Pugilat municipal chez les Balkany sur le cas Teddy Riner. LE SCAN POLITIQUE - Lassé des questions de l'opposition sur la gestion de la ville et de son club de sport, Patrick Balkany a interrompu le conseil municipal, éteint la lumière, et quitté la salle.
«La séance est levée», s'écrie Patrick Balkany, sous le regard médusé du public dans la salle du conseil municipal. Le maire se lève, s'en va et éteint la lumière, quelques heures après l'ouverture de la réunion. Cette dernière séance publique à la mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) avant la rentrée de septembre ne sera pas allée à son terme, interrompue par le maire dans une tension pesante. Des habitants de Levallois défilent contre le «Balkany bashing médiatique» «Nous sommes là pour dire stop au lynchage des élus – tous les élus, d’ailleurs – et pour le respect de la présomption d’innocence», expliquaient les manifestants, selon des propos rapportés par des journalistes de Francetv Info.
L’objet de leur colère : un numéro de l’émission Complément d’enquête, présenté par Nicolas Poincaré et diffusé le 4 juin, sur France 2. Ce volet mettait cette fois-ci en lumière les rouages du système Balkany, rappelant au passage les différentes affaires concernant le député et maire, et son épouse, Isabelle. En octobre, Patrick Balkany était mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, corruption et blanchiment de corruption. Epoux Balkany: la pétition de soutien se retourne contre ses instigateurs. Ils sont "furieux".
Ils n'ont pas du tout apprécié le dernier numéro de Complément d'enquête diffusé le 9 juin sur France 2 et consacré au "système Balkany", du nom du maire de Levallois, dans les Hauts-de-Seine. Et ils en veulent beaucoup "aux journaleux" responsables d'un "déferlement de haine et de mensonges". Une enquête sur les Balkany censurée à Levallois ? C'est une drôle de coïncidence.
Alors que l'émission de France 2 Complément d'enquête consacrait son programme au couple Balkany, une partie de Levallois s'est subitement retrouvée plongée dans le noir jeudi soir, révèle FranceTv Info. L’associé de Sarkozy, voie offshore des Balkany ? L’avocat Arnaud Claude, associé historique de Nicolas Sarkozy au sein du cabinet «Claude & Sarkozy», a bien participé aux montages offshore du couple Balkany.
Les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, chargés d’instruire l’affaire depuis décembre 2013, ont formellement établi que Me Claude a joué un rôle actif dans ce vaste schéma d’évasion fiscale. Selon des documents consultés par Libération, l’enquête a révélé l’existence d’un virement de 200 000 dollars, envoyé depuis une société écran suisse sur un compte à Singapour. Sur le bordereau de virement, est indiqué à la main : «Partie des honoraires de Me Claude». Une découverte lourde de conséquences. Arnaud Claude, 61 ans, apparaît désormais comme l’ultime victime collatérale de l’affaire Balkany.
Depuis que la justice s’intéresse à lui, Arnaud Claude dément être intervenu directement dans ce montage tortueux, assurant que les accusations portées contre lui ne sont «confortées par aucun élément matériel». «Aucune idée». Affaire Balkany: l'associé de Nicolas Sarkozy mis en cause par de nouveaux éléments. À Levallois-Perret, la défaite amère des pro-Balkany. LE SCAN POLITIQUE - Après sa victoire, dimanche, le candidat divers droite opposé au binôme soutenu par le couple Balkany accuse la mairie d'avoir refusé de proclamer les résultats.
Coup de tonnerre dimanche soir à Levallois-Perret. Arnaud de Courson, le candidat divers droite qui portait la promesse du «renouveau» face au binôme UMP soutenu par Patrick Balkany l'a emporté avec 53% des voix. Il réitère ainsi son «exploit» de 2011: il avait été élu conseiller général face à Isabelle Balkany. Ce nouvel affront subi par l'emblématique couple vient ternir un tableau déjà entaché par la multiplication des ennuis judiciaires. Patrick Balkany bientôt jugé ? Une caricature mal dégrossie de son modèle Nicolas Sarkozy. Patrick Balkany a perdu son immunité parlementaire. (CHAMUSSY/SIPA) Pour le grand public, qui découvre cette règle datant de la Révolution française, le nom de Patrick Balkany est désormais associé à la notion d’immunité parlementaire.
En se voyant momentanément privé de cette inviolabilité juridique, il s’inscrit dans une longue lignée d’élus sanctionnés par les assemblées sous la Ve République. Isabelle Balkany visée par une plainte pour "inscription frauduleuse sur les listes électorales" Le fastueux train de vie du couple Balkany. Me Claude, pièce maîtresse du puzzle. C’est un avocat aussi puissant que discret.
Arnaud Claude, 61 ans, doit surtout sa notoriété à son principal associé en affaires, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes, qui ont prêté serment ensemble à la fin des années 70, ont fondé le cabinet Claude & Sarkozy en 1987. Et revendiquent une certaine complémentarité malgré des trajectoires croisées. Les Balkany, la villa à Marrakech et de gênantes écoutes. L'Assemblée nationale doit se prononcer dans les jours qui viennent sur la levée, ou non, de l'immunité parlementaire du député-maire UMP Patrick Balkany.
Les juges d'instruction du pôle financier l'ont mis en examen pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale. Dans cette enquête, les juges soupçonnent notamment le couple Balkany d'être les véritables propriétaires à l'insu du fisc français de deux villas, l'une à Saint-Martin aux Antilles, l'autre à Marrakech (Maroc). Après plusieurs dénégations, l'épouse de Patrick Balkany, Isabelle, avait finalement confirmé être propriétaire du bien situé dans les Caraïbes (évalué à 3 millions d'euros). Cette villa serait "l'ultime ayant droit de la société" propriétaire du bien, a-t-elle affirmé aux enquêteurs. En revanche, le couple a toujours nié posséder une résidence à Marrakech. Affaire Balkany : comment cacher sa résidence secondaire au fisc ?
La justice demande la levée de l’immunité parlementaire de Patrick Balkany. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gerard Davet et Fabrice Lhomme Le député et maire UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany doit faire face à un double front judiciaire.
La justice demande la levée de l'immunité parlementaire de M. Balkany dans le cadre d'une enquête pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ».