Qui sont les femmes entrepreneuses ? Le féminin ne doit plus être une maladie honteuse dans le monde du travail. Notre confort était somme toute assez grand, aussi grand que notre impuissance à agir, bercés que nous étions par cette antienne bien connue des chiffres de l'inégalité salariale : 27 % en moyenne brute annuelle, écart ramené à 17 % en taux horaire, en prenant en compte le temps partiel.
Mais voilà qu'une récente recherche ("Enfants, interruptions d'activité des femmes et écart de salaire entre les sexes", D. Meurs, A. Pailhé, S. Ponthieux, Revue de l'OFCE, juillet 2010) pointe une inégalité encore plus dérangeante : pour les quarantenaires, sans interruption de carrière, à diplôme et expérience équivalents, voire supérieurs pour les femmes, les hommes gagnent 17 % de plus que ces dernières, et 70 % de cet écart reste inexpliqué par les caractéristiques observables. Mobiliser les hommes. " LE MÉTIER DE FEMME " EN France, le fait que les femmes travaillent hors du foyer n'est pas une révolution, il y a longtemps qu'elles le font.
En 1261, le livre des métiers de la prévôté de Paris enregistre déjà deux corporations féminines. En 1860, au temps d'arrière - grand - mères oubliées, qui n'ont pas même laissé d'images, la proportion des femmes dites " actives ", c'est-à-dire avouant un travail autre que celui du foyer, était chez nous très voisine de la proportion actuelle ; notre chiffre maximum se situe non pas en 1963, mais bien en 1906 (36 % ; nos mères jouaient alors au cerceau.
Apparemment, le travail ne pouvait les surprendre comme l'ont fait la liberté, le temps libre ou l'égalité. La grande révolution qui s'est produite dans les vingt dernières années est beaucoup plus subtile et beaucoup plus importante. Les 36 % de femmes qui travaillaient en 1906 faisaient partie d'une catégorie particulière. Aujourd'hui, pour les Françaises, le travail est une " donnée ". un geste naturel et général. « Métiers d’homme » ou « métiers de femme », les clichés ont la vie dure. Près de la moitié des femmes actives se concentrent dans seulement dix métiers ! Tel est le principal enseignement de l’étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, publiée vendredi 13 décembre. En effet, si l’emploi des femmes a progressé depuis 30 ans, leur part dans la population active étant passé de 42 % en 1983 à près de 48 % en 2011, elles restent cantonnées à certains types de métiers. 5d0e5cb7335045306e2603f3bd0d043f.
Essai Fournier Lalancette Saucier. Ces femmes qui s’imposent dans des "métiers d’hommes" - Madame Figaro. « Elisabeth, pourquoi es-tu ici ?
Pourquoi n’es-tu pas à la maison à élever des enfants ? » La question est lâchée au beau milieu d’une réunion technique. Elisabeth Lefort, chef de chantier chez Technip, explique calmement à son client sa passion pour son métier et son envie de s’épanouir autrement que par la maternité. « Il a écouté attentivement, m'a dit "ok, je comprends" et a poursuivi la réunion », raconte-t-elle. Cette ingénieure dans le secteur pétrolier et lauréate du prix « Femme de projets » des trophées des Femmes de l’industrie 2014 n'est pas du genre à se laisser impressionner par ce type de réflexion.
À 40 ans, elle a déjà travaillé sur de nombreux chantiers et projets de raffinerie aux quatre coins du globe, de la Chine au Qatar, en passant par l'Inde. L'atout des femmes : leur motivation En dehors de ses compétences, Elisabeth Lefort dit miser sur la communication et le contact humain dans son métier. Selon Renault, l’enquête sur les discriminations à l'embauche révèle un "problème de société" - Social. Epinglé par une étude sur les discriminations à l’embauche que le gouvernement a rendu publique le 6 février, le groupe Renault, qui ne s’était pas exprimé jusqu’ici, "prend acte des résultats de cette étude, mais ils ne sont pas le reflet de notre processus de recrutement", indique à L'Usine Nouvelle un porte-parole du constructeur automobile.
Il ajoute "comprendre" la démarche du gouvernement et partager sa volonté de lutter contre les discriminations. "C’est louable, les entreprises ont un rôle à jouer", poursuit le porte-parole. Ce préalable posé, Renault, comme les autres entreprises épinglées, estime que la méthodologie de l’enquête présente des faiblesses. Premier reproche : la taille réduite de l’échantillon. Renault a été testé 76 fois, ce qui signifie que les auteurs de l’étude lui ont envoyé 76 paires de CV, l’un avec un nom à consonance française, l’autre avec un nom à consonance maghrébine, pour un même poste. Des managers non recruteurs. [Interview management ]"Lutter contre les écarts de salaires hommes femmes, un combat permanent" selon Isabelle Villedieu (Schneider Electric) - RH.
SGN.