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Nat_alex

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Kant et le Bonheur. Le bonheur chez les Grecs La tradition philosophique, depuis Aristote, a associé bonheur et vie contemplative (cf. notre analyse de l’Ethique à Nicomaque).

Kant et le Bonheur

Le bonheur se différencie du divertissement, il constitue une affaire sérieuse, une activité valable en soi. Dès lors, le but de tout homme est de rechercher le bonheur, c’est-à-dire à vivre selon la raison. L’homme atteint sa perfection grâce au regard porté sur les réalités divines et intelligibles. Il y aurait donc un lien entre connaissance et bonheur. Bonheur et connaissance Or, Kant rompt ce lien entre connaissance métaphysique et bonheur. Bonheur et égoïsme La quête du bonheur, chez Kant, ne peut constituer le mobile d’une conduite morale car elle relève de l’amour de soi, de l’égoïsme du sujet.

Le désir de bonheur “Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques”. Nietzsche : l’oubli, condition du bonheur. Contre la tradition philosophique classique, que l’on peut qualifier d’hypermnésique, Nietzsche pose, contre Platon et la théorie de la réminiscence, que l’oubli a une positivité, qu’il est même une condition sine qua non du bonheur : oublier, c’est se libérer du passé, donc pouvoir agir.

Nietzsche : l’oubli, condition du bonheur

Une conscience nostalgique, grosse du passé est renvoyée selon Nietzsche à la paralysie. “Tout acte exige l’oubli” : Extraits de Nietzsche “Dans le plus petit comme dans le plus grand bonheur, il y a quelque chose qui fait que le bonheur est un bonheur : la possibilité d’oublier, ou pour le dire en termes plus savants, la faculté de sentir les choses, aussi longtemps que dure le bonheur, en dehors de toute perspective historique. Nietzsche – Considérations inactuelles Nietzsche – Généalogie de la morale De l’oubli au bonheur Dans ses Considérations inactuelles, Nietzsche suggère qu’une vache ne connaît ni l’ennui ni la douleur, elle est incapable de se souvenir. » Rousseau. Désir et sagesse. La route du bonheur. «En quoi donc consiste la sagesse humaine ou la route du vrai bonheur ?

» Rousseau. Désir et sagesse. La route du bonheur.

Ce n’est pas précisément à diminuer nos désirs ; car s’ils étaient au-dessous de notre puissance, une partie de nos facultés resterait oisive, et nous ne jouirions pas de tout notre être. Ce n’est pas non plus à étendre nos facultés, car si nos désirs s’étendaient à la fois en plus grand rapport, nous n’en deviendrions que plus misérables : mais c’est à diminuer l’excès des désirs sur les facultés, et à mettre en égalité parfaite la puissance et la volonté.

C’est alors seulement que toutes les forces étant en action l’âme cependant restera paisible, et que l’homme se trouvera bien ordonné. C’est ainsi que la nature qui fait tout pour le mieux l’a d’abord institué. Elle ne lui donne immédiatement que les désirs nécessaires à sa conservation, et les facultés suffisantes pour les satisfaire. Rousseau. NB : On peut lire plus bas les propos qui précèdent et suivent cet extrait. Thème : Le bonheur. Rousseau. Partager : Matrix ou l'ignorance est-elle indispensable au bonheur ?, Sylvain PORTIER. CDI - LEGTPA DE LA LOZERE - L'épicurisme. CDI - LEGTPA DE LA LOZERE - "Le bonheur ne dure pas ? Tant mieux !" (dossier : le bonheur, modes d'emploi) Matrix.