit et moi. Le film Judge Dredd est loin d’être au niveau de la BD. On hésite longtemps sans savoir si les lectures au second voir au troisième degré sont assumées. Parfois, on croit entendre I am the LOL… (Le film a été plusieurs fois cités parmi les plus grands navets de l’année voire de la décennie). D’ailleurs, avant d’aborder cette grande page de la philosophie du droit que constitue Judge Dredd (la BD), il faut constater que la traduction du célèbre I am the Law mérite une petite explication. En français, la phrase est traduite par La loi, c’est moi ! En réalité, il faudrait traduire par Le droit, c’est moi ! Law renvoie plus généralement au droit. La traduction française éclaire davantage l’amour de la loi des Français que la personnalité des Juges et le contexte dans lequel ils déploient leur activité justicière.

Le monde des Juges fait partie de ces mondes post-apocalyptiques variante guerre atomique option totalitaire. Pas de démocratie, pas de réelle justice non plus. Like this: Section Spéciale. Section spéciale : lorsque l’injustice met les formes. Section spéciale est un film de Costa Gavras de 1975 relatant l’un de ces "épisodes les plus sombres de notre histoire" et particulièrement de notre histoire judiciaire (V. ici sur la pratique judiciaire sous Vichy).

Le film se déroule en 1941 et s’étend sur les quelques jours qui s’écoulent de l’assassinat d’un officier allemand par un jeune militant communiste (le "colonel Fabien") à la condamnation de boucs émissaires par une juridiction d’exception instituée pour la circonstances : la Section spéciale. Elle a été instituée non seulement à Paris mais aussi en province (notamment à Caen) Le gouvernement de Vichy a fait adopter un texte antidaté et rétroactif destiné à permettre l’exécution de six "ennemis du régime". Voici le texte tel qu’il a été publié à la Semaine juridique (JCP G 1941, 4280) Autrement dit, suivant le résumé qu’en faisaient les autorités allemandes elles-mêmes : On ne parvient pas encore bien à assumer l’horreur de l’injustice commise à l’époque. Like this: