background preloader

Politique

Facebook Twitter

Ni étatisme de droite, ni étatisme de gauche, libéralisme ! Par T. Matique Comme à chaque élection à deux tours, les alliances et mésalliances prennent le pas sur le fond politique déjà inexistant et révèlent la seule idée bien ficelée, celle du plan de carrière. Tout le monde sort sa calculette, fait ses pronostics et, dans des ni-ni de communication, le qui est qui disparaît. Le FN en devient une sorte de parti hybride, un fourre-tout politique arrangeant pour tous, y compris pour le parti lui-même. Pourtant, la politique du FN est sans ambiguïté sur ses orientations à gauche de la gauche.

Elle précise qu’« il faut l’autorité d’un État sûr de lui et partout et qu’il faut remettre le collectif au centre de nos valeurs » en affirmant « nous rétablirons en tout domaine l’autorité de l’État de l’école à la rue, de la banque à la grande distribution ». Si le vote FN est un vote d’adhésion et d’enracinement, comme le prétend Philippot, ce n’est pas un « front républicain » dénué de sens qui détournera les électeurs de ce parti. À bon entendeur… Le FN, parti "hard left" J'ai assisté récemment à Londres à un discours de Nigel Farage, leader du UKIP, un parti de droite populiste qui milite pour le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne et la restriction des flux migratoires.

Le UKIP est parfois assimilé aux mouvements d'extrême droite européens. Or, la première chose que l'on constate en écoutant Farage, c'est que les Anglais, fidèles à leur histoire, n'arrivent pas à être extrémistes. Aucun aboiement, aucune vitupération, aucune haine. Ancien courtier de la City et "free-marketer" assumé, pilote d'avion à ses heures, parapluie sous le bras et chapeau sur la tête, Farage est un "good old chap" réactionnaire et excentrique, quintessence de l'Angleterre de Mary Poppins. Il n'est donc pas étonnant que Farage observe sans grande sympathie le Front national, avec lequel il affirme ne rechercher aucune alliance. Hard left : voilà la vérité du Front national, champion de l' "État fort", des services publics à gogo et de l'antimondialisation.

Quand le retour en force du mot réactionnaire trahit les fantasmes de la gauche. Atlantico : De quoi le retour en force du mot "réactionnaire", utilisé jusqu'au sein du gouvernement, est-il le symptôme ? Stéphane Courtois : Le retour en force du mot réactionnaire vient, selon moi, du fait que, face à des manifestations, en particulier celles de la Manif pour tous, c'est-à-dire de familles avec enfants particulièrement calmes, la gauche ne peut plus utiliser les termes habituels tels qu'ils étaient usés par les communistes, les gauchistes et le Parti socialiste depuis des dizaines d'années, notamment le terme de "fascistes".

Dans la sémantique, ils sont donc obligés de revenir en arrière, quasiment au niveau de la Révolution française. La gauche est bien embêtée car évidement, si ces manifestation étaient menées par des gens profondément violents, racistes, antisémites, elle pourrait facilement les traiter de "fascistes" voire de contre-révolutionnaires. Mais ce n'est pas le cas. Il faut donc trouver une autre terminologie. Valls / Dieudonné : d’un facho l’autre… Tout semble avoir tellement tourné à la farce depuis un an, qu’il y a sans doute une logique à ce que ce gouvernement fasse désormais d’un comique l’ennemi public numéro 1. En somme, le nœud de l’intrigue, qui produit depuis plusieurs mois dans les médias français des sagas tellement grotesques et des trémolos si solennels, est en réalité dramatiquement simple. À chaque fois, le gouvernement orchestre et, dans leur grande majorité, les médias jouent la partition. Durant la manif pour tous, les ligues des années 30 faisaient trembler le pavé parisien.

Accidentellement tué d’un coup de poing dans une rixe, le jeune militant Clément Méric devenait le martyr du retour sanglant des chemises brunes. Lorsqu’on analyse froidement la situation, toutes les « affaires » évoquées précédemment paraissent liées les unes aux autres et relever d’une même stratégie dont l’objectif est moins de sauver la France d’un quelconque péril brun, qu’un gouvernement ou des hommes aux abois. Recul des mises en chantier et des permis de construire en 2013.

PARIS (Reuters) - Un total de 331.900 logements ont été mis en chantier en 2013 en France, soit 4,2% de moins qu'en 2012 et bien loin de l'objectif de 500.000 logements neufs construits annuellement fixé par le gouvernement. Les données publiées mardi par le ministère de l'Ecologie et du Développement durable font apparaître en outre une chute de 12,6% des permis de construire, à 432.885, l'an passé.

Le recul est de 12,3% pour la construction neuve, qui représente 87% du total. La baisse des mises en chantier a affecté surtout les logements individuels (-8,1%), alors que celles des logements collectifs ont stagné (-0,1%). Les chiffres pour décembre traduisent une évolution toujours en baisse, mais à un rythme moindre que les mois précédents. En données corrigées des variations saisonnières, le nombre de permis de construire a reculé de 4,5% sur les trois mois lissés à fin décembre et celui des logements commencés de 5,1%. Yann Le Guernigou et Jean-Baptiste Vey. Davos : les inégalités n’ont jamais autant diminué ; ce qu'il reste à faire.

Atlantico : Quel constat en matière d'inégalités de revenu les organisateurs du forum économique mondial dressent-ils et quelles pistes de réflexion avancent-ils ? Nicolas Goetzmann : Le constat de Davos, appuyé par la recherche effectuée par Oxfam, est que les 85 personnes les plus riches du monde concentrent autant de richesse que les 3.5 milliards de personnes les plus pauvres, soit 50 % de la population mondiale.

C’est aussi le constat que la très grande partie des revenus ont été capté par les 1 % les plus riches depuis 30 ans. Cette situation de concentration extrême est la base de la conclusion de Davos, qui rejoint la déclaration d’Obama « les inégalités sont le plus grand défi de notre temps » ; il s’agit désormais de la priorité des priorités. Mais il me semble que cette vision du monde, à travers le prisme des inégalités, est profondément viciée. Quand il est question d'inégalités, de quoi parle-t-on au juste ? Que sait-on des mécanismes à l'origine des inégalités ?

Histoire de la petite poule. Ronald Reagan, président des Etats-Unis, qui a su à partir de 1980 sortir son pays de l’enlisement et du déclin, avait écrit plusieurs années avant d’être candidat une petite fable. Elle expliquait très simplement la situation dans laquelle se trouvait l’économie américaine. Il était une petite poule rousse qui grattait le sol de la basse-cour à la recherche de quelques grains de blé. Elle appela ses voisins et leur dit : « Si nous semons ce blé, nous aurons du pain.» « Qui veut m’aider à le semer ?

« Qui va m’aider à moissonner mon blé ? Enfin arriva le moment de faire cuire le pain. « Qui va m’aider à le cuire ? Elle les montra à ses voisins, et tous en voulurent une part ! Vint un fonctionnaire. « Tu ne dois pas en vouloir trop », dit-il à la petite poule. « Mais j’ai gagné mon pain », répondit-elle. « C’est vrai, dit le fonctionnaire. C’est très exactement ce qui se produit en France, où on nous explique que « la France ne s’en sort pas si mal que cela, grâce à son modèle social ». Les méthodes communistes de gestion du logement ont-elles fait leurs preuves. Atlantico : Vous semble-t-il légitime que l'État se donne pour mission la gestion d'un parc immobilier devant accueillir les plus modestes ? Est-ce son rôle naturel et cela peut-il être efficace ? Vincent Bénard : Ce serait légitime si cela avait la plus petite espérance de se montrer efficace.

Or, cela est impossible. Quand bien même une offre subventionnée de logement public serait gérée honnêtement – et de nombreux scandales d’attributions privilégiées ou de gestion sulfureuse d’offices HLM nous ont montré que cet idéal est loin d’être atteint – elle ne pourrait pas engendrer plus d’avantages que d’inconvénients. Pour faire simple, en proposant des logements en-dessous du prix du marché, le système du logement social engendre nécessairement une demande supérieure à l’offre. La version française du DALO n’est évidemment pas si extrême, le législateur n’étant pas stupide. Là encore, un État tente de corriger par le bâton l’ineptie d’un système qu’il a lui même créé. Le résultat ? Retraites : pourquoi la jeunesse devrait se révolter.

Si la jeunesse s’attend à un départ à la retraite à 70 ans, et en conservant les paramètres actuels du régime général, le rendement qu’elle peut attendre de son investissement est nul. En particulier, la pension que recevra un homme sera deux fois moindre que la rente qu’il aurait obtenue en prêtant ses cotisations à l’État.Par Acrithène. Un sondage récent mené par l’Ifop montre que 48% des jeunes de moins de 25 ans s’attendent à partir à la retraite après 70 ans. Est-ce crédible, et quelles sont les conséquences financières ?

Commençons par un petit rappel comptable. Les recettes du système par répartition sont égales à la cotisation moyenne par salarié multipliée par le nombre de salariés. Les dépenses sont égales à la pension moyenne multipliée par le nombre de retraités. Cotisation moyenne x Actifs Occupés = Pension moyenne x Retraités On peut blablater longtemps sur l’équité, mais la vérité comptable est aussi basique. L’hypothèse du départ à 70 ans La réponse est oui. Résumons. L'argent fait le bonheur, ou pas (mais peut-être que si) Cette fois-ci, c'est sûr, l'argent fait le bonheur. The Atlantic résume ainsi l'étude des économistes Betsey Stevenson et Justin Wolfers, qui affirment qu'il y a un lien robuste entre revenus et bien-être, y compris chez les très riches (autrement dit, il n'y aurait pas un point de richesse à partir duquel de l'argent en plus ne fait pas du bonheur en plus).

L’étude peut se résumer à deux graphiques. Le premier montre que les foyers opulents estiment tirer plus de satisfaction dans la vie. Et le second compare plusieurs pays. Ça vous dit quelque chose? Et personne n'est d'accord: Tout dépend des valeurs qui sont importantes à nos yeux Dans cet article de mai 2012 The Atlantic (qui, comme nous, traite un peu la question de façon monomaniaque), le journaliste Derek Thompson s’est penché sur le Better Life Index développé par l’OCDE. Cette sympathique expérience ne conclut sur rien de probant, puisque le bonheur dépend de ce qu'on désire. Prenez donc un billet d’avion. L’économie du bon sens (4) : La croissance économique, pour quoi faire ? Il est courant d’entendre la question suivante : « Au fond, pourquoi nous casse-t-on les pieds avec la sacro-sainte croissance ? Pourquoi la vie politique semble-t-elle tourner toute entière autour de la croissance ?

». Voyons pourquoi la croissance est importante, et pourquoi ses adversaires se trompent. Par Vincent Bénard. Il est courant d’entendre la question suivante : « Au fond, pourquoi nous casse-t-on les pieds avec la sacro-sainte croissance ? Comment définir la croissance ? La définition la plus commune de la croissance est la suivante (wikipedia) : La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée.

L’encyclopédie collaborative poursuit ainsi : En pratique, l’indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou PIB. Bof, bof… Cette définition synthétique est insuffisante et doit être complétée. Croissance par usage amélioré des ressources —Sur le web. Aux abois, l’État instaure la dictature fiscale… Et si on essayait plutôt l’impôt raisonnable ? Lutter contre la fraude par une augmentation sans précédent de la répression est voué à l’échec, tant au plan fiscal que du point de vue économique.

Par Vincent Bénard. Le 17 septembre 2013, l’assemblée a voté une loi de répression fiscale (presse) qui nous fait définitivement quitter l’orbite des États de droit, dont nous étions déjà bien excentrés. Ironie du sort, c’est un 17 septembre, en 1793, que fut votée la loi des « suspects », qui fit entrer la révolution dans sa plus grande phase de terreur. La nouvelle loi n’est pas sans présenter quelques analogies, toutes proportions gardées, car c’est bien de terreur fiscale dont il sera question. Ce texte prévoit en effet, entre autres, que le contribuable qui aura utilisé un montage fiscal pourtant prévu par la loi pourra bien plus facilement qu’auparavant voir son montage requalifié en « abus de droit », plaçant le contribuable en situation d’insécurité juridique maximale, quasiment présumé coupable par l’administration fiscale.

Gestion des finances publiques, peut-on faire confiance aux socialistes ? La saine gestion des finances publiques et le retour à l’équilibre budgétaire au plus tôt s’est imposé comme le sujet clef de la campagne pour les français. Au vu de leur historique, peut-on croire aux promesses faites par les socialistes sur ce sujet ? Retour sur l’exemple de la « cagnotte fiscale » pour voir comment ils ont agi dans le passé.

L’auteur de cet article a choisi de rester anonyme. À partir de 1998, l’économie française a engrangé un taux de croissance très supérieur aux prévisions initiales de Bercy (3% au lieu de 2% sur un an). L’ « affaire de la cagnotte » dura pendant près d’un an. Manque de transparence et chiffrage de l’excédent. La première difficulté fut celle de chiffrer avec exactitude le montant de cet excédent de recettes fiscales. Le 9 février 2000, Sautter dévoila dans l’hémicycle de l’Assemblée le montant de l’excédent : 30,7 milliards de francs.

Le PS se laisse aller au concours d’idées La cagnotte dilapidée Furent donc prévus : —-Notes : Frédéric Bizard: Refonder le modèle social français: pourquoi? comment? Risque d'implosion financière de notre système de retraites, chômage au plus haut historique et endémique depuis 30 ans, assurance maladie en déficit chronique depuis 25 ans, une pauvreté chez les jeunes en hausse, tous ces sujets ont comme racine commune l'inadéquation et l'archaïsme de notre modèle social face aux enjeux du XXIe siècle. Par crainte d'en payer le prix politique et par absence d'un projet alternatif crédible, aucun gouvernement ne s'est véritablement attelé jusqu'à maintenant à le remettre en cause. Pourtant, l'état très détérioré de la France sur le plan économique et social place la refondation de notre modèle social en situation d'extrême urgence. C'est la raison pour laquelle l'Institut Thomas More publie aujourd'hui un rapport sur le sujet, dont voici les principaux points (rapport complet à télécharger en fin d'article).

Un modèle social en crise et dans l'impasse On observe une triple crise du modèle: d'abord une crise d'efficacité. Bienvenue en République des minorités. Il y a un paradoxe étonnant dans ces débats sur le « mariage pour tous ». Alors que l’on s’écharpe joyeusement, que l’on crie au coup d’État d’un côté, et à la « radicalisation » de l’autre, une constante demeure dans les deux camps : faire sa profession de foi en la République. Barjot, comme Désir, ne cessent de l’invoquer à tout-va, tout en tentant de faire passer l’adversaire pour « antirépublicain ». La question ne porte donc plus sur le fait de savoir ce qui est vrai ou faux, mais sur ce qui est républicain ou ne l’est pas, comme si c’était là l’objet du débat ! En attendant, le fond, lui, reste d’une rare pauvreté.

La Révolution de 1789 a mis à terre la notion de pouvoir de « droit divin », mais ses continuateurs veulent aller plus loin, en enterrant aussi le « droit », et « le divin ». Quant au droit, il a beaucoup décliné, jadis discipline reine, objet d’une science exigeante. La gauche, fut la mère de la collaboration! Comment la société produit des métiers «inutiles» L'affaire du bijoutier de Nice. Economie: le chagrin des classes moyennes. La grande pauvreté recule nettement dans le monde. La mondialisation «ultra heureuse» selon Jean-Claude Trichet. La France s'installe dans la croissance faible. La dette de l'État français. Pourquoi il est absurde de considérer que les riches font le malheur des pauvres. Déficit, les gouvernement les plus responsables. « Il n’y a pas de repas gratuit » Le gouvernement aura-t-il le courage de corriger les inégalités face à l’impôt ?

Première baisse depuis 6 ans du nombre d'arrêts maladie des fonctionnaires - Emploi. Le Parlement s'apprête à voter une loi liberticide sans précédent. Complémentaires santé, le scandale!