L'ancien de chez McDo crée une fabrique de savons à Montreuil. Dans quelle branche se reconvertir quand on a envie de faire un travail manuel et qu'on veut à tout prix créer son entreprise ?
Fabien Méaudre a une réponse originale : il a ouvert une fabrique artisanale de savons à Montreuil, en banlieue parisienne. Il a été manager chez McDo et dans plusieurs petits établissements. Le dernier a mis la clé sous la porte. L'ingénieur automobile s'est lancé à fond dans la gourde réutilisable. Comment endosser le costume d'un entrepreneur alors qu'on a été ingénieur pendant 15 ans dans l'industrie automobile.
Réponse de Nicolas Soubelet : en suivant les cours d'un executive MBA, l'une de ces prestigieuses formations qui permettent aux salariés de haut vol de donner un coup d'accélérateur à leur carrière. Ce cursus de deux ans qui se déroulait entre Paris, Londres, New York, Shanghai et Chennai, en Inde, Nicolas y est entré pour devenir meilleur dans son boulot. Créer sa boîte il n'y pensait pas... "Pas du tout. Mais par contre, dés le deuxième module, qui se déroulait à New York, on a eu un certain nombre de formations sur l'entrepreunariat et en particulier une qui pour moi a fait le déclic. Et l'entreprise ce sera Squiz. "Toute la phase du projet, j'ai pu bénéficier des conseils des professeurs de mon executive MBA mais aussi des autres élèves dont certains étaient véritablement des spécialistes du marketing". Aide aux personnes âgées : un secteur d'avenir.
150.000 postes d'aides à domicile à pourvoir d'ici 2022. "C'est mon boulot", tout l'été ces métiers qui embauchent des jeunes.
Le chômage à beau être élevé, il reste des secteurs qui ouvrent grand leurs portes aux moins de 25 ans, comme celui d'aide à domicile. Ça n'est peut-être pas le métier qui fait le plus rêver les jeunes, mais c'est ainsi : on recherche 50.000 aides à domicile et d'ici 2022 on parle de 150.000 créations d'emplois. Le vieillissement de la population et le souhait de rester chez soi le plus longtemps possible assurent pour longtemps le succès de ces métiers du service aux personnes.
Beaucoup de besoins en Ile-de-France, PACA et Rhône-Alpes Problème : il s'agit souvent de temps partiels, les horaires sont concentrés à certains moments de la journée comme les repas, le lever, le coucher et la sortie des classes. Conducteur de lignes automatisées : une profession qui gagnerait à être connue. "C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métier pour les jeunes.
Certaines professions peinent à attirer les candidats et ne connaissent pas le chômage. C'est le cas du métier méconnu de conducteur de lignes automatisées. Les robots sont partout et il faut bien des êtres humains pour les piloter et les maintenir en état de marche. Grâce notamment au CICE, le crédit d'impôt compétitivité des entreprises, beaucoup d'industries ont investi dans des machines. Il a fait de sa passion pour le vélo son métier.
"C'est mon boulot" avec tout l'été des portraits de "nouveaux entrepreneurs".
Ils ont quitté leur vie de salarié pour créer leur boîte... Aujourd'hui, Thierry qui fait de sa passion pour le vélo son nouveau métier, avec "No Limit Cycle", un camion de réparation de vélo à domicile, dans l'Essonne. Quand on a une passion dans la vie, pourquoi ne pas la convertir en moyen de gagner sa vie. Un métier tout sauf routinier : plombier. "C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métiers pour les jeunes.
Certaines professions peinent à attirer les candidats et ne connaissent pas le chômage. C'est le cas du métier du plombier chauffagiste : on ne forme pas assez de jeunes pour pallier la pénurie. On attend toujours le plombier, c'est un air connu. Et il est toujours aussi vrai en 2015 : entre les départs à la retraite et les nouveaux besoins, on manque de plombiers-chauffagistes. Il faut réduire la consommation d'énergie, on change de chaudière, on installe des systèmes plus économiques ou qui fonctionnent grâce aux énergies renouvelables.
Un salaire confortable en fin de carrière. Maître-nageur, G.O ou prof de gym : on manque d'animateurs sportifs. "C'est mon boulot", tout l'été des métiers qui cherchent à embaucher des jeunes.
Le chômage a beau être élevé, il reste des secteurs qui sont largement ouverts aux moins de 25 ans, comme celui d'éducateur sportif. On manque d'éducateurs sportifs en France. Deux raisons à cela : d'abord les nouveaux rythmes scolaires ont créé des besoins. Et puis en France, toutes les activités physiques de loisir doivent être encadrées par un éducateur diplômé. Pour assurer la sécurité, pour porter secours en cas de besoin, pour donner des leçons collectives ou particulières. Le diplôme reste une barrière. Dans le Top 20 des métiers les plus recherchés : codeur informatique. Kiné : une formation sélective mais des débouchés. "C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métiers pour les jeunes.
Certaines professions peinent à attirer les candidats. C'est le cas du métier de kinésithérapeute, dont on manque en France. On manque curieusement de kinés, en France. Le numérus clausus imposé à la profession fait que 2.600 nouveaux kinésithérapeutes sont diplômés chaque année... alors qu'il en faudrait le double. Résultat : un millier de jeunes Français vont se former en Belgique, pour revenir ensuite s'installer en France. L'aéronautique : un secteur en bonne santé, mais en manque de main d’œuvre. "C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métier pour les jeunes. Certaines professions peinent à attirer les candidats. C'est le cas de tout le secteur aéronautique qui, malgré son excellente santé, a du mal à recruter. Dassault, Airbus, Eurocopter, Thalès : l'industrie aéronautique française est au sommet.
Elle devrait recruter 15.000 jeunes cette année, dans le civil, le militaire et le spatial. La moitié de ces embauches vont à la production. Attention, les filières sont rares et sélectives Problème : ces formations ne sont pas toujours très faciles d'accès, explique Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse : "On ne forme pas assez de jeunes, on peut parler par exemple du bac pro aéronautique, qui reste extrêmement sélectif ; chaque promo compte à peu près 25 à 30 jeunes et ça ne suffit pas. Flash métiers : découverte du monde professionnel.
L'aéronautique : un secteur en bonne santé, mais en manque de main d’œuvre. Indispensable sur les chantiers : le coffreur. "C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métier pour les jeunes.
Certaines professions peinent à attirer les candidats. C'est le cas du métier mal connu de coffreur. Un ouvrier très qualifié et très recherché. C'est l'une des spécialités les plus demandées sur les chantiers : les coffreurs sont rares et ils vont le devenir de plus en plus... 92.000 de ces spécialistes vont partir à la retraite dans les années à venir et les entreprises du bâtiment se demandent comment elles vont les remplacer. Dès qu'il y a une construction, il y a du coffrage : pour construire des ponts, des barrages, des usines, des immeubles d'habitation, il faut un ouvrier très qualifié qui réalise un coffre en bois, en plastique ou en métal pour y couler le béton. Boulanger, une spécialité très recherchée. "C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métier pour les jeunes.
Certaines professions peinent à attirer les candidats et ne connaissent pas le chômage. C'est le cas de tous les "métiers de bouche", et particulièrement celui de boulanger. On recherche des jeunes amoureux du pain... et prêts à le fabriquer. Si ça continue, on va manquer de boulanger. En ce moment même, il faut 5.000 boulangers en France et Pôle Emploi dit que la moitié de ces recrutements sont difficiles. Le secteur de l'hygiène et de la propreté : des perspectives de carrière intéressantes. "C'est mon boulot" s'intéresse cet été à ces métiers qui peinent à recruter. C'est le cas des métiers de la propreté, qui n'ont pas la cote.
On peut pourtant y évoluer rapidement et se spécialiser dans des domaines intéressants. Près de 400.000 postes à pourvoir dans les sept ans à venir, qui dit mieux ? Le secteur de la propreté va connaître une vague de départs à la retraite, mais aussi des créations de postes. A la clé, des recrutements, souvent difficiles pour les employeurs, faute de candidats. Des spécialisations parfois très techniques. Grutier, un métier méconnu mais qui paie. Tout l'été, "C'est mon boulot" explore les secteurs qui embauchent des jeunes. C'est le cas du métier méconnu et pourtant très qualifié de grutier.
C'est une spécialité très recherchée sur les chantiers, et qui paie bien : grutier. Dans ce domaine, il y a beaucoup de départs à la retraite, et pas assez de candidats à ce métier pourtant très complet et qui assure de trouver du boulot dans les années qui viennent. On voit le grutier comme celui qui est tout seul, perché dans sa cabine à 20 mètres du sol, mais on oublie que c'est lui qui installe son engin, qui calcule ses déplacements et les trajets des objets à transporter, leur poids, leur amarrage... Bref, c'est un homme orchestre dans un chantier qui doit prendre beaucoup de décisions et savoir gérer son stress. Logisticien, un métier qui prend de l'importance. L'hôtellerie recrute aussi des cadres. Il crée un service de dépannage de deux-roues à Paris. Comment tester son idée et obtenir ses premiers financements quand on n'a pas de passé d'entrepreneur ?
Plus de 200.000 postes grâce à la rénovation énergétique. Community manager, un métier d'avenir. Victime de son image, la boucherie peine à attirer les jeunes. Certaines métiers recrutent, y compris parmi les jeunes. Panne de techniciens de maintenance dans l'industrie. Panique en cuisine : 16.000 postes à pourvoir d'urgence.