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Affaire Castellucci

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Spiritueldabord.free. Le théâtre face au pouvoir ... - Renée Saurel. Faut-il dissuader l’Etat et les collectivités territoriales de subventionner des oeuvres antichrétiennes? Les récents débordements autour de la pièce de Castelluci ont fait prendre conscience aux catholiques "modérés" de l’urgence d’établir un dialogue entre l’Eglise et une culture qui lui est plus de plus en plus étrangère, voire hostile. Les évêques ont récemment mené à Lourdes une réflexion intéressante sur le sujet: "Intervenant à huis clos devant l’Assemblée, le cardinal Vingt-Trois a cependant mis en garde contre le recours à une « stratégie de minorité ». Une évolution du catholicisme sur le modèle des religions minoritaires, qui ne réagirait que pour se défendre, serait contraire à la tradition d’un christianisme qui revendique un rôle plus large dans le débat social et politique, a-t-il dit en substance. " Mais aussi: "Car tous les évêques font le même constat : le cercle des catholiques exaspérés dépasse celui des groupuscules intégristes et activistes.

Cette initiative peut au demeurant se prévaloir de la bienveillance a priori du porte-parole de la CEF: Mgr Podvin. "Golgota Picnic" : l'Appel du 8 décembre. 8 décembre 2011 Les catholiques fêteront Marie, la Vierge Immaculée. Ce jour là, sera donnée au Théâtre du Rond Point à Paris (8ème arrondissement) la première représentation de « Golgota Picnic ». Pour le coup, les intentions de son auteur sont explicites et assumées : il ne s’agit pas seulement de critiquer le christianisme, mais bien de salir et d’insulter ce qui donne un sens à notre vie de chrétiens : le Christ sur la croix. Il y est présenté comme « fou », « chien de pyromane », « messie du sida » ou « putain de diable » et toutes les représentations chrétiennes de l’Amour divin sont salies ou dénigrées. Une provocation violente, malsaine et gratuite que revendique l’auteur et qui blesse les chrétiens, mais aussi tout homme de bonne volonté attaché au respect.

Quand il le faut, l’Eglise réagit avec fermeté et justesse. (NB : Seul message officiel; Source : Site du Diocèse de Paris ) Par ailleurs : Ce geste est beau, simple et parlant. Castelluci : ad republicam non bonum ! Il est assez étonnant de lire ici, et ailleurs, autant de propos grossiers, irréels et manipulateurs sur l’action de cet institut qui fait de plus en plus fréquemment parler de lui. En fait Civitas fait d’autant plus parler de lui qu’aucune formation politique ne prône le conservatisme et ne critique la médiocrité culturelle érigée au rang d’art.

Certes il amalgame des tendances diverses, dont certaines aux antipodes de l’Eglise, mais … demandons-nous pourquoi ? Et surtout pourquoi ils ont raison… Sur un strict plan politique, dans un état ayant séparé l’Eglise et l’Etat – version française maximaliste de la distinction, chrétienne, des cultes et du politique – employer les deniers publics dans une œuvre « culturelle » haineuse anti-religieuse est surprenant.

C’est donc une violation de cette même législation, au même titre que l’emploi des deniers public pour financer la construction de lieux de cultes. Code de Droit Canonique - IntraText. Précédent - Suivant Cliquer ici pour activer les liens aux concordances Can. 1364 - § 1. L'apostat de la foi, l'hérétique ou le schismatique encourent une excommunication latae sententiae, restant sauves les dispositions du ⇒ can. 194, § 1, n. 2; le clerc peut de plus être puni des peines dont il s'agit au ⇒ can. 1336, § 1, nn. 1, 2 et 3. § 2.

Si une contumace prolongée ou la gravité du scandale le réclame, d'autres peines peuvent être ajoutées, y compris le renvoi de l'état clérical. Can. 1365 - La personne coupable de participation interdite aux célébrations sacrées sera punie d'une juste peine. Can. 1366 - Les parents ou ceux qui en tiennent lieu, qui font baptiser ou élever leurs enfants dans une religion non catholique, seront punis d'une censure ou d'une autre juste peine. Can. 1368 - Qui se parjure en soutenant une affirmation ou en faisant une promesse devant l'autorité ecclésiastique sera puni d'une juste peine. Copyright © Libreria Editrice Vaticana. Blasphème. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Blasphémateur lapidé, Gérard Hoet et Abraham de Blois, Figures de la Bible, P. de Hondt éditeur, La Haye, 1728. Un blasphème est un discours jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par les religions ou de ce qui est considéré comme sacré.

Le mot vient du grec ἡ βλασφημία, τῆς βλασφημίας / blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, « injurier », et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), « réputation », qui a donné blasphemia en latin et signifie littéralement « diffamation ». La notion de blasphème, telle que définie par Le Petit Larousse, est « une parole ou un discours qui insulte violemment la divinité. » Il s'agit d'un outrage ou d'une injure envers la divinité ou ses représentants. Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré comme sacré ou inviolable. La notion de blasphème[modifier | modifier le code] La notion de blasphème n'a de sens que du point de vue des religions. Blasphème et droit local : contribution - Ufal Metz.

Ma fille m'a envoyé les infos suivantes: le visage de Jésus, super bien intégré, sur le pilier d'une jetée à Brighton, en Grande-Bretagne (Markbarky/Flickr) Question écrite n° 22419 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI) publiée dans le JO Sénat du 30/03/2006 - page 901 M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, sur le fait que les caricatures de Mahomet qui ont été publiées récemment illustrent l'intérêt qu'il peut y avoir à assurer un respect minimum des convictions religieuses ou autres de chaque citoyen. En ce qui concerne les trois départements d'Alsace-Moselle, il souhaiterait qu'il lui indique si les dispositions pénales du droit local concernant le blasphème restent applicables.

Réponse du Ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire. Automne 2011. Diocèse de Rennes. Deux interviews à lire Se poser cette question, c’est d’abord interroger Roméo Castelluci lui-même. Je vous propose deux textes de lui. Le 27 octobre dernier, il disait : « J’ai toujours été fasciné par l’image du Christ, par le mystère de cette beauté. » Cette phrase est extraite de son interview dans Le Monde de ce 27 octobre. Romeo Castellucci, l’auteur de la pièce © Christophe Raynaud de Lage Auparavant, fin juillet 2011, il disait : « Un jour en feuilletant un livre, je suis tombé sur ce portrait de Jésus. J’ai littéralement été saisi par ce regard qui plonge dans vos yeux : j’ai marqué une pause, très longue, qui n’avait rien de naturelle et j’ai compris qu’une rencontre s’opérait. Je n’étais pas seulement devant une page de l’histoire de l’art, mais devant autre chose.

Il y avait un appel dans ce regard. Il faudrait lire au moins ces deux interviews en entier pour écouter vraiment Roméo Castelluci. La débat Mais alors qu’y a-t-il ? Le père © Piero Tauro Voir plus loin Que conclure ? [Côme Prévigny - Nouvelles de France] L’iconoclasme contemporain : réponse aux abbés Grosjean et Carriot, aux dames Boutin et Picard. SOURCE - Côme Prévigny* - Nouvelles de France - 1er novembre Le monde catholique français est en émoi. Sa frange conservatrice s’est courageusement levée pour s’opposer cette année à des œuvres qui mettaient à mal l’image de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Dès le printemps, 90 000 personnes avaient signé une pétition contre le Piss Christ de Serrano. La deuxième vague d’indignation a été plus expressive encore que la première. Ce qui paraît étonnant cependant, c’est que l’abbé Grosjean qui admet cette interprétation pour la pièce de Castellucci la refuse obstinément au Piss Christ de Serrano, ce crucifix plongé dans un vase d’urine qui avait pourtant été compris de la même façon par une religieuse aventurière, persuadée d’y avoir décelé les outrages infligés au Fils de Dieu.

Ce qui pose certainement le premier grave problème, c’est que la clef d’interprétation ne va pas de soi. Aujourd’hui, on défèque sur Jésus Christ, demain on vomira sur son vicaire et on dénudera la Vierge Marie. Théâtre : Romeo Castellucci : la pièce qui fait scandale. Considéré comme «blasphématoire» par des mouvements intégristes, le spectacle de l'Italien suscite de violentes manifestations. Mais de quoi parle la pièce ? Il contemple le public. Il nous regarde. Monumental, le portrait du Christ est l'élément central que l'on découvre en pénétrant dans la salle du Théâtre de la Ville, comme on l'a fait en juillet dernier, à l'Opéra-Théâtre d'Avignon, pour les représentations de Sul concetto di volto nel figlio di Dio («Sur le concept du visage du fils de Dieu») de Romeo Castellucci.

Le tableau original s'intitule Salvator Mundi («Le sauveur du monde»). Antonello di Messina (1430-1479) découvre les mains du Christ, en un geste de bénédiction paisible. Sur le plateau, des éléments de décor blancs. Jets d'huile de vidange, œufs, injures Des intégristes de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet protestaient, dimanche à Paris, devant le Théâtre de la Ville, place du Châtelet. C'est tout. Au Centquatre, du 2 au 6 novembre, Paris IXe. Par Christophe Cornevin. La pièce de Castellucci : image de l'âme désespérée qui finit par se retourner contre Dieu. « Samedi 26 novembre 2011 : veillées de prière pour toute vie naissante | Accueil | Le Cardinal Vingt-Trois dénonce le recours à la dette publique » La pièce de Castellucci : image de l'âme désespérée qui finit par se retourner contre Dieu Un lecteur m'envoie son analyse de la pièce.

Extraits : "Je suis allé voir la pièce hier soir pour pouvoir répondre aux journalistes qui nous faisaient le reproche de ne pas être allé voir par nous-mêmes. Tout d'abord, je confirme que la scène où les enfants jettent des grenades (et non des excréments...) sur le portrait du Christ a bel et bien été supprimée à Paris. Pour quelle(s) raison(s) ? Est-ce la mobilisation de Civitas en amont qui a décidé Castellucci à "couper l'herbe" sous le pied des Cathos ? Dans les deux dernières minutes de la pièce, le vieillard grimpe, à l'aide d'une sorte d'échafaudage, jusqu'au sommet du portrait, et derrière lui. Je le répète, j'ai ressenti cette pièce comme une agression.

. [...] Le Forum Catholique - 613077. Je sors de la pièce de Castelluci sur le visage du Christ. Celle qui fait scandale. Je me suis interdit d'en parler sans l'avoir vue. Je ne me sentais pas le droit d'exercer une influence sur des jeunes en particulier, voir de les envoyer manifester, sans avoir posé un discernement réel, et personnel. On ne joue pas avec la jeunesse. On peut aimer ou pas. On peut critiquer la mise en scène. Mais je l'affirme: je n'y ai pas vu d'intention blasphématoire. J'en veux à ceux qui nous ont instrumentalisés. Dans la salle, ce soir, 3 jeunes tradis étaient là, venus pour foutre le bazar. j'en connaissais un que j'avais donc repéré dans la file d'attente. Il est urgent qu'on prenne le temps de réfléchir à notre façon d'être catholiques dans ce monde. C'est mon humble avis. Mais qu'on reste unis pour les vrais combats qui nous attendent.

Nous reviendrons plus longuement sur tout cela sur www.Padreblog.fr. Abbé Pierre-Hervé Grosjean. « Un malentendu épouvantable » [1] « Nouvelles de France | Portail libéral-conservateur. De la pesanteur à la grâce : compte-rendu de Sur le concept du visage du fils de Dieu Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France J’ai 26 ans, je suis catholique et je sors du Théâtre de la Ville. J’en sors troublée, infiniment. J’ai pris une claque dans la gueule. Pas une claque de génie, non. Castellucci n’est ni Claudel ni Dostoïevsky. La pièce s’ouvre sur un banal décor Ikea froid, bourgeois, houellebecquien : canapé blanc, tapis blanc, lit blanc, table blanche, écran plat.

Le père se salit une première fois. Trois fois le père se salira, avec des larmes et un tremblement proche du ricanement abscons. Une spectatrice, deux ou trois rangs plus haut, se met à hurler « Une souris ! Il est faux de prétendre que cette pièce ne serait que complaisance envers les matières fécales. Mais passons. Le fils n’en peut plus, il est usé mais s’en va quérir un autre seau d’eau. Je sortirai hantée Je sortirai hantée. . [1] « J’ai l’impression d’un malentendu épouvantable. L’honneur des imbéciles « Nouvelles de France | Portail libéral-conservateur.

Tribune libre de Jacques de Guillebon* pour Nouvelles de France Ça commence à suffire. Je refuse, et je suis loin d’être le seul, et nous sommes très nombreux, qu’une poignée de défenseurs autoproclamés de l’honneur du Christ prenne en otage ma foi et ma confession. Ce spectacle lamentable de jeunes gens dépourvus de libre-arbitre autant qu’incapables de la moindre réflexion esthétique, qui défilent, grognent et insultent, en sus d’être lassant, ridiculise généralement l’intelligence catholique que vingt siècles ont construite.

Je lis dans Nouvelles de France un admirable imbécile se réclamant de la « frange conservatrice » du monde catholique glorifier en ces termes la mort ignominieuse du Christ sur la Croix pour l’opposer à la merde de Castellucci : « Quand on voit un homme transpercé par une arme – une lance ou un revolver – on fronce les sourcils de douleur car on a attenté à sa vie. Où est-elle votre beauté ? GD Star Ratinga WordPress rating system. Les bons catholiques… et les mauvais « Nouvelles de France | Portail libéral-conservateur. Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France Il paraît que je ne suis pas une « bonne catholique ». Parce que je ne suis pas partie, un chapelet dans une main, dans l’autre une bouteille d’huile de vidange et dans mon sac une douzaine d’œufs, crier mon indignation, devant le Théâtre de la Ville, à Paris, à propos de la pièce « Sur le concept du Visage du Fils de Dieu ».

Emettant des critiques sur la façon dont s’était déroulée la manifestation en question, j’ai en effet eu droit à l’hollandesque insulte de « catholicité molle », saupoudrée d’accusation de bisounourserie et panachée d’un soupçon de méfiance quant à mon courage apparemment inexistant. Il faudrait donc, pour être un VRAI catholique, en béton armé, du genre à siéger à la droite du Père, interrompre un spectacle crétin à coups d’Ave Maria, faire venir des pompiers au cas où, accrochée à un balcon du théâtre, je choierais, et me faire embarquer par des CRS. Vivant dans le monde, nous n’en sommes pourtant pas. Faut-il une bataille culturelle pour défendre l’honneur du Christ? Y’aura-t-il au sein de l’Eglise une guerre entre les "mous" et les "courageux"? Entre les "forts" et les "tièdes"? Entre ceux qui piaffent de sortir leur épée du fourreau, et ceux qui rechigneraient à combattre de cette manière?

C’est ce qu’on peut craindre, après le communiqué vengeur diffusé jeudi par l’institut Civitas, le même que celui qui avait mené la fronde contre le Piss Christ à Avignon, et qui livre actuellement une nouvelle bataille contre deux spectacles jugés au choix, antichrétiens ou christianophobes : Golgota Picnic et Sur le concept du visage du fils de dieu, dont les trois premières représentations parisiennes, jeudi, vendredi et samedi soirs, ont justement été perturbées par des membres de l’institut en question. Que dit le communiqué? Les tièdes, toujours en quête de prétextes pour justifier leur adhésion au consensus mou, prétendront aussi que, devant les offenses, le chrétien doit rester impassible.

Vous me direz, il n’y a pas que l’image, et vous aurez raison. La France sombre-t-elle dans la "christianophobie" ? Le symbole du Christ doit être respecté par les artistes. Pièce de Castellucci : une violence peu chrétienne - Spectacles. Video Catholiques intégristes contre une pièce de théâtre. Manifestations anti-christianophobie contre une pièce de théâtre : "un malentendu" estime Monseigneur Barbarin - une vidéo Actu et Politique.