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Coupe du monde au Qatar: Blatter accuse Sarkozy d'avoir influencé le vote. Diego Maradona accuse Michel Platini d'avoir «arrangé 187 matches» LE SCAN SPORT - L'Argentin, qui se voit bien vice-président de la Fifa derrière le prince jordanien Ali Bin Hussein, affirme que le dirigeant français lui a lui-même avoué avoir truqué ces rencontres. Tous les coups sont permis pour mener campagne en vue des prochaines élections à la tête de la Fifa. Diego Maradona se voit bien intégrer l'organigramme de l'institution suisse si jamais le prince jordanien Ali Bin Hussein succédait à Sepp Blatter. Et pour parvenir à se placer, l'ancien n°10 a distribué quelques coups à plusieurs concurrents potentiels. Diego Maradona, interviewé par téléphone, a ainsi parlé aux journalistes d'América TV avec une voix fatiguée, cherchant ses mots, comme s'il était sous l'effet de médicaments.

«Si le prince Ali gagne, j'ai de grandes chances de devenir vice-président de Fifa. Si j'y arrive, je vais tous les faire dégager», a promis le Sud-Américain. Fifa: la Russie et le Qatar pourraient perdre l'organisation des Coupes du monde. Fifa : les accusations se multiplient contre Jack Warner. Quelques heures à peine après la finale de la Ligue des champions et le festival Barça-Juve, le football a replongé dans les méandres du scandale autour de la Fifa avec de nouvelles accusations visant Jack Warner, son ex-vice-président, même si celui-ci garde encore de nombreux supporteurs à Trinité et Tobago. La première salve est partie du Caire dimanche, où l'ancien ministre des Sports égyptien a accusé le Trinidadien de chantage au vote lors de l'attribution du Mondial 2010: "Il nous avait dit qu'il pouvait nous assurer sept votes et il demandait un million de dollars pour chaque vote", a insisté Aley Eddine Helal au sujet de celui qui dirigeait alors la Concacaf, la Confédération d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes.

"Mais notre décision a été de ne pas tomber là-dedans", a assuré l'ancien ministre. Résultat du vote, en 2004 : zéro voix pour le pays des Pharaons, et le Mondial attribué à l'Afrique du Sud. Johannesburg invoque "Madiba" Mandela Warner "Robin des bois" Fifa : l'Allemagne a-t-elle livré des armes en échange de voix ? Les scandales n'en finissent plus à la Fifa. Dernier en date, l'Allemagne qui n'aurait pas lésiné sur les moyens pour obtenir l'organisation de la Coupe du monde en 2006. Selon le quotidien allemand Die Zeit, repris notamment par Libération, le gouvernement de Gerhard Schröder aurait demandé à l'Arabie saoudite, en juillet 2000, de voter en faveur de la candidature de l'Allemagne, en échange d'une livraison de lance-roquettes. Toujours d'après le quotidien, l'Allemagne ne se serait pas arrêtée là.

On apprend que de grandes entreprises allemandes se seraient engagées à investir en Asie afin d'obtenir le soutien de responsables de la Fifa implantés dans la région. 12 voix contre 11 Pour être sûr de remporter la donne, le géant de l'automobile Daimler AG aurait "injecté 11 millions de dollars au capital du constructeur sud-coréen Hyundai", affirme également Die Zeit. Main d’Henry : la FIFA a acheté le silence de l’Irlande - Le scandale de la Fifa - Coupe du monde. John Delaney, président de la Fédération irlandaise de football, a révélé que la FIFA a payé pour que l’Irlande abandonne les poursuites après la main de Thierry Henry, lors du barrage qualificatif pour le Mondial 2010. A l’époque, l’histoire avait fait grand bruit. On joue les prolongations d’un barrage étouffant, au Stade de France, où les Bleus sont menés (1-0) par une équipe d’Irlande, qui joue crânement sa chance.

A l’aller, en Irlande, les Français s’étaient imposés sur la plus petite des marges. On se dirige donc vers la séance de tirs au but. Les Irlandais crient au scandale. C’était un accord légal — John Delaney Depuis, l’affaire s’essouffle et le scandale est presque oublié. Le player en lecture direct à utiliser par défaut dans les objets VIDEO et INFOGRAPHIE.

S’en suit une discussion avec Sepp Blatter, plutôt musclée selon les propos de Delaney, qui a débouché sur un accord. Pourquoi la Suisse veut la peau de Sepp Blatter. Mercredi 3 juin, le Conseil des États, qui correspond au Sénat en Suisse, a accepté que la corruption dans le secteur privé soit poursuivie, mais à condition qu’il y ait une plainte pour qu’un procureur puisse entrer en action. Cette corruption pourra être punie de trois ans de prison. Même si le Conseil des États, très conservateur, a édulcoré le projet du gouvernement, il a malgré tout marqué le coup : dorénavant, il sera possible en Suisse de poursuivre les auteurs de malversations au sein de la Fifa. Cette nouvelle loi anticorruption a d’ailleurs été baptisée mercredi à Berne (siège du Parlement) "Lex Fifa". C’était une spécificité du Code pénal helvétique : pour que la corruption privée soit poursuivie, il fallait que l’intérêt public soit menacé !

Or qui est habilité à décider de ce que l’on entend par intérêt public ? En quoi la Suisse est-elle pénalisée si la Fifa accorde la Coupe du monde de football à l’Afrique du Sud ou au Qatar contre des pots-de-vin ? "Fifagate" : mais à quoi les audits de KPMG servaient-ils ? Le scandale de corruption qui éclabousse la Fifa pose la question du contrôle financier du géant du football : comment des millions de dollars ont-ils être versés sous le manteau, pendant des années, sans que personne ne tire la sonnette d'alarme ?

Y a-t-il eu des failles dans le suivi des comptes de la Fédération internationale, pourtant audités par un cabinet réputé ? Peut-on parler de complaisances, voire de complicités ? « Le scandale de la Fifa montre clairement qu'il y a eu des faiblesses dans le contrôle de la Fédération internationale », estime Prem Sikka, professeur à l'Essex University Business School. « Si les audits ne permettent pas de repérer des millions d'euros égarés, à quoi servent-ils ? KPMG dans le collimateur Les auditeurs de KPMG avaient-ils les moyens de repérer les flux frauduleux ? « Tout est secret » LIRE aussi nos articles « Fifa : la Suisse s'en prend à la poule aux oeufs d'or » et « Pourquoi la Suisse veut la peau de Sepp Blatter » FIFA : Jack Warner se défend en citant The Onion, le Gorafi américain. Jack Warner, ex-vice-président de la FIFA, mis en cause dans le scandale qui secoue les instances dirigeantes du football mondial.

Andrea Da Silva/REUTERS Curieuse façon de se défendre. Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA et ex-président de la Concacaf, la Confédération de football d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes, est accusé par la justice américaine d'avoir "sollicité et obtenu des pots-de-vin dans le cadre des processus d'attribution des Coupes du monde 1998 et 2010". M. Warner a publié, dimanche 31 mai, sur sa page Facebook une vidéo dans laquelle il cite The Onion, un site Internet satirique américain. Raillé dans la foulée pour ce fait d'armes par de nombreux médias dont le New York Times, il a depuis modifié la vidéo en coupant le passage embarrassant.

Douze penaltys en trois minutes Complètement fantaisiste, cette nouvelle est reprise face caméra avec le plus grand sérieux par le Trinidadien. Signaler ce contenu comme inapproprié. Corruption à la Fifa : l'Afrique du Sud a reconnu dimanche un versement de 10 millions de dollars. L'Afrique du Sud a reconnu dimanche un versement de 10 millions de dollars avant son Mondial 2010, mais a nié qu'ils avaient servi de pots-de-vin, comme le soupçonne la justice américaine dans le cadre du scandale planétaire de corruption qui frappe la Fifa.

Dans l'autre volet de la tourmente déclenchée mercredi, la justice suisse a indiqué à l'AFP interroger plusieurs membres actuels du comité exécutif de la Fifa, mais pas son président Joseph Blatter, qui "pourra l'être à l'avenir". Ce volet concerne les conditions d'attribution controversées des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar après un vote du comité exécutif en décembre 2010. Mondial 2010 : une question à 10 millions Le président de la Fédération sud-africaine (Safa), Danny Jordaan, a reconnu qu'une somme de dix millions de dollars avait été versée en 2008 par le comité d'organisation du Mondial 2010, dont il était alors le président, à la Concacaf (Confédération d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes). Fifa. Quand Michel Platini disait : "Moi, les cadeaux, je ne les rends pas" Rédaction Belles Montres Quelques mois après la Coupe du monde de football au Brésil, l'information avait fait le tour de la planète et tourné, déjà, au scandale (lire notre article ici) : il a été demandé aux membres du comité exécutif de la Fifa de rendre les montres Parmigiani Fleurier offertes à chacun par la Confédération du football brésilienne durant la dernière Coupe du monde.

Cette montre Pershing CBF Chronographe d'une valeur de 24 800 € avait été créée par le partenaire horloger de la fédération brésilienne à l'occasion de son centième anniversaire. En conférence de presse, Michel Platini était revenu sur le sujet : "Dans cette affaire, je suis surpris, a-t-il déclaré, cité par l'AFP. Premièrement, je suis surpris de la valeur de la montre. "Je n'ai pas été élevé comme ça. Comment Sepp Blatter est passé entre les mailles de la justice. Par Pierre Godon Mis à jour le , publié le Sepp Blatter, c'est le "dictateur qui a le mieux réussi sans avoir de sang sur les mains" pour le journal britannique The Guardian.

A la tête de la Fifa depuis 1998, il se présentera vendredi 29 mai à la présidence de la Fédération internationale de football (sauf imprévu). Et peu importe le vaste coup de filet de la justice américaine – 14 arrestations dans les cercles proches du pouvoir – et l'enquête de la justice suisse sur les conditions d'attribution des Mondiaux 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). Car le dirigeant suisse, âgé de 79 ans, est un fin politicien qui en a vu d'autres. De solides alliés tu te ménageras Qui a dit : "Sepp Blatter est un homme charmant. Sepp Blatter a depuis longtemps compris que le centre de gravité du football ne se situe plus en Europe.

Les mains dans le cambouis tu ne mettras pas Et, malgré un faisceau de présomptions accablant, les preuves manquent. Des symboles tu te soucieras. Pourquoi ce sont les Etats-Unis qui mènent l'enquête sur la Fifa. A la suite d'une enquête menée par le FBI et la justice américaine, plusieurs responsables de la Fédération internationale de football ont été arrêtés mercredi matin à Zurich. Ces derniers seraient impliqués dans une affaire de versements de commissions occultes.

C'est un coup de tonnerre qui vient de retentir dans la sphère footballistique. A deux jours de l'élection du président de la Fédération internationale de football (Fifa), neuf responsables de l'association, soupçonnés de corruption, ont été arrêtés mercredi matin à Zurich à la demande des autorités américaines. Ils sont suspectés d'avoir accepté des dessous de table d'un montant de plusieurs millions de dollars des années 1990 à nos jours.

D'après la procureure générale des Etats-Unis, Loretta E. Lynch, ces premières inculpations «ne sont qu'un début», a-t-elle déclaré en conférence presse, mercredi après-midi. La Confédération d'Amérique notamment en ligne de mire. Poutine accuse les États-Unis de vouloir contrôler la FIFA. Le président russe reproche à Washington de chercher, dans le scandale de corruption qui secoue la FIFA, à empêcher la réélection de Joseph Blatter à la tête de la Fédération internationale de football. De notre correspondant à Moscou Condamné par l'Europe et les États-Unis, Sepp Blatter peut au moins compter sur un ami de poids: Vladimir Poutine. Jeudi matin, le président russe a ostensiblement pris la défense de l'institution footballistique en dénonçant l'ingérence de la justice américaine, et donnant ainsi à son intervention des accents de guerre froide en version sportive. «Le fait que ces arrestations soient commanditées par le côté américain dans une accusation de corruption semble très étrange.

Corruption de qui? De fonctionnaires internationaux», s'est étonné le chef du kremlin. Le ministre russe des sports, Vitaly Mutko, également membre du comité exécutif de la FIFA a assuré que ces démêlés judiciaires n'auraient aucune incidence sur la compétition russe. « La FIFA est une mafia. On résout les problèmes en famille » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Rémi Dupré Ancien cadre de la Fédération internationale de football association (1984 – 1995 puis 2001-2003), Guido Tognoni critique sévèrement le système mis en place sous la présidence de Joseph Blatter et celle de son prédécesseur brésilien Joao Havelange.

Alors que sept hauts responsables de la FIFA ont été arrêtés, mercredi 27 mai, sur ordre de la police américaine, l’ex-conseiller personnel de Joseph Blatter pointe les aspects les plus polémiques de sa gouvernance. Quel regard portez-vous sur le choix du président, Joseph Blatter, de briguer un 5e mandat, à 79 ans ? Blatter est convaincu qu’il est le meilleur. Il a face à lui un candidat peu connu [le prince jordanien Ali Bin Al-Hussein], qui n’a pas d’idées, pas de programme. Pourquoi ces « petites » fédérations soutiennent-elles Joseph Blatter ? L’UEFA a pourtant présenté un candidat unique contre Blatter… Blatter est attaché au pouvoir dans le football. Je ne sais pas s’il a des comptes secrets. Fifa : la Suisse s'en prend à la poule aux oeufs d'or. Simonetta Sommaruga a osé !

La présidente socialiste de la Confédération depuis le 1er janvier, et qui est aussi ministre de la Justice et de la Police, a autorisé l’arrestation de sept responsables de la Fédération internationale de football association (Fifa) ce mercredi matin à Zurich. Et cela, deux jours à peine avant la réélection attendue du Suisse Sepp Blatter, 79 ans, pour un cinquième mandat. Le ministère public de la Confédération annonce qu’il a ouvert une "procédure pénale contre inconnu pour soupçon de gestion déloyale et de blanchiment d’argent". La gestion déloyale correspond en France à l’abus de biens sociaux. Ces soupçons entourent les attributions des Coupes du monde de football 2018 et 2022. Soupçons de blanchiment d’argent en Suisse Des établissements financiers, dont les noms n’ont pas été communiqués, auraient déjà transmis à la justice des documents bancaires particulièrement compromettants.

L'attrait du secret bancaire. Chuck Blazer, l'ancien ponte de la Fifa devenu la taupe du FBI. Autrefois homme fort du football aux États-Unis, l'Américain Chuck Blazer a tourné le dos à la Fifa pour devenir un informateur-clé de la vaste enquête qui menace de mettre les dirigeants du ballon rond à genoux. L'imposant Chuck Blazer, 70 ans et qui souffrirait d'un cancer du côlon, n'est plus la figure incontournable du football qu'il a été depuis qu'il a plaidé coupable, en novembre 2013, d'une longue série d'accusations par la justice américaine : racket, virements frauduleux, blanchiment d'argent, évasion fiscale, et échec à remplir un dossier sur ses comptes à l'étranger (FBAR). L'ancien secrétaire général de la Concacaf (Confédération d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes) et ancien membre de la commission de la Fifa, deux institutions aujourd'hui dans le collimateur de la justice avec 14 inculpations pour corruption annoncées mercredi, risque jusqu'à 10 ans de prison pour l'accusation du FBAR, et 5 ans pour l'évasion fiscale, selon la justice américaine.

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