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Vie privée

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Comment la frontière entre vie privée et vie publique est devenue floue - Société. La notion de vie privée a-t-elle évolué en fonction des époques ? Oui. Au cœur de cette question, il y a d'abord la séparation du coucher des parents et des enfants. Or cette séparation est assez récente. Ce n'est qu'à la fin du XVIIe siècle que l'Eglise l'a énergiquement conseillée. Jusque là, tout le monde dormait dans la même pièce mais aussi dans le même lit.

Chez les aristocrates, cette séparation s'est faite avant. Plus récemment, la ligne de partage entre la sphère privée et la sphère publique est devenue imprécise. La télévision a joué un rôle, et en particulier les émissions de télé-réalité à partir des années 80. La femme a longtemps été confinée à la sphère privée ? En effet. Paradoxalement, les gens exposent de plus en plus leur intimité ? Oui. > Retrouvez notre dossier complet "La fin de la vie privée - comment on nous surveille" dans le numérp3574 de La Vie, disponible en kiosque et version numérique. Est-il encore possible/souhaitable d'être anonyme sur Internet ? / Les flops technologiques. La vie privée, un problème de vieux cons ? InternetActu | • Mis à jour le | Par Jean-Marc Manach Sommes-nous aussi coincés et procéduriers au regard de notre vie privée que la société de nos grands-parents l’était en matière de sexualité ? Dit autrement : assiste-t-on aux prémices d’un bouleversement similaire, d’un point de vue identitaire, à celui de la révolution sexuelle ?

C’est la thèse esquissée dans un très intéressant article consacré aux bénéfices sociaux, personnels et professionnels du partage des données par les utilisateurs de réseaux communautaires et sociaux type “web 2.0“. Pour le professeur Ravi Sandhu, responsable de l’Institut de la cyber sécurité à l’université du Texas à San Antonio, l’absence de pudeur des “natifs du numérique” (traduction de digitals natives, le surnom donné à ceux qui ont grandi environné de technologies de l’information) serait comparable à l’attitude désinhibée avec laquelle les jeunes des années 60-70 abordaient la sexualité : Big Brother, un truc de vieux ? L’argument est un peu court. Internet ou les contradictions de la vie privée : Le Nouvel Observateur. Vie publique, vie privée, comment Internet brouille les cartes.

Les réseaux sociaux ont brouillé la frontière entre vie publique et vie privée et la vitesse des progrès technologiques permet aux entreprises de « profiler » les citoyens-consommateurs à leur insu. Les révélations d’Edward Snowden sur le programme de surveillance de l’Internet (Prism) de l’agence de sécurité nationale (NSA) américaine provoquent une polémique planétaire. C’est moins l’existence même de Prism qui trouble que le mode opératoire de la NSA, qui irait directement collecter des informations chez les géants de la toile comme Yahoo, Google ou Facebook… Pour l’heure, difficile de savoir si la NSA a fait son marché à l’insu de ces entreprises ou bien si ces dernières lui ont ouvert les portes. Quoi qu’il en soit, le scandale relance le débat sur la surveillance des États au nom de la sécurité et sur le respect de la vie privée à l’heure de la révolution numérique. « Deux conceptions s’opposent, résume Jean-Marc Manach, journaliste et spécialiste de l’Internet.

La vie privée, un problème de vieux cons. MaJ : au vu de son succès, cet article est devenu un livre, au titre éponyme, La vie privée, un problème de « vieux cons » ? , qui peut être commandé sur Amazon, la Fnac, l’AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies… Sommes-nous aussi coincés et procéduriers au regard de notre vie privée que la société de nos grands-parents l’était en matière de sexualité ? Dit autrement : assiste-t-on aux prémices d’un bouleversement similaire, d’un point de vue identitaire, à celui de la révolution sexuelle ? C’est la thèse esquissée dans un très intéressant article consacré aux bénéfices sociaux, personnels et professionnels du partage des données par les utilisateurs de réseaux communautaires et sociaux type « web 2.0« . « Au début, les gens avaient très peu d’inhibitions, et adoptaient des pratiques très risquées.

Ce qui n’a pas empêché la libération sexuelle d’avoir lieu, et de profiter, in fine, à l’ensemble de la société. Big Brother, un truc de vieux ? Jean-Marc Manach.