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Corruption Laval

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Laval: la «tour Vaillancourt» n'est pas le seul projet controversé. «Déroger aux règles ou construire sans permis est une affaire récurrente à Laval», affirme Robert Bordeleau, chef du Parti au service du citoyen (PSC) et candidat à la mairie.

Laval: la «tour Vaillancourt» n'est pas le seul projet controversé

Selon une enquête de La Presse, rappelons-le, la tour de condos de 14 étages de la rue des Cageux a été construite en infraction des règlements de zonage. Les manquements sont tels que les citoyens voisins sont en droit de demander la démolition de l'immeuble. Dans ce secteur près de l'île Paton, seuls des bâtiments de huit étages et moins sont autorisés et aucun règlement valable n'a été adopté pour changer ce zonage, selon des avocats consultés par La Presse. Le cas des Résidences Soleil. Importantes découvertes lors des perquisitions. Des pièces à conviction, dont La Presse a obtenu quelques détails, qu'il a fallu éplucher méthodiquement.

Importantes découvertes lors des perquisitions

Ajoutées aux écoutes électroniques et aux interrogatoires de suspects, elles ont permis aux enquêteurs du Service des enquêtes sur la corruption (SQ), de reconstituer les stratagèmes de cette organisation criminelle. Sur les 483 000 $ récupérés, environ 350 000 $ auraient été découverts chez un des accusés. Une autre somme de 100 000 $ était cachée dans des coffres de la caisse populaire Desjardins de Mille-Îles, à Laval, caisse dont Me Pierre L.

Lambert, arrêté hier, est le président du C.A. Les policiers ont récupéré des billets répartis en plusieurs liasses, attachés par des élastiques et accompagnés d'un mémo contenant notamment des dates. Auclair et Ménard maintiennent leur version des faits. Un rapport tabletté sur la gestion de Laval refait surface, rapporte Sébastien Bovet.

Auclair et Ménard maintiennent leur version des faits

La conférence de presse de Gilles Vaillancourt Les députés Vincent Auclair (PLQ) et Serge Ménard (BQ) ne donnent aucun signe qu'ils entendent se rétracter, malgré les mises en demeure envoyées mardi par le maire de Laval, Gilles Vaillancourt. Talonnés par les journalistes en fin de journée, MM. Auclair et Ménard ont tous deux refusé d'accorder des entrevues. Ils ont cependant fait savoir qu'ils maintenaient la version des faits qu'ils ont donnée plus tôt. Dans un bref communiqué publié en fin d'après-midi, M. Le maire Vaillancourt se retire du C. A. d'Hydro-Québec. La pression est devenue trop forte, rapporte Denis-Martin Chabot.

Le maire Vaillancourt se retire du C. A. d'Hydro-Québec

Pressé de le faire par la ministre responsable d'Hydro-Québec, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a annoncé mercredi qu'il se retirait du conseil d'administration de la société d'État. « Dans le contexte actuel, où des allégations sans fondement sont colportées et afin de protéger les intérêts supérieurs d'Hydro-Québec, [Gilles Vaillancourt] a décidé de se retirer momentanément de son rôle au sein du conseil d'administration de la société », écrit l'attaché de presse du maire, Jean-Maurice Duddin, dans un communiqué. « Monsieur Vaillancourt réitère qu'il ne laissera pas sa réputation, qu'il a bâtie au fil des ans, se faire détruire alors qu'il n'a enfreint aucune loi. » — Communiqué du cabinet du maire Vaillancourt. Le gouvernement doit agir d'urgence, selon l'ex-ministre Trudel. L'ancien ministre des Affaires municipales Rémy Trudel Pour l'ex-ministre québécois des Affaires municipales Rémy Trudel, les scandales qui éclaboussent la classe politique municipale, notamment à Laval, constituent une crise très grave. « Le gouvernement doit agir immédiatement.

Le gouvernement doit agir d'urgence, selon l'ex-ministre Trudel

Il faut qu'il trouve le moyen de mettre sur pied un groupe spécialisé d'analyse et de redressement de la situation. L'Union des municipalités du Québec (UMQ) aussi a une responsabilité [...] Elle doit mettre sur pied sa propre commission de concert avec le gouvernement, c'est urgent. » — L'ex-ministre des Affaires municipales Rémy Trudel Rappelons que le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, rejette sans ambages les allégations de tentatives de corruption lancées contre lui par les députés Serge Ménard (du Bloc québécois, ex-député et ministre péquiste) et Vincent Auclair (du Parti libéral du Québec). L'ex-ministre cite en exemple le fait que Laval avait accordé à l'époque cinq contrats sans appel d'offres. Le maire de Laval aurait donné 10 000 $ comptant à un ex-collecteur du PQ. Le reportage de Christian Latreille Exclusif - Radio-Canada a appris que le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, aurait donné 10 000 $ comptant à un ex-collecteur de fonds du Parti québécois, Claude Vallée, durant la campagne électorale provinciale de 1994.

Le maire de Laval aurait donné 10 000 $ comptant à un ex-collecteur du PQ

Cette présumée affaire de financement illégal a été dénoncée à l'escouade Marteau de la Sûreté du Québec. Ingénieur et homme d'affaires, Claude Vallée a amassé de l'argent durant plusieurs années pour le Parti québécois dans la couronne nord de Montréal. Selon des informations obtenues par Radio-Canada, M. Vallée a fait une déclaration écrite à l'escouade Marteau à l'été 2011. Claude Vallée affirme avoir remis cet argent à Michel Goyer, alors organisateur péquiste pour le candidat David Cliche dans la circonscription de Vimont à Laval, ce qui viole la loi sur le financement des partis politiques.

En entrevue téléphonique, Claude Vallée n'a pas nié avoir reçu l'argent du maire Vaillancourt. Vaillancourt et Cliche réagissent.