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Burn out

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Nous sommes des menteuses de mères en filles. Le burn-out maternel est le mal du siècle, nous disent les journaux.

Nous sommes des menteuses de mères en filles.

Les mères sont de plus en plus fatiguées, épuisées, au bout du rouleau. Tout le monde le sait. Ce sont vos amies, vos soeurs, vos cousines, vos mères, vos collègues de travail. Personne ne bouge. “Mais les hommes aussi sont touchés” me dit-on. Parmi ceux qui ne bougent pas, les pouvoirs publics tiennent le haut du pavé. Bon mais alors, je leur dis quoi moi aux copines qui du matin au soir se disent qu’elles doivent vraiment être complètement NULLES de ne pas s’en sortir avec leur nouveau né hurlant, leurs bambins fiévreux, et toutes les petites galères du quotidien?

Je leur dis “implique leur père, tu ne les as pas fait seule ces enfants!”. Car je vous le dis bien fort: nous sommes des menteuses, des menteuses de mères en filles même! Moi aussi je suis une menteuse. J’aimerai vous dire que je suis une exception, mais ce n’est pas vrai. Pourquoi suis-je une menteuse? Like this: Like Loading... Related Charlie et moi. Les 10 signes qui montrent que vous êtes en burn out parental  Ne plus (sup)porter. 18h56.

Ne plus (sup)porter

Je suis seule dans ma cuisine. Je fais la vaisselle du repas du soir en train de cuire dans le four. Des larmes coulent le long de mes joues. Une colère réchauffe mon ventre. Je sature. 18h56. 18h56. Mon asthme m’achève. Pourquoi ? Et sa sœur… Le temps manque pour m’occuper d’elle. Alors il n’y a rien de grave. Bien sûr il y a des moments de grâce, les balades avec mon Zebulon, à la découverte des canards, de la nature, les doux moments avec ma Zouzou toujours pleine d’esprit. J'aime : J'aime chargement… Mères à bout de nerfs. Le symptôme de l'épuisement maternel est méconnu Le décor est sympathique, convivial, les petits gâteaux sont délicieux, mais, autour de la table, les mots résonnent douloureusement. « Quand je suis au fond du gouffre, je me dis : j’ai arrêté de travailler pour vivre ça ?

Mères à bout de nerfs

Avant, j’avais un boulot passionnant, ingénieure, et on m’obéissait. Avec mes enfants de 4 ans, 2 ans et 1 an, c’est tout le contraire. Quand ils pleurent, je voudrais les soulager mais je n’y arrive pas. J’enchaîne les soins sans avoir une minute à moi.Je ne maîtrise rien, je ne m’en sors pas, j’éprouve une fatigue immense et je me sens nulle », raconte Vanessa, 35 ans. « J’ai le sentiment que ma famille est un échec, murmure Sylvie, 40 ans. . * Dans ce service de Prévention et promotion de la santé psychique (PPSP), les mères mais aussi les pères sont reçus anonymement et gratuitement pour évoquer tous les problèmes de parentalité.

Qui sont ces mères en danger? Qui sont ces mères en danger ? Burn out maternel : l'épuisement maternel. C’est un autre tabou de la maternité.

Burn out maternel : l'épuisement maternel

L’épuisement des mères ou « burn out maternel » est pourtant une réalité. Dans un livre poignant paru en 2011, Stéphanie Allénou raconte sa lente descente aux enfers après la naissance de ses jumeaux. Comme cette jeune femme, elles sont aujourd’hui des milliers à perdre pied fâce à leur bébé, dans la culpabilité et l’indifférence Des mères sous pression Il n’y a pas plus grand bonheur que d’avoir des enfants. Burn out maternel : les signaux d’alerte La psychologue Violaine Gueritault est la première à avoir utilisé le terme de « Burn out » pour décrire l’épuisement maternel. « Ce concept avait été uniquement décrit et validé scientifiquement dans le contexte professionnel, explique-elle. Les phases du burn out maternel L’épuisement émotionnel La première phase correspond à l’épuisement émotionnel.

S'en sortir, c'est possible L’épuisement maternel se heurte souvent à l’incompréhension de l’entourage. Le burn-out maternel, oui, ça existe ! < Le Ligueur.