À Sivens, les Zadistes préparent «l'après» expulsion. Sitôt après l'intervention des forces de l'ordre, une centaine de Zadistes errent dans la région et réfléchissent à la suite de leur mouvement.
Ce n'est pas une expulsion qui saurait désarmer les Zadistes, mais au contraire un tison. L'évacuation de la ZAD du Testet en forêt de Sivens (Tarn), vendredi dernier, n'a fait que galvaniser leur détermination. «On ne lâche rien. Plus que jamais, nous appelons tous les sympathisants de la cause du Testet à rester mobilisés, la lutte continue jusqu'à l'abandon pur et simple du projet de barrage initial et de tout autre projet similaire», dit l'un d'entre eux. Sitôt après l'intervention des forces de l'ordre, une centaine de Zadistes se sont repliés à Gaillac, la ville voisine, certains dormant dans la rue, d'autres au domicile de sympathisants.
La communauté serpente dans la région Une Zad à Oléron? Et d'ores et déjà de nouveaux rassemblements annoncent de prochaines tensions. Sivens, même pas mal. L’évacuation de la Zad de Sivens n’est pas due à un hasard de calendrier.
C’est en « bleus », le viagra de la pseudo gauche pour les cantonales. La Valls brune et Le Cazeneuve en première ligne, assurent le service après vente. Ils approvisionnent à grands coups de filets à Zilladisses ou à Zadistes le grand bazar sécuritaire. « Faut qu’cest prop » pour les cantonales. Et si pour cela il faut aller chercher dans nos campagnes profondes des spécimens de chiens de garde de notre agriculture productiviste, ce gouvernement le fait. Une voiture renversée en représailles - 10/02/2015. La violence peut-elle régler le dossier de Sivens ?
Sûrement pas et pourtant, chaque week-end, désormais, apporte son lot de dérapages. Si chacun renvoie la faute vers l'État ou l'autre camp, l'aveuglement dans les propos ou les actes, d'où qu'ils viennent, peut faire craindre le pire. Les faits qui se sont déroulés dimanche, une fois encore en attestent. Et ils concernent une riveraine de la forêt de Sivens qui, selon son témoignage, n'a fait qu'agir en citoyenne. Une riveraine de 60 ans qui, parce qu'elle habite à proximité de la ZAD, dit «avoir toujours veillé à rester neutre, le contexte étant difficile et les représailles monnaie courante». «Je venais de quitter mon domicile pour me rendre à Gaillac lorsque j'ai aperçu un premier groupe d'hommes qui semblait assez agressifs. Mais c'est aussi le début des ennuis pour la conductrice, qui vient de prendre à son bord un anti-barrage : «Le temps qu'il referme la porte, trois hommes étaient devant ma voiture. ZAD Sivens Zone à Détruire.
Briser les dernières résistances, casser le moral et les os s’il le faut des occupants du site de Sivens, voilà le plan de campagne dans le Tarn , à quelques semaines des élections départementales.
Et là, entre les troupes de Valls/Cazeneuve, la FNSEA, une bonne majorité d’élus du Conseil Général, le PS, l’UMP et le FN, c’est encore l’esprit du 11 janvier, l’union sacrée contre le « terrorisme des zadistes ». Le gouvernement a orchestré, via des alliés de la FNSEA, une campagne de division à vocation nationale. Comme ailleurs, en se servant par exemple de la Cfdt, (au hasard) on monterait lors d’une grève une opposition entre « ceux qui veulent travailler » et « les partisans du désordre », ici on veut faire croire que tous les paysans de France sont pour le « progrès », contre les « obscurantistes anti-barrage ».
On croyait disparues ces méthodes du « coup de poing » contre les luttes, autrefois répandues chez Citroën par exemple. Les voilà remises au goût du jour, sauce Cazeneuve. ZAD testet 04 03 2015. Désintox-média sur la ZAD Testet contre le barrage de Sivens. Comme vous pouvez le constater les grands médias ne donnent que très peu, pour certain pas du tout, la parole aux anti barrage concernant les événements ZAD apparaissant sur vos écrans depuis mercredi.
Sachez que des riverains contre le barrage sont menacés par des syndiqués de la FDSEA (FNSEA au national) importés des quatre coins de la France. Les Zadistes aussi viennent de partout. Mais ils ne s’en prennent pas aux particuliers ni ne les menacent impunément comme le font les pro barrages. Ils agissent contre des entreprises soudées à des collectivités aux politiciens très douteux, justement parce que les décisions politiques sont contestées comme basées sur des rapports non représentatifs de la réalité. Le tout dans un contexte où la monoculture est privilégiée avec un président de la FNSEA propriétaires de nombreuses firmes agro-alimentaires bénéficiant de cette politique agricole scélérate (comprenant les aides de la PAC) et non bénéficiaire pour les citoyens et les paysans.
04/03/2015 - mecure fred.