Laboratoire sur le développement du pouvoir d'agir des personnes et des collectivités. 301139ar. EdQ 2007. Réseau québécois en innovation sociale - Home - Réseau québécois en innovation sociale - Sur la route du social.... à Quebec ! - Profil Professionnel d'une Assistante Sociale. Bonjour Stéphanie* peux-tu nous parler de ton expérience au QUEBEC, tout d'abord pourquoi travailler comme assistante sociale là-bas ?
J’habite à Montréal depuis 2 ans maintenant. Je suis ici en permis d’étude car j’ai décidé de reprendre mes études après 4 ans d’exercice en tant qu’ASS en France. Je suis à la maîtrise à l’école de travail social dans la fabuleuse Université du Québec à Montréal (UQAM). Donc au départ je ne suis pas forcément venue pour travailler mais plutôt étudier. C’était en 2016 et je n’ai pas fini mon mémoire de recherche. Es-tu originaire de là-bas ? Je suis originaire de l’Isère, j’ai fait mes études à l’IFTS d’Échirolles. Sais tu comment se passe le cursus au QUEBEC ?
Pour être travailleuse sociale au Québec il faut être titulaire du permis d’exercice. Pour se situer davantage, en France les TS sont une catégorie professionnelle (on a environ 14 diplômes d’état, certificat, brevet, etc.) qui une fois diplômée te permet de dire « je suis TS ». Les liens : Politiques sociales - Données Québec. Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.
Penser ou panser le travail social au Québec?
Le travail social au Québec est plus que jamais mis à l’épreuve. Tout comme ailleurs, les orientations sociopolitiques et économiques de l’État, fondées sur la mondialisation et le néo-libéralisme, frappent de plein fouet la pratique du travail social. Il y a à cet égard unanimité : faire du travail social aujourd’hui, au Québec, représente un défi de taille. Marie-Lyne Roc, T.S., M.Sc., chargée d’affaires professionnelles, partage ses réflexions. Lire l’éditorial Le travail social dans le réseau de la santé et des services sociaux. La sécurité sociale au Québec. Autour du mouvement communautaire québécois et de la mobilisation citoyenne actuelle. « Quand un bruit vous ennuie, écoutez-le. » 1Il est très difficile de parler du mouvement communautaire québécois sans le situer dans le temps et surtout sans mettre en relief les motifs pour lesquels un engagement citoyen aura permis de contribuer à rénover des institutions, des façons de faire, de vivre ensemble, de penser et d’agir.
Cet essai tente de créer un lien social, historique et politique dans l’émergence de deux mouvements sociaux au Québec, à la fois similaires et distincts. Le premier concerne la constitution de l’action communautaire québécoise datant des années 1960, alors que le second s’incarne dans la mobilisation étudiante québécoise de février 2012. Citoyenneté et mouvement communautaire au Québec. Animation ou intervention sociale, éducation populaire ou action socioculturelle, organisation ou développement communautaire sont, au Québec, des appellations d’origine plus ou moins contrôlées selon le/ la locuteur/ trice et ceux et celles à qui le commentaire s’adresse.
Une chose cependant est quasi certaine : l’utilisation de l’un ou l’autre de ces vocables ou de leurs analogies révèle qu’on se positionne selon la perspective de la personne qui, en raison de son autorité, de son expertise, de sa conscience, de son dessein, de son mandat, agit sur des problématiques économiques ou sociopolitiques avec, à travers ou pour des personnes ou des groupes la plupart du temps marginalisés ou laissés-pour-compte. Le communautaire: par, pour et avec le monde. C’est actuellement la Semaine nationale de l’action communautaire autonome (ACA).
C’est la fête de 4000 organismes, 60 000 travailleuses*, 425 000 bénévoles et plus de 2 millions de Québécoises qui fréquentent ces organismes. Tout ce beau monde a raison de célébrer le Québec qu'il a façonné depuis des décennies. Le mouvement communautaire au Québec est unique en son genre. Au Canada mais aussi dans le monde. On ne retrouve nulle part ailleurs une telle force issue de la «base» et qui, par ses pratiques et sa culture, a influencé autant sa société. Le communautaire, ça existe d’abord par, pour et avec le monde. Un Québec façonné par le communautaire Cette année, le thème de la Semaine de l’ACA est «Nos luttes, nos victoires». Du 22 au 28 octobre, on «met en lumière l’apport exceptionnel des organismes communautaire dans la construction du filet social québécois.»
Une reconnaissance déficiente Mais malheureusement, cette reconnaissance est trop souvent factice. P.S. P.S. L’autonomie : un principe au coeur de l’identité … – Nouvelles pratiques sociales. Émergence du principe d’autonomie S’il y a un principe qui a traversé le mouvement d’action communautaire autonome (ACA) depuis une cinquantaine d’années, c’est bien celui de l’autonomie de ses actions.