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Le cerveau

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COMA : Une nouvelle technique pour mesurer la conscience › Sénégal. Une nouvelle étude menée par une équipe internationale de chercheurs en neurosciences, dont ceux du Coma Science Group de l’Université de Liège, montre que le niveau de conscience peut être évalué objectivement par une mesure de la complexité de la réponse du cerveau à une impulsion magnétique. Les expériences, présentées cette semaine dans la revue Science Translational Medicine, apportent un éclairage nouveau sur les corrélats neuronaux de l’expérience consciente et ouvrent la possibilité de détecter la conscience même chez des patients qui récupèrent du coma.

Dans la pratique clinique, la conscience est évaluée en fonction de la capacité d’un sujet à répondre à des stimuli et des commandes telles que « serrer la main » ou « ouvrir les yeux ». Cependant, beaucoup de patients cérébro-lésés peuvent être conscients, mais incapable de répondre, tout simplement parce qu’ils sont incapables de traiter et de comprendre des commandes ou parce qu’ils sont complètement paralysés. Google+ on. Perception du temps : comment jouer un tour à votre cerveau pour que les journées passent moins vite. SCIENCE - On a tous rêvé de pouvoir allonger nos journées, faute de temps pour faire tout ce qu'on avait prévu. Seulement les journées durent 24 heures et ce n'est pas prêt de changer. Or, le temps paraît bien plus long à certains moments. Rappelez-vous par exemple d'une semaine de votre vie qui a semblé durer un mois. Dans ce cas, il se pourrait bien que vous étiez concentré dans une ou plusieurs activités qui canalisaient toute votre attention.

En reprenant le travail de neurologues, Belle Beth Cooper du site Life Hacker explique que le temps ralentit lorsque l'on se focalise avec intensité sur une tâche. Plusieurs expériences disponibles dans le diaporama ci-dessous peuvent ainsi accentuer cet effet. A la différence de nos 5 sens, le temps ne se ressent pas mais il se perçoit. Cela s'explique aussi par l'implication de diverses zones du cerveau dans ce processus. Passer l'aspirateur ou prendre une douche semble se dérouler rapidement. Loading Slideshow. L’ « erreur » qui rapproche le WikiLeaks party de l’extrême droite australienne. La fin des recherches débiles sur le cerveau. Temps de lecture: 6 min L'attaque en règle des neurosciences, autrefois réservée aux petits cercles du commentariat scientifique, a touché le grand public. Au début du mois de juin, Sally Satel (contributrice à Slate) et Scott O. Lilienfeld co-signaient Brainwashed: The Seductive Appeal of Mindless Neuroscience, une charge extrêmement bien documentée contre la pensée «neurocentrique» et ses loufoqueries.

Nous vivons à une époque dangereuse, préviennent-ils dans leur introduction. «Des médias crédules, des entrepreneurs malins et, parfois, des neuroscientifiques à l'enthousiasme un peu trop débordant exagèrent l'aptitude de l'imagerie cérébrale à révéler le contenu de nos esprits, exaltent la physiologie cérébrale comme étant le niveau d'explication le plus pertinent pour comprendre nos comportements et se ruent sur des recherches scientifiques encore balbutiantes, bien qu'impressionnantes, pour les utiliser à des fins commerciales ou judiciaires». «Le cerveau n'est pas l'esprit» Charlatans. Sommes-nous câblés pour argumenter. Par Rémi Sussan le 27/06/12 | 14 commentaires | 2,483 lectures | Impression Cette irrationalité inhérente à l’esprit humain, dont nous avons déjà présenté plusieurs aspects dans nos colonnes, d’où vient-elle ?

Si la raison a été réellement développée pour nous permettre de résoudre des problèmes complexes, elle aurait dû se montrer plus efficace. C’est le lièvre que soulève un article du New Scientist (réservé aux abonnés, mais ses sources sont disponibles en ligne). La réponse la plus évidente est que la raison n’a pas pour but de trouver des solutions. Le raisonnement sert-il d’abord à convaincre ? Fondamentalement, nous explique-t-on, l’homme est un animal social dont l’intelligence a évolué au sein d’un groupe. Nos fonctions mentales les plus évoluées, comme le langage, ne sont peut-être pas apparues pour gérer directement les difficultés matérielles de l’environnement, mais plutôt comme moyen de faciliter la communication à l’intérieur de la tribu.

Des biais innés ? Rémi Sussan. Le cerveau, objet technologique (2/8) : Le plus complexe non-ordinateur du monde. Par Rémi Sussan le 13/01/09 | 10 commentaires | 13,066 lectures | Impression On imagine trop souvent le cerveau comme l’organe central supervisant le corps entier. Un organe enfermé dans une boite (crânienne), recevant des nouvelles du monde via les sens et communiquant ses dictats au corps (qui n’est pour lui qu’un appendice secondaire, mais bien utile) pour effectuer des actions.

Dans une perspective informatique, le cerveau serait le processeur qui est capable à tout moment de consulter sa mémoire, tandis que les organes sensoriels sont les périphériques d’entrée et le corps dans son ensemble le périphérique de sortie. Qu’est-ce qui, dans cette description, correspond à la réalité biologique ? Le mystère de l’incarnation D’abord, finissons-en avec la machine à penser enfermée dans une boite. Un autre exemple particulièrement éclairant est issu des recherches d’Umberto Castiello (.pdf), professeur de psychologie à l’université de Padoue.

Les exemples de ce genre sont multiples. Le cerveau, objet technologique (3/8) : Deux cerveaux pour une décision. Par Rémi Sussan le 20/01/09 | 15 commentaires | 8,455 lectures | Impression C’est la crise. Le patient château de cartes élaboré au fil des dernières années par les institutions financières s’est effondré d’un seul coup. Une occasion – de plus – pour constater les limites de la croyance en l’homo economicus, animal rationnel qui sait en toutes circonstances choisir ses options en fonction de son intérêt bien compris.

Nous avons vu que le cerveau humain ne correspondait guère à un ordinateur de type PC, en ce qui concernait les entrées-sorties ou la mémoire… Un coup d’oeil sur la manière dont il prend les décisions nous fera comprendre que le cerveau n’est pas, et de loin, une CPU classique (Central Processing Unit pour “Unité centrale de traitement” c’est-à-dire le processeur d’un ordinateur qui interprète les instructions et traite les données d’un programme). “L’esprit est fondamentalement incarné. La pensée est la, plupart du temps inconsciente. L’intuition et la raison Rémi Sussan. Le cerveau, objet technologique (5/8) : Faut-il exercer son esprit pour en avoir.

Par Rémi Sussan le 12/02/09 | 19 commentaires | 17,805 lectures | Impression Le champ des exercices cérébraux a fait beaucoup parler de lui ces derniers mois, en partie grâce aux campagnes publicitaires de Nintendo concernant ses jeux : Docteur Kawashima (Brain Age en anglais sur DS) et Cerebral Academy (Wii). En dehors de l’effet de mode et des arguments publicitaires, il semble bien qu’il soit possible de domestiquer le cerveau par une série d’exercices : presque tout le monde est d’accord là-dessus !

Mais un certain nombre de questions continuent à se poser, et notamment de savoir quels exercices effectuer. La première d’entre elles nous place d’emblée dans le domaine du marketing, puisqu’elle peut être formulée de manière très prosaïque : faut-il payer pour des exercices cérébraux, et combien ? Un jeu Nintendo comme Dr Kawashima est-il plus efficace qu’une partie d’échecs, des mots croisés ou des grilles de sudoku ? Y’a-t-il de “bons” exercices pour le cerveau ? Mais il y a mieux. Le cerveau, objet technologique (6/8) : Drogues, ondes et lumières… Par Rémi Sussan le 11/03/09 | 7 commentaires | 16,897 lectures | Impression Lorsqu’on parle d’agir sur le cerveau, le moyen le plus ancien, le plus spectaculaire (ce qui ne signifie pas forcément le plus efficace) passe par la chimie.

“Ce qui distingue l’homme de l’animal, c’est la pipe”, disait déjà le poète Roger Gilbert-Lecomte (que l’abus de Laudanum allait tuer prématurément). L’un des premiers textes de l’histoire, le Rig Veda hindou, ne nous dit-il pas : “Nous avons bu le Soma, nous sommes devenus immortels, nous avons connu les dieux.” On s’interroge encore sur ce mystérieux Soma : pure métaphore ? Elaboré à partir de l’Amanite tue-mouche, de la psilocybine, ou du cannabis ? Toujours est-il que 3000 ans après, le sujet fait encore débat. Image : Si c’était si simple, par ZebraPaperClip. Quelles drogues prendre ?

Le cerveau est une machine complexe, les différents produits agissent chacun à leur manière, altérant des fonctions variées. Questions d’éthique ? Vous êtes sceptiques ? Le cerveau, objet technologique (7/8) : et Dieu dans tout ça. Par Rémi Sussan le 26/03/09 | 5 commentaires | 9,510 lectures | Impression Jusqu’ici, les méthodes de hacking cérébral que nous avons survolées dessinent une image morcelée et souvent incohérente du cerveau : les diverses fonctions (la mémoire, la perception, l’action, la décision, l’émotion) semblent toutes inextricablement imbriquées les unes dans les autres sans pour autant que ce réseau complexe d’interactions ne dessine une totalité compréhensible.

Pourtant, ce n’est pas notre expérience quotidienne : je ne suis pas un ensemble plus ou moins emberlificoté de fonctions, “je” suis présent, et c’est cette présence qui me définit plus que l’état de ma mémoire de travail ou les produits chimiques qui circulent entre mes synapses. C’est ce que le philosophe australien David Chalmers appelle le “problème difficile” : celui qui est posé par le passage des fonctions multiples découvertes par les sciences cognitives à l’existence d’une conscience de soi capable de ressentir l’expérience. . Le cerveau, objet technologique (8/8) : La politique du cerveau. Par Rémi Sussan le 08/04/09 | 6 commentaires | 7,409 lectures | Impression On a beau en savoir un peu plus qu’avant sur le cerveau, le peu que de connaissance que nous en retirons fait déjà de la matière grise une mine commerciale, politique ou militaire.

Au premier plan, les entrepreneurs espèrent bien tirer tous les bénéfices de cette exploration de nos facultés mentales. Ainsi, Willem Verbeke, professeur de neuroéconomie de l’université Erasmus d’Amsterdam a déclaré récemment que d’ici cinq ans, on pourra recruter un collaborateur après examen du scan de son cerveau. Selon Verbeke, il serait possible de repérer si un cadre de haut niveau possède ou non des tendances psychopathes ou autistiques, par exemple.

Reste à savoir ce qu’on entend par psychopathe ou autiste, surtout lorsqu’on examine des gens qui ne sont pas considérés comme des cas “cliniques” (le cas de l’autisme, comme on le verra plus bas, étant particulièrement complexe). Ce genre de polémiques continue aujourd’hui.