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Harcèlement et misandrie - Storify. Jack Parker, récit agression. Les commentaires... Les commentaires... Drague de rue : mais pourquoi tant d'agressivité ? Mercredi soir j'ai fêté les six ans de GQ-le-magazine.

Drague de rue : mais pourquoi tant d'agressivité ?

On a ressorti les numéros zéro collector, on a discuté de futurs scintillants, c'était chouette. J'ai assez bu pour participer à un concours de pompes vers minuit (dix pompes à dix grammes d'alcool c'est pas si mal), donc EMBARRAS, mais ok, ce sont des choses qui arrivent, et au moins je suis restée habillée.

Bref. Je rate le dernier métro, aucun problème, j'aime marcher la nuit. Le premier mec qui me drague, il le fait très gentiment et je lui dis que c'est chouette d'être gentil, mais que je tombe de sommeil. Le chantage au racisme, c'est la millième fois que ça m'arrive et ça me casse en deux à chaque fois. PAYE TA SHNEK. “J’ai toujours rêvé de baiser une handicapée, tu viens dans la chambre avec moi.”

PAYE TA SHNEK

Lyon — lors d'une soirée. Venant d'un mec qui savait que j'étais lesbienne… Et même sans ça, je comprends toujours pas comment il a pu penser que je le suivrais sans discuter, sa phrase n'étant clairement pas une question mais plus un ordre. “Toi tu vas te faire violer.” Rennes — Un homme à vélo, qui me lance ça sans même ralentir.

“Sortez les gars, je m’occupe d’elles.” Paris — dans le collège où je travaille. “Eh tu veux que je te ramène chez toi? Bordeaux — alors que je rentrais chez moi des cours, un homme s'arrête en voiture pour me dire ça, puis il repart en klaxonnant et un me faisant des gestes obscènes. “Alors, tu t’enfuis? Paris — je suis seule dans le métro, sur la ligne 11 un homme d'à peu près 50 ans me colle et tente des gestes déplacés. “Est ce que je peux te cracher dans la chatte ?” Angers — Il était minuit, je longeais la ligne de tram pour rentrer chez moi. Lausanne — Minuit. "J'en ai chié pour vous" “Il a violé personne le gars”“La violence du billet…”“J'suis féministe et pourtant, je trouve pas qu'il faille en faire un fromage”“Je trouve que c'est hyper facile de l'insulter le gars, alors que même si c'est nul, c'est pas non plus une agression…”“Il a dérapé sur un sketch, ça va le lynchage….”

"J'en ai chié pour vous"

“Le descendre comme ça, c'est puéril…”“Féministe de merde.” “On ne parle que de ça en ce moment, écrire sur ce qu'il a fait ou l'insulter ne fait qu'en remettre une couche” Petit mix au “mot pour mot” de ce qui tombe sur twit’, facebook ou autres réseaux sociaux.Alors certes, ça représente en gros 10% de tous les retours que j'ai pu avoir, et ça se noie dans la masse de messages gentils et de repostages. Pourtant, c'est marrant, c'est là dessus que je vais appuyer mon gros doigt gras. By the way, la plupart de ces phrases ont été exprimées par des femmes. Il se passe quelque chose, en moi, dans ma tête.

“La violence du billet…” : Oui. “Féministe de merde.” : même pas. Tu ne vois pas le lien ? ROUGE A LEVRES. Je me souviens de cette journée douce, je devais avoir 20 ans.

ROUGE A LEVRES

J’étais contente, je venais de quitter mon copain, et me remémorais les moments passés. Je pensais à la journée à venir. Dans le métro, dans les places à 4, collée contre la vitre, je commence à mettre du rouge à lèvres. Le trottoirgate ou comment la peur vint aux femmes. J'ai lancé sur twitter quelques conseils aux hommes qui souhaitaient participer au combat féministe.

Le trottoirgate ou comment la peur vint aux femmes

L'un de ces conseils a suscité énormément de réactions, il disait quelque chose comme ; "la nuit, si vous êtes derrière une femme seule, changez de trottoir et accélérez pour lui montrer que vous n'êtes pas un agresseur". Je ne vais pas ici revenir sur ce conseil j'en parlerai dans un prochain article, mais plutôt sur les réactions qu'il a suscitées.

Je vous propose de relire cet article Tu sera violée ma fille qui avait déjà, quand je l'avais écrit, suscité une grosse vague de réactions. Comment les femmes se sentent-elles dans la rue ? (with tweets) · Myroie. #safedanslarue et conditionnement à la peur. #safedanslarue. Un mec dans la rue me traite de grosse relou et de grosse conne parce qu’il est en double file devant un bateau, et que j’aimerais descendre du trottoir, je suis en scooter.

#safedanslarue

Twittomanie médiatique : comment réduire en bouillie une interpellation féministe. Elle, fief des dindes.