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LYBIE

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Libye: la version de Sarkozy remise en cause par des mails de Clinton. Les emails de l'ancienne secrétaire d'Etat rendus publics par le département d'Etat dans le cadre de l'enquête sur l'attentat anti-américain de 2012 en Libye contre le consulat de Benghazi réservent des surprises. A en croire le conseiller d'Hillary Clinton qui les a envoyés, les services secrets français auraient organisé et financé la rébellion contre Mouammar Kadhafi. Plusieurs milliers de courriers électroniques envoyés ou reçus par Hillary Clinton, lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine, ont été rendus publics sur internet, par le département d'Etat, sous le coup d'une ordonnance judiciaire.

Parmi ces documents, une série de mémos transmis à la chef de la diplomatie par un ami et homme d'affaires, Sidney Blumenthal, conseiller informel sur la Libye, qui se targuait de disposer de "sources" au sein du régime de Tripoli de l'époque. Rencontres secrètes dès février 2011 Des cadres de Total, de Vinci, et de l'EADS à bord de vols humanitaires. Soyons réalistes ! Kadhafi a osé défier Américains et Européens : Il le paie. Extrait de l'article Libye : Histoire de Pétrole ou de Banque Centrale? « … Kadhafi a osé prendre l’initiative de refuser le Dollar et l’Euro et a appelé les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place, le Dinar or. Kadhafi a suggéré d’établir un continent africain unifié dont les 200 millions d’habitants utiliseraient une seule monnaie… Cette initiative a été mal vue par les US et l’UE, le président français, Nicolas Sarkozy, a dit de la Libye qu’elle était une menace pour la sécurité financière de l’humanité... » Plusieurs journalistes ont remarqué que fait étrange les rebelles libyens ont pris le temps pendant leur rébellion en Mars de créer leur propre banque centrale - ceci avant même d’avoir un gouvernement.

Robert Wenzel a écrit dans l’Economic Policy Journal : « Je n’ai jamais entendu parler auparavant d’une banque centrale créée juste après quelques semaines d’un soulèvement populaire. Selon un article sur le site de Fox News du 28 février : Le Président et le Dictateur. Suite au reportage diffusé sur France 3, le 9 avril dernier à 23 heures 35, sur les rapports étranges entre Nicolas Sarkozy et Muhammad Kadhafi, voici une tentative d’explication, en rappelant la genèse d’un « coup de Trafalgar » qui apporte chaque jour son lot de conséquences de plus en plus dangereuses. En novembre 2000, l’Irak a commencé à vendre son pétrole exclusivement en euros (En usage dès 1999, pour les transactions financières européennes). Il s’agissait d’une attaque directe contre le dollar et contre la domination financière des États-Unis. En réponse, le gouvernement américain, avec l’aide des médias dominants ont commencé à mettre en place une campagne de propagande affirmant que l’Irak possédait des armes de destruction massive et d'entretenir des relations étroites avec des organisations terroristes telles qu'Al-Qaïda, allégations qui s'avéreront totalement infondées.

Où est passé l’or de Kadhafi ? Il n’est sûrement pas perdu pour tout le monde ! La Libye, un ancien eldorado transformé en chaos. Des maisons inachevées posées sur le sable face à une Méditerranée étale et aux teintes grisées. C’est donc d’ici qu’ils seraient partis. A en croire des sources libyennes concordantes, le chalutier chargé d’environ 700 migrants aurait quitté la Libye pour sa traversée fatale de la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril à partir de cette longue plage piquée d’herbes folles de Garabulli, située à une trentaine de kilomètres à l’est de Tripoli. Avec Zouara, Sabratha, Zaouïa, Al-Khoms, Zliten, l’endroit est l’une des bases d’embarquement des rafiots s’élançant de la Tripolitaine – la région occidentale de la Libye – vers l’Italie et ses mirages mortels. Pour arriver à Garabulli, il faut franchir un poste de contrôle, pick-up hérissés de mitrailleuses.

L’ambiance y est plutôt électrique, quelques jours après des affrontements ayant opposé des milices, à proximité, l’ordinaire d’une Libye sombrant dans le chaos. Abdoul Malik Mohamed a son pantalon taché de peinture blanche. La Libye, bombe migratoire au sud de l’Europe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Frédéric Bobin (Misrata (Libye), envoyé spécial) « Plutôt mourir que retourner au pays. » Mohammed Abdi est très sérieux. Le jeune Somalien a côtoyé la mort, alors il connaît la charge d’ombre des mots. Visage fin encadré d’une capuche orange, menton piqué d’une touffe de poils, il est assis sur une chaise sous le soleil encore clément de Misrata et se souvient de la peur qui l’a noué quand le Zodiac a commencé à dériver, moteur cassé, au large des côtes de la Libye. C’était dimanche 12 avril, mer sans nuées et la Sicile si proche, l’avenir au bout de l’index.

Le rafiot au caoutchouc bombé ne suivait pourtant plus que d’incertains courants. Cent dix migrants étaient entassés sur ce canot sans fond conçu pour en contenir à peine le quart. . « Plutôt mourir que de renoncer… » Qu’importe l’adversité, Mohammed Abdi sait qu’il tentera à nouveau sa chance : « Pour moi, retourner en Somalie, avec son insécurité et sa pauvreté, n’est pas envisageable. Le chaos en Libye, merci Sarkozy.... - EL DIA DE LA REPUBLICA : EL DIA DE LA REPUBLICA.