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Désinformation

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Fauxtographie : l'Histoire manipulée. Vous ne serez pas surpris si je vous dis que l’Homme n’a pas attendu l’existence de Photoshop pour manipuler les photographies. Superposition et suppression étaient rendues possibles à grands coups de ciseaux, gouache, encre de Chine, aérographie, etc. et ce dès 1860, comme le montre l’intégration de la tête d’Abraham Lincoln sur le corps de John Calhou, ou encore cette photographie du Général Ulysse Grant au front avec ses troupes, résultat d’un montage de 3 photographies différentes. La photographie de droite représentant le général Ulysse Grant est le résultat d’un montage des trois photographies de gauche (prisonniers confédérés, le général Alexander Cool sur son cheval et une photographie du général Grant) Un bien précieux outil qui a fait et fait le bonheur des puissants de ce monde et dont l’utilisation à travers l’Histoire a inspiré d’intéressants projets.

Au fil de ses recherches, Zhang Dali découvre un univers de propagande beaucoup plus complexe qu’il ne l’imaginait. Les faux hommages à Prince se multiplient. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat L’artiste américain Prince est mort jeudi 21 avril à l’âge de 57 ans. Les hommages des fans et des personnalités en faveur d’une des légendes de la musique se sont multipliés après l’annonce, notamment à Minneapolis (Minnesota), la ville d’origine du guitariste et chanteur. Certains, comme ce Petit Prince de Saint-Exupéry aux couleurs du chanteur, ont ému les internautes. Mais, dans le lot, on trouve de nombreux montages et clichés sortis de leur contexte.

Florilège. La tour Eiffel illuminée en violet ? Cette image a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, mais il ne s’agit pas d’un hommage de la Ville de Paris à Prince. Et l’Empire State Building ? Tout aussi fausse, cette photographie de l’Empire State Building. Les chutes du Niagara en violet… mais en hommage à la reine Elisabeth II Il s’agit une nouvelle fois d’une photographie authentique, qui plus est prise le soir même de la mort de Prince. L’info était bidon… mais elle est toujours en ligne sur ton site, coco.

Pour aider les internautes à distinguer le vrai du faux, les médias ont lancé des rubriques de fact checking et passent en revue toute la journée des déclarations politiques, des légendes urbaines croquignolesques ou des reportages de la télé russe – un exercice aussi sain que sans fin. Mais que se passe-t-il quand les sites d’actu sont eux-mêmes à l’origine de la diffusion d’une info bidon ? Font-ils preuve de la même exigence envers leurs propres contenus ? Que deviennent les articles concernés quand ils sont démentis, parfois brutalement, deux heures ou deux jours plus tard ?

Pour le savoir, j’ai mené une petite expérience. Après une rapide consultation sur Twitter et sur Facebook, j’ai sélectionné cinq histoires récentes. Leur point commun ? Elles ont été largement reprises par les sites d’info généralistes français, avant d’être « démontées » peu après : « L’araignée mortelle découverte dans une caisse de bananes » . « Des molosses affamés de “clics” » Mis à jour le 19/8 à 17h55. Fausses morts des célébrités : les plus grosses bourdes des médias. Attention: la vidéo de l'explosion à #zaventem a déjà tourné en 2011 pour montrer une attaque à Moscou #Bruxelles.

«Sortir gagnant d’une joute avec un élève, c’est en réalité perdre» Ronan Cherel, 42 ans, enseigne l’histoire-géographie dans un collège d’éducation prioritaire de l’académie de Rennes. Il intervient également en maison d’arrêt. «Ma prise de conscience remonte au lendemain des attentats de janvier. En classe, mes élèves de troisième se sont mis à parler à haute voix des Illuminati, d’agents judéo-maçonniques. Peut-être en discutaient-ils entre eux avant, je ne sais pas. En tout cas, cela a explosé dans ma classe à ce moment-là : l’histoire de rétroviseur brillant, de la carte d’identité trouvée dans la voiture… J’ai été d’autant plus troublé quand j’ai entendu les détenus de la maison d’arrêt où j’interviens tenir exactement le même discours.

«Mais très vite, j’ai compris les limites de l’exercice. «J’ai beaucoup réfléchi. «Désormais, mes cours tournent autour de la production de cette revue, et ça marche bien. Marie Piquemal. Le biais de confirmation et la rumeur sur le Web - prof' doc'.

Je me suis donc penché sur le sujet et propose ici quelques réflexions, en revenant sur la définition et l’origine de la notion de biais de confirmation, avant de faire une contre-analyse du travail de Gérald Bronner sur le rapport entre biais de confirmation et utilisation des moteurs de recherche, en poussant la recherche, pour enfin présenter quelques pistes pédagogiques. Le biais de confirmation : définition et origines Dans un langage de vulgarisation, le biais de confirmation est la disposition à lire, écouter ou observer les informations qui vont dans le sens de nos propres croyances, sans égard pour les informations qui contredisent nos croyances.

Jean-Noël Kapferer, dans son étude sur les rumeurs, sans faire directement référence au concept de biais de confirmation, en donne quelques exemples. C’est ainsi le désir de croire une rumeur (p. 102-105). Le biais de confirmation est également associé au concept de « théorie du complot ». François-Bernard Huyghe en fait mention.

Triple suicide d’éleveurs : d’un SMS aux médias nationaux, itinéraire d’une rumeur. Un message a circulé depuis samedi sur des suicides d’agriculteurs en Bretagne. Plausible dans un contexte de crise de l’élevage, l’information a été reprise trop vite. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pierre Breteau Un triple suicide dans le milieu agricole, dont « un double : un frère et sa sœur sur la même poutre » : sur fond de crise de l’élevage, cette terrible histoire s’est propagée par SMS durant le week-end jusqu’à être reprise par des médias nationaux. Elle est pourtant fausse. De ces trois morts dans la commune d’Hénanbihen (Côtes-d’Armor), on ne trouve aucune trace.

L’« information » est même démentie par la préfecture de Bretagne, comme l’indique France 3. Lire aussi Le gouvernement face aux multiples crises de l’élevage en France A partir du samedi 23 janvier en début d’après-midi, la rumeur est diffusée de proche en proche par SMS puis relayée sur Twitter. Une source fiable prend le relais Un suicide tous les deux jours chez les agriculteurs. Guide de survie numérique : comment détecter et éviter de propager des rumeurs ?

Comment ne pas se laisser piéger par une intox sur le web ? RSLN vous propose trois étapes indispensables pour éviter de participer à la propagation d’une rumeur. Les tragiques événements de novembre l’ont montré une fois de plus : il en faut peu pour que les rumeurs, même les plus insensées, se propagent en temps réel sur le web. Si ce n’est la question de la temporalité, la diffusion d’une rumeur n’a rien de bien nouveau en soi. Pour autant, ni les Etats, ni les médias, ni bien sûr des millions d’internautes n’échappent au phénomène. Face à cela, des bonnes pratiques existent. Tour d’horizon (non-exhaustif) des étapes indispensables de vérification d’une information. 1. Cela peut sembler anodin, mais ce qui semble un pré-requis avant le partage est souvent oublié. Site de la publication : est-ce un site institutionnel (ministère, préfecture, etc.) ? 2. Mais à quels moyens peut-on faire appel pour disposer d’une information plus fiable et plus précise ? 3. L'erreur d'un journaliste peut avoir valeur d'information...

… s’il la reconnaît et en tire les conséquences. Il y a deux mois, Theranos, l’une des startups à la fois les plus secrètes et les plus en vue de la Silicon Valley, subit une crise médiatique majeure. Theranos a été fondée par Elizabeth Holmes qui, à 31 ans, “pèse” déjà 4,5 milliards de dollars. Elle vise à permettre la réalisation d’analyses de sang sans seringue. Elle serait en passe de révolutionner un marché de 75 millards de dollars aux seuls Etats-Unis et pourrait le porter à 200 milliards de dollars en incitant les consommateurs à commander des tests sanguins de leur propre chef afin, par exemple, de surveiller leur diabète. Plus important encore, elle ambitionne de sauver des vies en éliminant un facteur – les fameuses seringues – qui dissuade entre 30 et 50% des patients qui se voient prescrire une prise de sang de la faire réaliser.

Elizabeth Holmes – (CC) FORTUNE Global Forum Il raconte qu’il commença à le réaliser lors de la publication de l’article du Wall Street Journal. Évitez l'intox : suivez les comptes officiels, abandonnez @Infos140 - Tech - Numerama. Dans la course au buzz, la tentation est de plus en plus grande de publier une information d'abord et de la vérifier après. Au risque de propager des rumeurs très inquiétantes. Si Twitter a pu être humain, beau et grand vendredi soir lors des attaques terroristes à Paris, il n’en demeure pas moins un réseau social où la rumeur se répand à grande vitesse et où, au lieu de protéger, elle peut devenir dangereuse.

Un compte à très forte audience s’est d’ailleurs spécialisé dans la breaking news au sens le moins noble du terme : un relai immédiat de l’information sans vérification et sur le ton de l’urgence absolue. Bien connu des Français, ce compte se nomme Infos140 et cumule plus de 70 000 abonnés. Vous avez sûrement dû le voir passer si vous êtes sur Twitter car les tweets qu’il publie commencent par un gros point de couleur selon la gravité supposée de l’information. Dans le même genre LesNews est un compte qui surfe sur la même vague, animé par des amateurs bénévoles. Lire. Le 13 novembre : un tournant dans la crédibilité des médias. Comme beaucoup de Français, j’ai suivi vendredi soir en direct les événements qui se déroulaient dans Paris, absorbé par la télévision et un œil sur Twitter. Et, comme souvent dans des circonstances dramatiques, je me suis trouvé déchiré entre ma position de simple spectateur, bouleversé par le drame, et celle, par définition plus froide et plus distante, de l’analyste des médias.

Le premier constat, c’est que, d’une certaine façon, on ne leur a pas laissé la possibilité de trop montrer. Je ne sais pas ce qu’ils auraient fait s’ils avaient pu approcher au plus près des scènes de crime, mais force est de constater que les premières à avoir retenu les leçons de janvier ont été les forces de l’ordre. Toutes les caméras se trouvaient à distance, dans l’incapacité de dévoiler le dispositif policier.

Cela dit, des signes laissent à penser que les discussions qui ont suivi le 7 janvier ont aussi porté leurs fruits. Le premier dans la retransmission du match France-Allemagne sur TF1. Attaques à Paris : les rumeurs et les intox qui circulent. Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence.

Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Non, quatre policiers n’ont pas été tués Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2.

D’autres médias ont pu donner des informations non avérées, comme dans ce tweet, très relayé. En réalité, il n’y a eu aucune confirmation sur des fusillades ou des victimes aux Halles, à Belleville, au Trocadéro ou à République. 3. Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris. C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux.

La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. Il a été utilisé par des adeptes de la théorie du complot pour tenter de montrer que les massacres de Sandy Hook, d'Aurora et l'attentat de Boston étaient des inventions du gouvernement et des médias. Sauf qu'il s'agit de femmes différentes : A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Sauf que.. C'est un petit texte d'hommage à la France qui a été partagé à de très nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux et l'illusion de la majorité.

MIT Technology Review a publié un résumé d’une récente étude fascinante sur le comportement des réseaux sociaux, et comment ceux-ci peuvent déformer notre perception du monde, ou tout au moins faire croire que la majorité des gens croient qu’une opinion est partagée par tous alors que c’est loin d’être le cas. L’étude, menée par Kristina Lerman et d’autres à l’Université de Californie du Sud, donne aussi un aperçu de la manière dont certaines informations peuvent devenir virales et se répandre comme une traînée de poudre alors que des contenus similaires peuvent être complètement ignorés.

L’étude a examiné comment les idées se répandent sur les réseaux sociaux avec des connexions complexes. Si des utilisateurs ayant un nombre moyen ou inférieur de connexions (amis Facebook, followers sur Twitter, etc.) affichent ou partagent quelque chose sur une plateforme sociale, la viralité de ces contenus sera limitée, en raison du faible nombre de connexions. Prenons un réseau de 14 personnes. Une starlette des réseaux sociaux nous rappelle que les images savent mentir. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gabriel Coutagne Essena O’Neil est l’une de ces nombreuses starlettes que les réseaux sociaux ont fait émerger.

Mardi 3 novembre, son compte Instagram totalisait plus de 700 000 abonnés. Dans le fil des images qu’elle avait l’habitude de publier, de nombreuses photos mettaient en valeur ses repas, ses baignades, son physique ou ses bijoux. D’autres montrent des images d’animaux, accompagnées de messages appelant à leur protection. Le « quotidien » idyllique d’une adolescente australienne de 18 ans, qui rêvait de célébrité… Ce qu’elle présente comme une crise de conscience rappelle à quel point la signification d’une image dépend de ce qu’on veut lui faire dire. Certaines images sont restées cependant, et leurs légendes ont été changées, renversant totalement leur signification. De nombreuses photos montrent la jeune fille en bikini. Cette démarche rappelle qu’il suffit de changer quelques mots pour changer le sens d’une image.

@gabrielcoutagne. Air France : pourquoi il faut se méfier des graphiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Ce n’est qu’une petite série de graphiques, mais elle a eu son petit succès : l’hebdomaire Le Point a publié, en marge d’un article consacré aux « avantages » des personnels d’Air France, une série de quatre histogrammes appuyant le propos.

Pilotes mieux payés en fin de carrière, heures de vol moins élevées pour un commandant que chez la concurrence, recours à un troisième pilote plus tôt que les autres compagnies, hôtesses qui font moins d’heures de vol par an que celles des compagnies « low cost »... Autant d’éléments illustrés par des barres de couleur incarnant ces différences. Quitte parfois à les exagérer très très fortement à l’aide d’artifices graphiques. Lire les dernières informations Air France : le DRH veut des contrats de travail en fonction de la « productivité » des salariés Salaires : 28 % représentés par... 200 % Premier cas : la différence de salaires. Qu’a fait Le Point ?