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HardKor | Des points de vue et des infos HardKor. Webdocumentaires. Voyage au bout du charbon. Le “guide de survie” de Matthieu Lietaert. Le web a ceci de formidable qu’il ne produit pas que des œuvres : son extrême plasticité et son accessibilité en font un terreau pour tout type d’initiatives qui, si elles se perdent parfois dans l’immensité de la production, permet tout de même à des énergies de s’exprimer. En un sens, Matthieu Lietaert est un pur produit web : c’est armé de sa curiosité et de son opiniâtreté que le fondateur de Not So Crazy ! Production en Belgique a déniché les témoignages nécessaires pour construire son drôle de livre, qui ressemble davantage à un couteau suisse qu’à un Laguiole finement ciselé. Car disons-le tout de suite : la lecture de l’ouvrage, pour toute personne gravitant autour du webdocumentaire et des nombreuses opportunités de narration interactive qu’offre le web, relève du passage obligé.

Parce que tout est encore en train de se faire et de s’écrire, toute documentation, même foutraque par endroits, est la bienvenue et participe au débat d’idées. Matthieu Lietaert. Qu’est-ce qu’un webdocumentaire ?  Tentative de définition Il est compliqué d’expliquer ce qu’est le webdocumentaire tant les œuvres portant cette appellation sont différentes dans leur conception, leur réalisation, leur financement. Leurs points communs ? Une écriture destinée aux écrans connectés (et à leurs usagers), un traitement de l’information sur des temporalités longues, une recherche graphique et artistique sur la forme.

Un rôle actif dans le programme Le format webdocumentaire se caractérise par une narration laissant à l’internaute une place à part entière, entre spectateur et acteur. Une chose est sûre, la souris lui confère un rôle qu’il faut prendre en compte, celui d’agir sur le déroulé du programme qu’il regarde. Un mode de diffusion particulier Le webdocumentaire peut être une oeuvre diffusée uniquement sur le Web, ou être une oeuvre partie intégrante d’un dispositif plus global, de type transmédia ou crossmédia, avec son volet télévision, web, papier et exposition. Quelques exemples : dans le sujet. 6MOIS. C’est le nouveau cheval sur lequel on mise. Il a un département dans les chaînes de télévision, des producteurs, des prix dans les festivals, des professeurs dans les écoles de journalisme et de photographie.

Apparu en France il y a quelques années, le webdocumentaire est vu comme une promesse d’avenir. Chaque semaine, de nouveaux experts débattent de cet objet multimédia mal identifié, des auteurs se précipitent sur ce format hybride, mélange de vidéo, de photos, de sons et de graphisme dont la particularité est d’offrir au spectateur la possibilité d’interagir. Dans les médias, dans les débats, on vante sa créativité, sa liberté de ton, de forme, et les passerelles qu’il tend entre différents métiers, du journaliste au webdesigner. On cite en exemple les pionniers, les défricheurs, ceux qui ont « dé-linéarisé » le récit, permis au spectateur de naviguer librement dans un documentaire, sans ordre narratif imposé. Thanatorama, de Julien Guintard, Ana Maria Jesus et Vincent Baillais. A Ph.D In Beards.