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La dimension culturelle du bonheur… et du malheur français. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claudia Senik, professeur à l'université Paris-Sorbonne et à l'Ecole d'économie de Paris A l'heure où de nombreux pays se mettent en ordre de marche pour mesurer le bien-être "au-delà du produit national brut (PNB)", suivant les recommandations du rapport Stiglitz-Sen (2009), l'Insee vient de rendre public le résultat d'une enquête auprès des Français, confirmant les leçons des enquêtes internationales : sur une échelle de bonheur graduée de 0 à 10, les Français se placent en moyenne à 7,2.

Il s'agit d'une très mauvaise note. Ainsi, parmi les treize pays européens qui ont participé à l'enquête European Social Survey depuis 2002, seul le Portugal obtient un score de bonheur moyen plus faible (6,8), avec des conditions de vie matérielles beaucoup plus défavorables. Dans cet esprit, on peut estimer la relation statistique typique entre développement et bonheur. Avec un IDH identique, les Belges sont à 7,7… et les Danois à 8,3. Représentations culturelles. Cet article est étroitement lié à celui intitulé La notion de refoulement culturel. Ce dernier en reprend certains éléments mais dans une orientation spécifique. Dans notre esprit, cette notion est aussi imbriquée avec celle de contre-transfert culturel.Patrick Fermi histoire(s) Il est vraisemblable que la notion de représentation culturelle ne saurait se comprendre sans faire le détour par celle de représentation sociale.

L'émergence manifeste de cette dernière date de 1961 avec l'ouvrage de Serge Moscovici, La psychanalyse, son image et son public, [1] travail dans lequel, par une sorte de clin d'œil, la psychanalyse porteuse d'un savoir sur les représentations est l'objet même de la recherche. Pratiquement à la même époque qu'Émile Durkheim, Freud use de la notion de représentation, et il le fera tout au long de son œuvre, mais dans des sens multiples. ... rendre supportable la détresse humaine ... Ces représentations collectives remplissent plusieurs fonctions. . « .. vers une clinique. Evelyne Rogue | Le bonheur, notion aussbstraite que complexe, et pourtant universelle. (internet) Le bonheur, notion aussi abstraite que complexe, et pourtant universelle, semble renvoyer inéluctablement à l'indéfinissable, voire à l'indicible, pour employer un terme cher à Wittgenstein.

Et cela se comprend d'autant mieux que nous savons que la diversité humaine est presque infinie, de telle sorte que chaque bonheur particulier est l'ordonnance subtile et changeante de bonheurs singuliers. Autrement dit, les bonheurs particuliers sont pratiquement infinis. Il n'y a donc aucune raison pour que leur diversité se résolve spontanément en une harmonie, d'autant qu'elle devrait encore correspondre exactement aux ressources disponibles. Le bonheur n'est-il donc qu'une illusion? Ne renvoie-t-il pas à un au-delà beaucoup plus complexe? Mais l'homme veut et cherche, de manière irrépressible, à maîtriser son destin; et par là même, c'est-à-dire dans sa quête effrénée du bonheur, quête du Graal au demeurant, il donne un sens à sa vie. Sankara. » Les paradoxes du bonheur. Le désir d'être heureux est universel. « Tous les hommes recherchent d'être heureux ; cela est sans exception ; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous à ce but.

Ce qui fait que les uns vont à la guerre, et que les autres n'y vont pas, est ce même désir, qui est dans tous les deux, accompagné de différentes vues. La volonté [ne] fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu'à ceux qui vont se pendre » Pascal Pensées. B 425. (On trouve déjà ce propos dans les Confessions de St Augustin Livre X §XXI) Et pourtant il y a une non moins universelle impuissance humaine à être heureux. « La terre entière vit dans la peine, c'est pour la peine qu'elle a le plus de capacité » remarque le stoïcien Zénon en citant Epicure.

D'où notre problème : Comment définir le bonheur. 1) Premier paradoxe. Or le désir étant visée imaginative, la recherche du bonheur est « enveloppée d'impénétrables ténèbres » (Kant). Une conception différente du bonheur chez les Chinois et les Asiatiques. Le concept de bien-être subjectif a émergé dans le courant de recherche de la psychologie positive comme étant une des façons les plus efficaces de mesurer le bonheur dans la vie quotidienne. Il a été défini comme étant constitué de trois composantes: la présence d'affects positifs, l'absence d'affects négatifs et une composante cognitive qui est la satisfaction par rapport à sa vie. Selon les tests qui mesurent ces composantes, les Chinois et les Asiatiques présenteraient moins de bien-être subjectif que les Occidentaux, indiquent les auteurs d'une étude publiée dans le Journal of Happiness Studies.

Les grandes traditions culturelles chinoises que sont le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme mettent l'accent sur l'importance de maintenir une paix intérieure et l'harmonie, soulignent les chercheurs. Et, des études précédentes ont montré que les Chinois valorisent, plus que les Américains d'origine européenne, les affects comportant une faible activation et l'harmonie. paix d'esprit. Cours : le bonheur. Définition, problématisation.Le bonheur se présente plutôt comme une fin. Le bonheur est même la fin universelle : le bonheur est ce que tout le monde veut (« tous les hommes recherchent d’être heureux ; cela est sans exception ; quelques différents moyens qu’ils y emploient, ils tendent tous à ce but » ). Sans être jamais le moyen d’une autre fin, il est l’enjeu apparent ou caché de toutes les autres fins.

Mais cette fin universelle est-elle accessible ? Puisqu’il semble souvent que non, que la vraie vie est ailleurs, il faut savoir ce qui est en cause : si c’est le bonheur qui est difficile d’accès (aucun de nos efforts ne suffisant à s’en approcher), alors nous devons redoubler d’efforts pour construire notre bonheur. Le bonheur est parfois frivole : devrions-nous avoir honte d’être heureux ? 1. A) Le bonheur comme exception.Une première définition possible du bonheur serait ici une définition négative, et définirait le bonheur par l’absence de son contraire. 2. 3.

Le bonheur, concept en vogue observé à la loupe. Alors que Coca-Cola lance son Observatoire du bonheur, la mesure du bien-être séduit de plus en plus les sociologues mais aussi les économistes. En plein mouvement de mobilisation sur les retraites naît aujourd'hui un observatoire d'un genre particulier. Initié par Coca-Cola, l'Observatoire du bonheur se positionne comme «une plate-forme de recherche et de réflexion pour étudier les représentations du bonheur».

Présidée par Michel Blay, directeur de recherche au CNRS, elle vise «tout autant à traverser les savoirs qu'à comprendre les goûts, les émotions et les passions qui font notre époque pour nourrir une réflexion de fond sur le bonheur». Depuis deux ans, la marque a développé un baromètre, qu'elle a élargi l'an dernier niveau européen. En temps de crise, le thème du bonheur est porteur. Dans le champ économique, «l'Institut du mieux-vivre en entreprise» a été lancé officiellement mi-septembre. Concept subjectif. Forum - Le bonheur: une question de culture. Le bonheur: une question de culture Les Latino-Américains trouvent le bonheur dans la vie en collectivité alors que les plaisirs individuels rendent heureux les Nord-Américains. Quand on leur pose la question «Qu’est-ce qui vous rend heureux?» Les Salvadoriens et les Costaricains donnent des scores plus élevés à l’engagement religieux et aux relations familiales satisfaisantes que ne le font les répondants nord-américains, dit Nicole Chiasson.

«Caractérisés par leur côté plus hédoniste, ces derniers, en particulier les plus jeunes, accordent une plus grande importance à la liberté personnelle et aux ressources matérielles.» On savait que le bonheur était subjectif. Mais on ignorait à quel point la nationalité influait sur la perception du bonheur et sur l’évaluation de son bien-être. Dans l’ensemble, ces facteurs revêtent tous une grande importance dans la perception de ce qui favorise le bonheur, peu importe l’âge, le sexe ou la nationalité, signale Nicole Chiasson.

Les théories du bonheur - psychologiepositive.info, site francophone de référence sur la psychologie positive. Différentes conceptions du bonheur ont été élaborées. De la Grèce antique, nous avons notamment hérité des traditions hédonistes et eudémoniste. Dans la première, le plaisir est le but d’une vie heureuse. Dans la deuxième, le bonheur est aussi dans la culture des vertus et dans l’accomplissement de soi. Les psychologues du bonheur ont développé différents concepts pour mieux comprendre le bonheur : bien-être subjectif, bien-être psychologique, bien-être social, bonheur authentique... . Le bien-être subjectif est l’évaluation que l’on peut faire de sa vie. Le bien-être subjectif peut être décomposé en trois dimensions : les affects positifs, les affects négatifs et la satisfaction. Le bien-être psychologique est composé de l’acceptation de soi, de la croissance personnelle, des relations positives avec les autres, de l’autonomie, du sens à la vie et de la maîtrise de l’environnement.

La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs. Le bonheur, dans la pensée occidentale, est l’aboutissement d’une démarche et d’une construction aboutissant à un état durable de plénitude et de satisfaction ou encore, une jouissance d’une situation. Il est à la confluence de plusieurs registres, le sensible, le social, les affects. Pour l’Occident, les représentations socialement et historiquement construites du bonheur s’articulent à l’individualisme : il est un état émotionnel momentané ou durable de l’individu et moins du collectif ; c’est une notion subjective et en même temps normative. Qu’il se situe dans une aspiration individuelle ou collective, qu’il soit au bout d’une quête pour un avenir matériellement meilleur – une promesse pour demain – ou dans le mythe d’un âge d’or appartenant à un passé lointain – un temps révolu et perdu à jamais –, le bonheur est à la fois nostalgie et promesse.

Il est associé au temps. Le bonheur est-il un concept universel, partagé entre les humains ? Le bonheur serait génétique,quel pays est le plus prédisposé? Une étude menée l’Université de Warwik en Ecosse tente à prouver que le bonheur ou le malheur seraient essentiellement dus à la génétique. Certaines personnes seraient plus heureuses que d’autres, en fonction de l’hérédité des traits de caractère ; les évènements extérieurs ne serviraient qu’à conforter une personne dans son état d’être.

Pour appuyer leur théorie, les scientifiques ont tenté une expérience. Réunir deux groupes de personnes, un de gens heureux et l’autre de personnes dans le cas opposé, pour être sondés. 10 ans après les scientifiques ont réunis les mêmes groupes pour évaluer d’éventuels changements dans le sentiment d’être des sondés. Les gens heureux étaient toujours heureux et les personnes malheureuses toujours malheureuses, même en fonction de la réussite ou de l’échec personnel de certains.

Il existerait, selon certains chercheurs, deux variantes du gène transporteur de la sérotonie 5-HTT: une forme « courte » et une autre « longue ». WordPress: J'aime chargement… Le bonheur est-il universel ou culturel ? Analyse de discours et de perceptions d’internautes allemands, malgaches et chinois | Kairos. À l’heure actuelle, le bonheur semble être une notion omniprésente, non seulement dans les sociétés du monde entier, mais aussi en tant qu’objet de recherche.

Il est également un sujet couramment abordé dans la vie quotidienne : "As-tu trouvé ton bonheur ? ", "Es-tu heureux ? " Ces questions sont souvent posées dans les échanges sur la famille, les relations amoureuses, le travail, les projets de vie en général et les soucis quotidiens en particulier. Les publicitaires font de même et s’adonnent à une surenchère de slogans pour vendre des boissons ("Ouvre Coca-Cola, ouvre du bonheur"), des pâtes à tartiner ("Nutella, chaque jour, c’est du bonheur à tartiner"), des fromages (Babybel : "360° de bonheur"), des assurances (MMA : "Zéro tracas, zéros blablas. C’est le bonheur assuré"), des cuisines (Teissa : "Le bonheur se cuisine tous les jours") et des voyages (Club Med : "Et vous, le bonheur, vous l’imaginez comment ? "). Les éléments caractéristiques du bonheur Méthodologie.