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Politique du "Care"

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Avec le concept de "care", Aubry se veut plus progressiste que j. "Réhumaniser la société", telle pourrait être la définition de l'actuel projet social de Martine Aubry.

Avec le concept de "care", Aubry se veut plus progressiste que j

Par deux fois en quinze jours, la première secrétaire du PS a exposé sa nouvelle pensée, résolument progressiste et empruntée au modèle anglo-saxon : le concept de la société du "soin" (en anglais, "care"), comprendre le "souci des autres" ou "sollicitude", qui s'oppose à l'individualisme. Dans une tribune consacrée à la réforme des retraites publiée dans le journal Le Monde daté du jeudi 15 avril, elle définit le concept comme celui du "mieux vivre". "Une société du soin, une aide de qualité aux personnes fragilisées, le traitement des grandes dépendances, et les soins corporels et vitaux quotidiens", écrit-elle.

"N'oublions jamais […] qu'aucune allocation ne remplace les chaînes de soins, les solidarités familiales et amicales, l'attention du voisinage, l'engagement de la société" ajoute Martine Aubry, avec ce slogan : "soyons à la hauteur du futur". Hamon veut une France plus pauvre. Comme l’avait pointé il y a plus d’un demi-siècle Winston Churchill, « le vice inhérent du capitalisme est la division inégale des bénédictions, alors que la vertu inhérente du socialisme est la division égale de la misère. » Et Benoît Hamon, socialiste bon teint parfaitement à l’aise dans sa jalousie de la réussite des autres, ne déroge pas à cette idée qu’il n’y a rien de mieux, finalement, qu’un bon vol camouflé en intérêt collectif pour égaliser sauvagement les têtes qui dépassent.

Le Parti Socialiste Français n’en finit pas de ne pas faire sa mue. Et voilà donc Ben le Rouge qui déclare soudainement, sous l’afflux d’une poussée d’hormones juvéniles : « Je vais rassurer les gens qui gagnent beaucoup d’argent: si nous revenons au pouvoir, nous allons en prendre un peu plus, voire même beaucoup plus, que ce que la droite leur prend aujourd’hui. » Au moins, cela a le mérite d’être clair : un révolutionnaire russe de 1917 n’aurait pas dit autre chose. Naïf que vous êtes ! L’édukassion ? Blog actu RTL : Le blog de Jean-Michel Aphatie : Le "care" ou la. Politique du care contre société du soin. Qu'est-ce la politique du care?

Politique du care contre société du soin

Sandra Laugier, philosophe, Pascale Molinier, psychologue, et Patricia Paperman, sociologue, mettent en cause la vision conformiste et électoraliste qu'en donne actuellement le Parti socialiste. Nous travaillons depuis plusieurs années sur les approches qui commencent à être maintenant bien connues sous le nom d'éthique du care. Nous prenons part à ce vaste mouvement de pensée qui se développe depuis une trentaine d'années au plan international aussi bien en Amérique du Nord et du Sud que dans différents pays européens.

Les problèmes soulevés par l'éthique du careintéressent aussi bien des sociologues, des juristes, des psychologues, des philosophes, des politistes, des littéraires, des géographes, des anthropologues. Ces approches se trouvent également utilisées par de nombreux praticiens du soin ou du travail social. Il ne s'agit pas de préconiser une idée d'un "soin mutuel" mais plutôt de questionner qui fait quoi et comment. Ont publié. «La société du bien-être et du respect» par Martine Aubry. « Martine Aubry ébauche un programme d'alternance pour 2012 autour d'une "société du bien-être", du "soin mutuel", dans une interview-fleuve au site Mediapart.

«La société du bien-être et du respect» par Martine Aubry

Au passage, la première secrétaire du PS affirme qu'aujourd'hui, "on ne parle aux Français que de contraintes et de risques". "Parlons-leur d'opportunités. Nous vivons en 2010 avec Nicolas Sarkozy la négation même du débat démocratique. " Alors que son parti ouvrira fin mai la première de quatre conventions sur le "nouveau modèle de société", Martine Aubry entend porter "un autre modèle de développement économique, social et durable, mais aussi un autre rapport des individus entre eux et avec le collectif".