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Prométhéens

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Peter Thiel : notes secrètes du séminaire sur l’Antéchrist | Le Grand Continent. Le Grand Continent Fondateur de Palantir dont la fortune s’accroît chaque jour un peu plus à mesure que son influence sur la transformation profonde des États-Unis s’agrandit, Peter Thiel travaille avec minutie son image. Personnage public — il est l’auteur de plusieurs best-sellers, a prononcé un discours clef devant la convention républicaine de 2016 et a participé aux principaux podcasts conservateurs américains — il a toutefois choisi, contrairement par exemple à Elon Musk de ne pas saturer l’espace médiatique. Il s’écarte par ailleurs de la communication institutionnelle d’entreprise, réservée à Alex Karp ; si on le voit rarement monter à la tribune des grands forums du monde des affaires comme Davos, il ne manque pas une édition des rencontres de Bilderberg.

Ses prises de parole publiques en dehors de la Californie vont du dernier camp d’été du think tank d’Orbán à l’Oxford Union en passant par des séminaires plus confidentiels. Était-ce délibéré de la part de Thiel ? Accélérer le capitalisme pour sortir de l’humanité: les prophéties de Nick Land, mage des Lumières noires | Le Grand Continent. Avec Curtis Yarvin, Nick Land est l’une des figures intellectuelles majeures de la constellation néoréactionnaire. Entre mars et décembre 2012, dans une série d’articles intitulée The Dark Enlightenment, il propose sa propre interprétation des thèses de Yarvin (alors connu sous le pseudonyme Mencius Moldbug). Son texte, et en particulier le choix de la formule « dark Enlightenment », contribuent alors à donner un nouvel élan à la néoréaction sur Internet. Land occupe une position particulière au sein de la constellation néoréactionnaire. Cet ancien universitaire, philosophe à l’université de Warwick, était dans les années 1990 une figure de proue de la gauche intellectuelle d’avant-garde.

Land est surtout connu pour avoir théorisé l’accélérationnisme. Les textes que nous traduisons ici sont extraits des derniers articles de la série. Ils témoignent de la singularité de la position de Land au sein de la constellation néoréactionnaire — une forme d’adhésion par le dépassement. [Partie 4e] Le transhumanisme selon Peter Thiel : l’IA, Mars, la géopolitique | Le Grand Continent. Peter Thiel a une vision du monde très étrange — et aussi très monothématique. On sait qu’une idée fixe guide ses réflexions depuis vingt ans : nous vivons une crise de l’avenir. Face au journaliste du New York Times Ross Douthat, qui l’a longuement interrogé au cours d’un échange que nous traduisons et commentons ici, il en fait l’historique de manière cavalière : « Nous avons marché sur la lune en juillet 1969.

Woodstock a commencé trois semaines plus tard. Avec le recul, c’est à ce moment-là que le progrès s’est arrêté et que les hippies ont gagné. » Contrairement au fondateur d’OpenAI pour qui « le décollage a commencé », Thiel considère en effet que nous stagnons. Sur le continent européen, par exemple : « l’avenir est une idée d’un futur qui semble différent du présent : les trois seules options proposées en Europe sont l’écologie, la charia et l’État communiste totalitaire. » Que faire pour sortir de la stagnation ?

Oui. Je continue de croire globalement à la thèse de la stagnation. Oui… Au-delà de Musk : comment l’élite techno-césariste veut rebâtir l’Amérique | Le Grand Continent. Peter Thiel (1967), l’anticonformiste originel ; Elon Musk (1971), le « surhumain » ; Marc Andreessen (1971), le futuriste ; Palmer Luckey (1992), le cosplayer ; mais aussi J. D. Vance (1984), le vice-président des États-Unis d’Amérique. Des Appalaches aux plages nord-coréennes : la prophétie de Peter Thiel Nous sommes à Cleveland, dans l’Ohio, le 21 juillet 2016. Dans un discours de quelques minutes, Thiel aborde bien d’autres sujets. Avec un goût prononcé pour la provocation, il maîtrise à merveille un champ lexical et idéologique au cœur de l’identité agitée de l’investisseur californien : l’anticonformisme — contrarianism, en anglais. À peu près au même moment, l’une de ses nombreuses entreprises dont le nom est tiré de l’univers du Seigneur des Anneaux de Tolkien vient d’embaucher un jeune homme originaire de l’Ohio.

Bâtir est le verbe qui marque la nouvelle terre promise dessinée par l’argent et les rêves de Thiel. Bâtir comme un surhomme : dans les forges texanes d’Elon Musk.

Manifeste techno-optimiste

Curtis Yarvin, Trump et l’apocalypse : mythes, contradictions et mensonges (3ème partie de notre entretien fleuve) | Le Grand Continent. Ces dernières années, entre les baies vitrées de la Silicon Valley, un nouveau projet politique a pris forme. Porté par l’innovation numérique et les nouvelles technologies, il a été inspiré par une vision du futur et des théories politiques développées dans l’ombre. Dans notre dernier volume papier, L’Empire de l’ombre : guerre et terre au temps de l’IA, nous avons composé un dossier de textes inédits en français qui vous donneront accès à l’atelier de cette insurrection techno-césariste. Parmi ces textes canoniques encore largement méconnus figure le fameux « Manifeste formaliste », publié en 2007 sous pseudonyme par Curtis Yarvin.

Vingt ans après sa publication et alors que son influence sur les nouvelles élites américaines ne cesse de croître, nous avons proposé à cet intellectuel organique de la contre-révolution trumpiste de s’entretenir avec nous. Vous pouvez retrouver la première partie de l’entretien fleuve avec Curtis Yarvin ici et à ce lien la deuxième. Allez-y. Il était gêné. Curtis Yarvin : le grand entretien avec l’intellectuel organique de la contre-révolution trumpiste (1ère partie) | Le Grand Continent. Curtis Yarvin n’a pas toutes les réponses, mais quand on ne sait pas d’où commencer, abasourdis face aux énormités de l’administration Trump, la réponse est souvent : Curtis Yarvin. Après l’avoir largement commenté et traduit — avant la publication de son « Manifeste formaliste » dans le prochain volume papier de la revue à paraître le 17 avril — nous l’avons invité à passer plus de trois heures au cœur du Quartier latin, à la rédaction du Grand Continent.

Au cours de cet entretien fleuve, nous l’avons interrogé en cherchant à comprendre essentiellement deux choses : comment il explique son influence, le succès de ses théories — à plusieurs égards absolument radicales — au sein de la nouvelle administration américaine et en particulier auprès de la nouvelle élite qui cherche à disrupter l’État fédéral — il nous confie rencontrer plusieurs fois J. D. Vance — et pour quelles raisons le moment contre-révolutionnaire que traverse Washington arrive aujourd’hui avec autant de force.

Quoi ? Oui. «Se préparer à l’Empire» : Curtis Yarvin, prophète des Lumières noires | Le Grand Continent. Derrière des raisonnements historiques cavaliers et souvent incohérents, Curtis Yarvin imagine une société où les chefs d’entreprise du numérique règnent en maîtres absolus des destinées du monde, où les citoyens ordinaires sont dépossédés de leurs droits et où les individus jugés non productifs sont enfermés dans des caves, distraits par une réalité virtuelle. Le « techno-monarchisme » de Curtis Yarvin conduit à une justification du pouvoir sans limite des oligarques du numérique et de l’eugénisme au nom du bien commun. De tels raisonnements pourraient prêter à sourire si le vice-président des États-Unis J. D. Vance ne citait pas Curtis Yarvin comme une référence, et si ce dernier n’était pas au cœur d’une galaxie réactionnaire qui compte influer sur la future administration Trump, de Peter Thiel à Elon Musk, et faire encore plus basculer vers des politiques radicales un parti républicain que Yarvin a toujours considéré comme « progressiste ».

Nommez-en un. Marc Andreessen. C’est vrai. Pour un « technosolutionnisme » tempéré - AOC media. À l’Anthropocène, la technique est perçue comme un problème, responsable de la destruction en cours des écosystèmes. Et l’écologie politique de promouvoir le low tech, fantasme d’un monde passé illusoire. Mais à quoi sert la technique, à condition de repenser les rapports entre humains, non-humains et technologies et nos priorités politico-économiques, sinon à trouver des solutions ?

Car sans innovation de rupture, l’humanité court à sa perte. Sur Staten Island, au sud de l’île de Manhattan, s’étend un parc en cours d’aménagement dont la construction, débutée en 2008, devrait se poursuivre jusqu’à la fin des années 2030. La création de ce parc a été abondamment commentée. À Fresh Kills, on est loin d’un retour à un état originel du site. Les enseignements de cet aménagement ne sont pas difficiles à tirer.

Technique : des pans entiers de l’élite intellectuelle française frémissent à l’évocation de ce terme, porteur selon eux de toutes les dérives de l’Anthropocène. Antoine Picon. Accélérationnisme efficace. L'accélérationnisme efficace[1],[2], souvent abrégé en « e/acc », est un mouvement philosophique techno-utopique fondé sur l'idée de maximiser le progrès technologique pour atteindre une singularité techno-capitaliste. Il vise à accélérer le développement de l'intelligence artificielle générale (IAG) afin d'augmenter la consommation d'énergie de la civilisation humaine et de propager la vie dans tout l'univers. Ses partisans s'opposent à toute forme de réglementation de l'IAG, préférant un libre marché décentralisé. Contrairement à d'autres mouvements tels que l'altruisme efficace et la décroissance, l'accélérationnisme efficace embrasse le progrès technologique, la consommation d'énergie et le capitalisme.

Il considère les risques existentiels liés à l'IAG comme négligeables et met en avant le potentiel transformateur de la technologie. L'accélérationnisme efficace, combinaison d'« altruisme efficace » et d'« accélérationnisme »[3], est un mouvement fondamentalement techno-optimiste. L’énergie nucléaire et la transition énergétique: défis et solutions. Suite à l’accident nucléaire de Fukushima en 2011, l’Allemagne a décidé de fermer ses centrales nucléaires et de se tourner vers les énergies renouvelables. Que pensez- vous de cette transition énergétique? François Tibi: L’aspect le plus important de la transition énergétique, c’est sa stratégie de mise en oeuvre. Si nous souhaitons atteindre l’objectif zéro net d’ici 2050 en Europe, nous devons trouver une alternative au charbon et réduire les émissions de carbone. Pour cela, il faut un plan crédible. Dans l’idéal, si nous avions un tel plan qui ne nécessite pas le nucléaire à long terme, nous pourrions le mettre en oeuvre et fermer les centrales nucléaires avant la fin de leur durée de vie technique.

Je considère toutefois que la fermeture des centrales nucléaires sans planification crédible à long terme représente un problème de taille, notamment en raison de l’utilisation accrue des combustibles fossiles. La transition vers les énergies renouvelables est-elle vraiment réaliste? Moving On from the Anthropocene - The Breakthrough Journal.

By Leigh Phillips The decision of geologists to decline formal recognition of the Anthropocene as an epoch, with a start date in the 1950s, has led to a furious backlash in some quarters. In March of this year, after some 15 years of deliberation by the Anthropocene Working Group (AWG), the Subcommission on Quaternary Stratigraphy voted to reject its proposal to alter the Geological Time Scale (GTS) and recognize the Anthropocene as an epoch. In response to the decision, soil scientist Johan Rockström—also the head of the renowned Potsdam Institute for Climate Impact Research and one of the originators of the concept of planetary boundaries—went so far as to denounce the entire discipline of geology.

“Big Mistake,” he said, posting on Twitter/X. “But geologists have often found themselves on the wrong side of scientific evidence, e.g., on Anthropogenic climate change.” Ouch. Within the AWG itself, there were opponents of recognition of the Anthropocene as an epoch within the GTS. Parasols géants et blanchiment du ciel : de fausses bonnes idées pour le climat. L’inquiétude quant au changement climatique grandit et fait malheureusement naître des projets aussi grandioses qu’alarmants. La géoingénierie, c’est-à-dire les interventions à l’échelle de la planète entière grâce à la technologie, s’avère fertile en idées mais malgré tout controversée.

Si la Terre se réchauffe, c’est qu’elle reçoit plus d’énergie du Soleil qu’elle n’en émet vers l’espace : on dit qu’elle n’est plus à « l’équilibre radiatif ». D’après le GIEC, cette situation est sans aucun doute possible la conséquence de l’accumulation dans l’atmosphère des gaz à effet de serre émis par l’humanité depuis le début de l’ère industrielle. Pour réduire le déséquilibre énergétique du système Terre, nommé forçage radiatif, la géoingénierie propose, par exemple, de limiter le rayonnement solaire frappant la Terre ou d’en renvoyer plus vers l’espace. Pour répondre à cette question, appliquons à ces deux projets une grille d’analyse générale d’une grande efficacité. Quelle conclusion ? Stewart Brand, pour une écologie pragmatique | Les Inrocks.

Gourou de la contre-culture américaine et pionnier de l’écologie politique depuis les années 1960, le prospectiviste Stewart Brand propose dans son nouvel essai une réflexion écologique invitant à mettre l’ingénierie au cœur d’une politique libérée de quelques tabous. Un pragmatisme qui risque de faire débat. Pionnier de l’écologie dès les années 60 aux Etats-Unis, figure historique de la cyberculture, auteur d’un monument de la contre-culture, le Whole Earth Catalog – un recueil encyclopédique d’outils et de textes visant à rendre la technologie disponible à tous ceux qui désirent créer des communautés autonomes -, mais aussi du Whole Earth Magazine, Stewart Brand fait figure d’exception dans le paysage intellectuel américain. Manifeste en faveur de l’ingénierie Son approche de la crise climatique et des questions environnementales, qu’il explicite en profondeur au fil de longs raisonnements, prend ici à rebrousse-poil les approches dominantes en cours chez les écologistes.

Stewart Brand, le hippie technophile qui se prenait pour Dieu. À 76 ans, Stewart Brand, superstar américaine de la prospective, est toujours vert. Dans son dernier ouvrage, Discipline pour la planète Terre : vers une écologie des solutions (Tristram, 2014), le gourou de la contre-culture des seventies appelle à accepter les solutions offertes par le nucléaire, les OGM et la géo-ingénierie. Une vision sulfureuse de l’écologie qui fait polémique. Un pionnier de l’écologie politique Stewart Brand aime faire état de son pedigree écolo. Né en 1938 dans l’Illinois, il fait à l’âge de 10 ans le serment solennel, « en tant qu’Américain, de sauver et loyalement défendre les ressources naturelles de [son] pays contre l’épuisement – son air, son sol, ses minéraux ; ses forêts, ses eaux, et sa vie sauvage ». Convaincu de la responsabilité humaine dans l’état de la planète, il milite depuis les années 1960 pour éveiller les consciences. Un scientifique pragmatique Diplômé en biologie à Stanford, Brand se spécialise en écologie et évolution.

Un apôtre du long terme. NO MORE SECONDHAND GOD AND OTHER WRITINGS : R. BUCKMINSTER FULLER : Free Download, Borrow, and Streaming. Skip to main content We will keep fighting for all libraries - stand with us! Whole Earth Catalog Index. Anthropocene Institute - Keeping the Planet Cool! The Breakthrough Institute | Homepage. Tellus Institute - For a Great Transition. Écomodernisme : des fous furieux veulent « piloter » la planète - Greenwashing Economy. FRANÇAIS — An ECOMODERNIST MANIFESTO. #ACCELERATE MANIFESTO for an Accelerationist Politics.

Natural Capital Protocol – Capitals Coalition.