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E-Reputation et Digital Influence : faut-il vraiment écouter tout le web ? Ce mercredi 2 novembre, au salon SEMO, lors d’une présentation d’un logiciel de veille stratégique, j’ai été frappé par cette volonté d’écouter tout le web.

E-Reputation et Digital Influence : faut-il vraiment écouter tout le web ?

Graphiques à l’appui sur des thèmes phares de l’actualité, on nous présentait le poids énorme de ce qui se dit sur Internet. A coup de millions de contenus détectés, les chiffres sont étourdissants. Argument de vente ? Véritable intérêt à suivre tout ce qui se dit ? A suivre des courbes ne prenant en compte que les aspects qualitatifs ? Avant toute chose, il est bon de rappeler que les outils de veille sont intéressants et que ces logiciels qui disent écouter “tout” le web (mais qui peut vraiment écouter tout le web ?) Mais est-il pertinent de surveiller tout le buzz, ce vaste maelstrom constamment en mouvement ?

C’est d’autant plus vrai quand on cherche à appliquer les valeurs du web dans une stratégie de communication 2.0 : transparence, engagement de la conversation, relation personnalisée, one-to-one, etc. E-Réputation : le CV est mort, vivent les réseaux sociaux. Ce livre collectif se veut résolument simple, sans barbarisme, avec une présentation aérée agrémenté de croquis, qui apportent une lumière décalée aux propos.

E-Réputation : le CV est mort, vivent les réseaux sociaux

De nombreux chiffres permettent de se rendre compte d’un coup d’œil de la place prise depuis peu par les réseaux sociaux et de prendre conscience des bénéfices, qu’on peut en attendre, à condition d’être guidé, étape par étape. De quoi permettre de mettre sur les rails une population plus ou moins novice, mais aussi apporter des éclairages utiles à ceux qui sont déjà très actifs sur Linkedin ou sur Twitter, mais qui n’ont jamais pris de recul sur leur démarche. Les principaux réseaux décryptés sont Facebook, Twitter, Google +, Linkedin, Viadéo ainsi que la plateforme DoYouBuzz. Des outils plus pointus sont aussi mentionnés, comme BranchOut, Seesmic ou Hootsuite, pour ceux qui veulent passer à la vitesse supérieure ou gérer un grand nombre de contacts.

Il s’agit aussi d’être acteur. Reputation 2.0 : Un patron peut-il et doit-il bloguer librement. En septembre 2011, Jean-Bernard Levy, PDG du groupe français de communication et de divertissement Vivendi, s’est lancé dans l’aventure des réseaux sociaux en ouvrant un blog personnel . Bien qu’il soit oint de la bénédiction corporate de l’entreprise, l’initiative n’en est pas moins intéressante puisqu’aucun de ses homologues du CAC 40 n’a jamais accompli jusqu’à aujourd’hui la moindre incursion dans la blogosphère.

A l’heure où les questions de l’identité numérique et de la présence en ligne sont désormais d’incontournables critères constitutifs de la réputation globale d’un individu, la démarche entreprise par Jean-Bernard Lévy marque-t-elle l’amorce d’un virage dans la communication des patrons plus généralement adeptes de la traditionnelle conférence de presse, de la tribune encadrée dans un journal reconnu, voire de l’ascèse médiatique pour les plus discrets d’entre eux ? Avec ou sans eux, la conversation est déjà active Loin des yeux, loin du blog Et si un président bloguait ?