background preloader

Comment la société nous impose t-elle une image du bonheur ?

Facebook Twitter

Ce que l'âge change à notre idée du bonheur. Atlantico : A quoi tient notre perception du bonheur ?

Ce que l'âge change à notre idée du bonheur

Quels sont les facteurs qui entrent en ligne de compte ? Jean-Baptiste Stuchlik : Vous avez raison de parler de perception du bonheur, car concrètement, être heureux, c’est prendre conscience d’un état de plénitude, de bien-être physique et psychologique dans lequel on se trouve. Cela ne suffit pas d’être bien, encore faut-il s’en rendre compte ! On évoque souvent la santé, le confort matériel, mais le bonheur, cela suppose surtout d’être capable de s’arrêter régulièrement pour se demander : "Qu’est-ce que j’ai vécu qui m’a fait plaisir, qui m’a rendu heureux ? ". Autre phénomène : on a tendance à s’habituer au bonheur, les scientifiques appellent cela "l’adaptation hédonique". Cela explique pourquoi malgré l’amélioration des conditions de vie dans nos sociétés depuis 50 ans, le sentiment de bonheur stagne. Cette perception évolue-t-elle avec notre âge ? Les études montrent effectivement que le bonheur varie avec l’âge.

Les plus de 70 ans affichent leur bonheur. Selon un sondage ViaVoice pour "Le Monde", 89 % sont heureux.

Les plus de 70 ans affichent leur bonheur

La vieillesse est vécue comme un temps de liberté. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Shahzad Abdul Les personnes âgées de 70 ans et plus sont très majoritairement heureuses et ne veulent pas être un poids pour leurs familles. Ce sont les principaux enseignements de l'enquête d'opinion de l'Observatoire de la révolution de l'âge réalisé par ViaVoice pour Le Monde, Harmonie Mutuelle et France 2 et publiée mardi 9 juillet.

Cette étude, pour laquelle deux échantillons de plus de 1 000 personnes (les plus de 70 ans d'un côté, les 40-70 ans de l'autre) ont été interrogés, porte sur le ressenti des personnes âgées sur leur vieillissement, entre liberté inédite et crainte de la dépendance. D'abord, les personnes âgées ne se sentent pas vieilles. Vieillesse et bonheur. Les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux, intolérants et égoïstes. Une enquête Ispos pour Le Monde*, publiée mercredi, dresse un portrait lugubre de la jeunesse d’aujourd’hui.

Les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux, intolérants et égoïstes

Manifestement, la France n’aime pas ses jeunes. Selon l’étude, ils seraient égoïstes (63%), paresseux (53%), intolérants (53%) et pas assez engagés politiquement (64%). Plus difficile d’être un jeune aujourd’hui L’ère 2.0 a cristallisé la fracture générationnelle. Si les français voient en la jeunesse d’aujourd’hui une génération sacrifiée et blasée, 81% des sondés estiment qu’il est difficile d’avoir moins de trente ans à l’heure actuelle. Un enjeu pour les présidentielles 2012 ? Si la grande majorité des sondés portent un regard critique mais compatissant sur les jeunes d’aujourd’hui, certaines personnalités politiques à l’instar du candidat socialiste François Hollande, en ont fait un thème central pour leur campagne.

Toujours la même rengaine ? Pour autant, ce regard réprobateur des « vieux » sur la jeune génération n’a rien de nouveau ou d’exceptionnel.