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Drague et violence / banalité du viol

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Violence et séduction
Prédation
Pick up artists
Flou autour de l'idée de consentement

Banalité du viol
Le viol est considéré comme "normal", "inévitable": cette idée aide à ne pas lutter contre
En finir avec le violeur "psychopathe", "marginal": le viol est le fait de monsieur-tout-le-monde
En finir avec le "cas isolé": le viol est systémique, il est l'expression d'une domination des hommes (représentent 98% des violeurs) sur les femme (1/5 en est victime).

Pas mort d’homme. (TW : violences sexuelles) Il suffit que la parole se libère, qu’une seule ose dire, pour que les autres, timidement, racontent, moi aussi, elles aussi. Elle aussi se souvient de cette nuit de chantage où il questionnait, demandait, boudait, grognait, tonnait, parce qu’elle avait ses règles et qu’elle ne souhaitait pas avoir de rapports sexuels. Elle se souvient de l’érection du garçon malgré ses refus, des yeux tristes de l’homme, pourquoi tu ne veux pas me faire plaisir, on se voit pas souvent, on est bien, juste une pipe, c’est rien. Et puis elle y a été, comme on part à l’usine, les gestes mécaniques, pour que ca cesse, pour qu’elle puisse dormir, elle a posé sa bouche sur le sexe et elle s’est laissée pénétrer, la gueule bien ouverte, la tête bien vide, ne pas y penser, cela va bientôt s’arrêter. C’est aussi quand il la retourne. On n’a jamais dit qu’on pouvait dire non. Il est urgent d’expliquer aux femmes que rien n’est à supporter.

Les jeunes femmes ont internalisé la fatalité/normalité du viol. By Tara Culp-Ressler on April 15, 2014 at 9:00 am "For Young Women, Sexual Violence Is The New Normal" CREDIT: Joseph Kaczmarek/AP Images Most young women assume that being harassed, assaulted, and abused is simply something that everyone experiences, according to the results from a forthcoming study that will be published in the next issue of the journal Gender & Society. The perception that gender-based violence is normal dissuades most victims from reporting those crimes. In order to arrive at those conclusions, sociologist Heather Hlavka analyzed interviews conducted with 100 young women between the ages of three and seventeen years old. “Objectification, sexual harassment, and abuse appear to be part of the fabric of young women’s lives.

In other words, these young women tend to believe that men can’t help it. These attitudes are so firmly ingrained that women aren’t necessarily supportive of other victims, according to Hlavka. Rapists Who Don’t Think They’re Rapists. You know the guy who "accidentally" rapes women? The acquaintance who "misreads" the situation and "goes too far"? The longtime friend who genuinely thought you had consented, and is shocked when you tell him that, no, it was rape?

Well, we're not going to take that guy's bullshit anymore. Thomas MacAulay Millar over at the Yes Means Yes! Blog has crunched the numbers on "undetected" acquaintance rapists to figure out who this "accidental rapist" actually is. Thomas looks at a study of 1882 college students who were asked four questions to determine if they had ever raped (or attempted to rape) anyone: 1) Have you ever attempted unsuccessfully to have intercourse with an adult by force or threat of force?

Questions like these are bound to lead to underreporting—what guy is going to admit to forcing a girl to give him head? And they didn't just admit to raping—they admitted to raping repeatedly (as long as it's not really "rape," of course!) Oops! So, what do we do to stop these guys? Pooling date on rape. Le darwinisme et l'inquiétante normalité du viol. ". Son objet est de partir de l'affaire DSK et des réactions à celle-ci pour montrer que ces événements peuvent être expliqués à l'aide du darwinisme et de la sélection sexuelle. quant aux travaux qui entendent appliquer les théories de l'évolution au monde social.

Après lecture, je maintiens celui-ci. Pourtant l'argumentation développée par Peggy Sastre est plus subtilement construite et plus solidement référencée que la moyenne, à défaut d'être vraiment convaincante. Alors, qu'est-ce qui cloche ? Simplement le fait que je ne suis pas sûr que, parvenu à la fin, on ait vraiment expliqué grand chose. Rendons à Peggy Sastre (dont je découvre l'existence à cette occasion) d'avoir produit un article qui est d'une qualité supérieure à ceux que l'on croise généralement sur ce thème : elle a potassé son sujet, elle connaît la littérature, y fait plus que référence, et, dans l'ensemble, elle évite de tomber dans certains des pièges - pas tous, on le verra - les plus courants en la matière.

Viol Positif - SLG n°77. Portrait du violeur ordinaire en Belgique en 2014. L’enquête dévoilée aujourd’hui par Amnesty sur les viols secoue nos préjugés et nos consciences dans notre société dite émancipée. Trois éléments à prendre en compte. L’enquête dévoilée aujourd’hui par Amnesty sur les viols secoue nos préjugés et nos consciences dans notre société dite émancipée. Trois éléments à prendre en compte... 1. Les préjugés bien ancrés Une femme sur quatre a été violée par son propre partenaire. 2. Philippe Hensmans, le directeur d’Amnesty Belgique, n’avait pas imaginé à quel point. 3. Les femmes baissent les yeux. Il est temps de briser le silence, les silences. La Belgique compte 5,6 millions de femmes, dont 3,4 millions âgées de 18 à 64 ans. Catherine ERNENS. «Celles qui refusent les relations sexuelles peuvent rester seules» Une Belge sur cinq est ou a été violée par son partenaire.

Le résultat d’une enquête d’Amnesty. Elle fait hurler certains hommes, dont voici les propos outrés. Le violeur ordinaire, c’est le partenaire. Alors on se tait. L’enquête menée par Amsnety a révélé mercredi qu’une femme sur cinq est ou a été violée par son propre partenaire. Le violeur ordinaire n’est pas tapi dans l’ombre au coin d’une rue. . + LIRE AUSSI | Portrait d'un violeur ordinaire Mais sur ce problème règne la loi du silence. On dit gentiment à madame, qu’elle doit faire attention, qu’avec une plainte elle pourrait perdre plus encore, que les divorces c’est coûteux. L’enquête d’Amnesty montre d’ailleurs aussi que la plupart des gens pensent que les violences sexuelles sont rares en Belgique. Les réactions outrées, glanées sur des forums suite à la publication de ces chiffres, en sont une preuve supplémentaire, par l’absurde, si on veut. Jacques écrit: «Amnesty se mêle d’un problème qui ne relève pas de ses «compétences». J'aurais dû me faire violer. Sur la drague comme violence.

Poire le violeur : quand « séduire » devient « faire céder » Céder n’est pas consentir.Nicole Claude-Mathieu Apprendre à séduire, quelle brillante idée. Vous vous souvenez? J’avais parlé de Poire, le nice guy, le pauvre mec qui n’avait pas confiance en lui, qui voulait séduire mais qui ne savait pas faire, qui se plantait lamentablement, et qui accumulait la frustration et la rancœur jusqu’à haïr l’objet de son désir. Ha les femmes, toutes des salopes. Et puis il avait reçu des conseils, à droite, à gauche, il avait lu, il s’était dit: maintenant je n’ai plus envie d’être un loser.

Poire devint Poire le player. Et puis… Voilà. Comment un petit mec timide devient un agresseur sexuel? C’est ce que je voudrais expliquer ici. J’ai expliqué dans Poire le player comment les erreurs de Poire qui le mènent à s’enfoncer dans ses problèmes au lieu de les résoudre: pour résumer, le risque qu’il court, c’est de ne pas changer de paradigme. Il croit que quand on couche avec une fille, on lui arrache quelque chose. Et pour être, Poire s’imagine qu’il faut avoir.

Je connais un violeur. Je connais un violeur. C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Pas lui. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent.

Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable. Brochure « Je ne veux plus être un violeur » A télécharger ici. L’auteur J’ai été identifié comme un garçon à la naissance, et élevé comme tel. J’ai donc grandi du bon côté du système d’oppression sexiste. Et de la plupart des autres systèmes d’oppression, d’ailleurs. Ces témoignages se veulent participer à l’avènement d’une culture du consentement.

Le consentement À l’époque de ces récits, personne ne m’avait bien expliqué ce qu’était le consentement. J’ai compris plus tard : désir mutuel, plaisir mutuel. Pour que ça puisse exister, il faut donc avoir envie ensemble. J’ai compris trop tard. Une agression sexuelle Ma première relation de couple. Je ne me souviens plus de ce que j’ai répondu. Comprendre Se réunir un week-end avec trois autres amis garçons. Combien d’abus qu’on n’identifie que bien plus tard ? Un viol Une relation de couple. Je ne me souviens plus de la suite. Se parler Les représentations que l’on nous donne du sexe sont souvent silencieuses. On n’est pas obligé de tout verbaliser. Je peux te caresser le téton ? Stratégies. I bet you think you’re not a rapist… | feministborgia. **Trigger Warning** I bet you think you’re not a rapist. No hiding in a dark alley for you..but remember that girl who was so drunk she could barely stand. You know she wouldn’t have said yes sober.

I bet you think you’re not a rapist. You know that ‘no means no’…or at least, it means ‘persuade me’. She’ll give in eventually. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. Like this: Like Loading... « Je connais un violeur », le Tumblr qui noue la gorge. Pondu par Sophie-Pierre Pernaut le 2 septembre 2013 « Je connais un violeur » nous rappelle une vérité : dans 80% des cas, les victimes connaissent leur agresseur. Et elles en parlent sur ce Tumblr poignant. Même si les sensibilisations sur la question sont nombreuses, les violeurs sont associés à une bonne dose de clichés : nombreuses sont les personnes qui les imaginent « fous », en marge de la société, totalement repérables, en somme, et surtout « pas comme nous ».

Le Tumblr dont on a décidé de vous parler aujourd’hui prouve le contraire. Sur Je connais un violeur, des femmes qui ont été violées décrivent celui qui les a agressées. Elles parlent de leurs passions, de leurs centres d’intérêt, de leur métier ou leurs études. Ce Tumblr nous remet surtout face à une réalité : non, les violeurs ne sont pas majoritairement des inconnus instables, mis sur notre chemin par hasard. . « S., 13 ans, bout-en-train, sportif, un sourire éclatant et un regard pétillant. Pick up artists, séduction à la française et consentement des femmes. Se développe ces dernières années un business de la drague et de la séduction, que de nombreuses féministes ont dénoncé, tant il colporte des incitations au viol et à l'agression sexuelle.

Bien évidemment, les différents sites de "pick up artists" n'ont pas tardé à se désolidariser de celui qui était le plus visé, expliquant qu'ils n'étaient pas du tout comme cela et qu'eux respectaient les femmes. S'il faut évidemment dénoncer ces sites, qui enseignent aux adolescents des véritables méthodes de manipulations, voire incitent à l'agression sexuelle, il me semble important de constater qu'ils ne contentent de reproduire, d'une façon même pas caricaturale, ce qui existe déjà dans nos sociétés et qui est vendu comme modèle de "séduction à la française".

La séduction à la française semble ne pas concevoir l'égalité des participants à cette séduction. Mais relisons ce texte. Est-il unique , sort-il tout droit d'un esprit malade qu'il convient de faire taire et tout ira bien ensuite ? La Parade des violeurs est le Silence des violées. Il y a quelques jours, je me suis indignée, comme tant d’autres femmes avant moi, de ce qu’un site commercial et ses partenaires puissent s’enrichir en faisant l’apologie du viol, sans être inquiétés. Tant que nos échanges avec l’auteur de l’article étaient restés confidentiels et polis, notre indignation avait été méprisée par le site. Lorsque mon indignation s’est faite moins discrète et plus insolente, j’ai eu le droit à une réaction immédiate.

Sept pages d’injures misogynes, pas moins, où deux des trois personnes interpelées se proposaient également de "d’élargir l’étroitesse de [mon]… esprit" (c’est à dire de mon vagin, puisqu’il s’agissait d’un sextoy). Un jeu de maux révélateur de l’état d’esprit de ces personnes en matière de respect de l’intégrité des femmes. L’un d’entre eux a fini par gazouiller de vagues excuses, juste après avoir essayé de me manipuler en message privé, pour sonder à quel point ses menaces de poursuites avaient pu m’intimider (ou pas).

Like this: Appel citoyen contre l’incitation au viol sur Internet. Nous, militantes féministes et citoyennes, avons récemment dénoncé un site de coaching en « séduction » appelé Seduction By Kamal (1) comme incitant au viol. Seduction By Kamal est un site d’apprentissage des techniques de « pick up artist », à savoir « artiste de la drague ». Il s’agit de techniques de « drague » et de conseils en matière de sexualité. Le site est gérée par la société SBK Coaching, et génère du profit grâce à la vente de livres numériques (« e-books »). L’indignation s’est focalisée sur un article violent en accès libre et gratuit. Intitulé « Comment Bien Baiser : les 3 Secrets du Hard SEXE » (2), il nous apparait en réalité comme une incitation au viol, particulièrement toxique en raison de l’aspect éducatif du site.

Nous estimons que les propos sont explicites : pour bien « baiser », l’important est de ne pas tenir compte du consentement de sa « partenaire ». Cet article a été écrit par Jean-Baptiste Marsille, rédacteur web, auto-entrepreneur et écrivain (4). Copie à.