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La contagion des idées d'extrême-droite sur les forums et réseaux sociaux.

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Alt-right : “Sur Internet, une contagion d’idées extrêmes est en cours” - Médias / Net. Les mots ne sont pas anodins. Après les événements tragiques de Charlottesville au mois d’août, des chercheurs et journalistes ont contesté l’utilisation du terme « alt-right » pour qualifier le groupe d’extrémistes de droite qui arboraient bon nombre de signes confédérés et néo-nazis lors des manifestations.

Utiliser le terme « alt-right » (« droite alternative »), tel que ses membres s’autoproclament, risque de masquer leur filiation aux idéologies sudistes, néo-nazies et suprémacistes blanches. Et d’entretenir le flou autour d’un concept qui, apparu au début de la décennie, reste flou, voire inconnu pour beaucoup de monde. C’est justement en analysant son vocabulaire que le chercheur écossais Tim Squirrel a essayé de mieux circonscrire l’alt-right.

Ce congrégat d’activistes droitiers extrémistes, de plus en plus visible et vocal, ne doit plus être ignoré, explique-t-il, dans un article pour le site américain Quartz. “L’identité de l’alt-right est encore en formation” Néo-nazis et nationalistes utilisent Google+ - extrémisme et réseaux sociaux. Nationalistes et trolls néo-nazis se rassemblent sur Google+ depuis qu’ils ne trouvent plus asile sur Facebook et Twitter. Ces derniers avaient durci leurs règles contre les propos extrémistes depuis l’épisode dramatique de Charlottesville en Virginie l’été dernier. Alors que Facebook et Twitter se sont montrés intransigeants sur les propos antisémites et racistes, selon le Guardian, des groupuscules d'extrême droite ont trouvé une brèche sur Google +, selon The Hill.

Une tendance qui remonte à l’été dernier. Lors d’une manifestation de l’extrême-droite américaine, du Ku Klux Klan aux néo-nazis, dans la ville de Charlottesville, l’un des membres de ces groupes a foncé dans la foule d’opposants. Le bilan est d’un mort et de 19 blessés. À la suite de cet événement, des propos racistes et antisémites avaient été partagés sur Facebook et Twitter. Ces groupes regroupent de quelques centaines à quelques milliers de membres et fonctionnent comme sur Facebook.