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Cultures numériques

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Comment survivre à la «disruption» - Le Temps. Au fil d’un demi-millier de pages qui commencent par «Inch’Allah» et se terminent par «il faut rêver», Bernard Stiegler ne définit pas la disruption.

Comment survivre à la «disruption» - Le Temps

Le terme, emprunté à la physique nucléaire, et en particulier aux expériences menées dans des chambres closes suggestivement appelées «tokamaks», indique «l’apparition brutale d’instabilités». Dans le jargon de notre âge numérique, le mot désigne la faculté qu’a désormais une innovation de déstabiliser des secteurs entiers de l’économie et de la société. Relevons aussi (ce n’est pas sans rapport) que dans la terminologie de l’Association médicale américaine, un «médecin disruptif» (disruptive physician) est un praticien dont le comportement exécrable mine la santé de son entourage.

Nous voilà fixés. Bernard Stiegler ne définit pas la disruption, car ce n’est pas son objet. «Comment ne pas devenir fou?» Le Temps: La situation que vous décrivez est-elle le produit de la technologie elle-même, ou plutôt du cadre socio-politique? Virt1. Retour table des matières L'actuel et le virtuel Considérons pour commencer l'opposition facile et trompeuse entre réel et virtuel.

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Dans l'usage courant, le mot virtuel s'emploie souvent pour signifier la pure et simple absence d'existence, la "réalité" supposant une effectuation matérielle, une présence tangible. Le réel serait de l'ordre du "je le tiens" tandis que le virtuel serait de l'ordre du "tu l'auras", ou de l'illusion, ce qui permet généralement l'usage d'une ironie facile pour évoquer les diverses formes de virtualisation. Comme nous le verrons plus loin, cette approche comporte une part de vérité intéressante, mais elle est évidemment beaucoup trop grossière pour fonder une théorie générale. Le mot virtuel vient du latin médiéval virtualis, lui-même issu de virtus, force, puissance. Ici, il faut introduire une distinction capitale entre possible et virtuel, que Gilles Deleuze a mise en lumière dans Différence et répétition 1. Retour table des matières. Nouveau seuil franchi dans la disruption systémique de l'e-learning.

Nouveau seuil franchi dans la disruption systémique de l'e-learning ou Comment mimer l'apprentissage de l'enfant pour prendre la main et dominer en sous-main les sociétés La Recherche, Février 2016, n° 508 page 26 « Un nouvel algorithme inspiré de notre façon de raisonner parvient à reconnaître des lettres manuscrites et à les reproduire à partir d’un seul exemple alors qu’il en faut habituellement des dizaines de milliers.» « Baptisé « apprentissage bayésien de programme », cet algorithme a été testé sur une banque d’images réunissant plus de 1 600 caractères manuscrits provenant de 50 alphabets du monde entier.

Nouveau seuil franchi dans la disruption systémique de l'e-learning

. « L’originalité de cet algorithme est que, pour apprendre à reconnaître des images, il apprend à les dessiner. (traduction) « Des caractères manuscrits dessinés par le modèle Non seulement les enfants apprennent sans effort, mais ils le font rapidement et avec une remarquable capacité à utiliser ce qu'ils ont appris en tant que matière première pour inventer de nouvelles choses. Les algorithmes sont-ils immoraux ? S’il est très ancien, le mot « algorithme » est entré tout récemment dans la langue commune.

Les algorithmes sont-ils immoraux ?

Désignant une suite d’instructions visant à l’exécution d’une tâche, c’est notre pratique quotidienne de l’informatique qui a fait sortir la notion d’algorithme du strict champ des mathématiques pour la faire entrer dans le débat public. Inquiétude Les algorithmes sont devenus objets de débat et d’inquiétude : parce qu’ils classent les réponses de nos requêtes à Google ; parce qu’ils ordonnent notre fil d’actualité et nous proposent des amis dans Facebook ; parce qu’ils nous recommandent des produits sur Amazon ; parce qu’ils fournissent des cibles aux drones de l’armée américaine, et des profils à risque à l’antiterrorisme en France ; et parce que bientôt, ils conduiront nos voitures autonomes. « A quoi rêvent les algorithmes ?

Dans son dernier livre « A quoi rêvent les algorithmes ? Pour comprendre où agissent les algorithmes, il faut déjà comprendre ce qu’ils sont. Tristement réguliers.

Contributive et décentralisée

Maker Geek developper. Data et intelligence artificielle. 2015 01 21 Chaire Numerique sy. Francis Jauréguiberry : « La déconnexion ouvre un moment de dialogue de soi à soi » Regarder compulsivement son smartphone, actualiser sa boîte mail, réagir à la moindre notification… Autant d’actes devenus habituels pour l’ « Homo conexus », adepte de la connexion permanente, et dont il peine de plus en plus à se passer.

Francis Jauréguiberry : « La déconnexion ouvre un moment de dialogue de soi à soi »

Chercheur au CNRS et spécialiste de l’individu hypermoderne - et donc hyperconnecté -, le sociologue Francis Jauréguiberry analyse les contours de ces nouveaux usages. Et met en avant un phénomène de plus en plus visible : la volonté de déconnexion. Rencontre. Vous avez coordonné une vaste étude menée pendant quatre ans par une vingtaine de chercheurs sur les pratiques de déconnexion de cadres, d’universitaires, de voyageurs ou encore d’étudiants.

Quel était votre constat de départ ? Cette étude trouve son origine dans de précédents travaux que j’avais menés auprès d’importants utilisateurs des technologies de communication, particulièrement connectés. Et c’est ce que vous avez observé ? En un premier temps, oui. Comment se passe alors la déconnexion ?