Collèges à Grenoble : en 2020, l’explosion ? Depuis 2 ans, le collectif grenoblois “Écoles et collèges de proximité” tente d’alerter le conseil départemental sur l’augmentation rapide du nombre de collégiens, étude chiffrée et détaillée à l’appui.
En place depuis 9 mois, la nouvelle équipe de Jean-Pierre Barbier traîne à ouvrir le dossier et semble se refuser à envisager la construction d’un nouveau bâtiment. Derrière cette inaction, l’idée confortable de privilégier un bricolage de la sectorisation des établissements. Sur les collèges grenoblois, le conseil départemental “navigue à vue”. Ce n’est pas la parole d’un élu d’opposition, mais bien le sentiment d’une source interne des services. De quoi inquiéter le collectif grenoblois “Écoles et collège de proximité”. Cette étude n’est pas le fruit d’experts, mais de citoyens qui le disent eux-mêmes sur leur blog : “Nous ne sommes pas démographes”.
Il faut dire que la prospective prend en compte de multiples facteurs. L’interpellation permanente Débordement communal Le tabou Europole. Lignes du Front. Le Front National est un parti politique apparemment centralisé avec ses cadres dirigeants, son organisation interne… et ses problèmes.
Qu’est-ce qui se cache derrière les éléments de façade ? La ligne Jean-Marie Le Pen a t-elle vraiment disparu ? Des conflits internes ont éclaté au grand jour, comme à Echirolles, tandis que d’autres sont passés sous silence. “J’ai déchiré ma carte d’adhérent, et je lui ai jeté à la tête”. L’histoire est racontée par Christophe Chagnon, élu au conseil municipal d’Echirolles. Le groupe “Échirolles Fait Front” (ÉFF) créé par les deux sécessionnistes ? Alexandre Gabriac était secrétaire du FN jeunesse Rhône-Alpes.
Les sources de dissensions Cette fracture échirolloise n’est pas qu’une anecdote. Autre point d’agacement qui revient souvent pour ce groupe à droite du Front National, le cas de Florian Philippot qui “n’a pas une conception charnelle de la France”. Les couacs de la fusion des universités. Les trois universités grenobloises ne sont plus qu’une, l’Université Grenoble Alpes (UGA) depuis début janvier.
Une fusion « à marche forcée », selon certains, qui produit ses couacs et ses bizarreries. Que doit mettre à plat une expertise qui va coûter 80.000 euros à l’UGA. Le 7 janvier dernier, Lise Dumasy devient présidente de l’Université Grenoble Alpes (UGA) suite à la fusion des trois grandes universités grenobloises. Le symbole est grand.
C’est une femme élue à un haut niveau de responsabilité, et en plus de ça, qui nous vient des sciences humaines et sociales. Mais profitez-en, ça ne durera pas. Trois administrations séparées qui se regroupent, un défi de taille, qui a généré naturellement du stress, des tensions et autres désorganisations. Oppositions en interne “Cette fusion s’est faite sur 6 mois, à marche forcée”, estime une syndicaliste de l’UGA. De ce fait, la DGS estimait lors de notre entretien être “très à l’écoute” du personnel. Une psychologue du travail à l’université. Danse de manif’