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Racisme dans les autres pays

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Boko Haram a détruit 16 villages et fait 2000 morts au Nigeria. Etats Unis : la « bavure raciste » qui ne passe pas. La tension reste maximale dans la petite ville de Ferguson, dans la banlieue de Saint-Louis (Missouri), après la mort de Michael Brown, un jeune Afro-Américain (dix-huit ans) abattu par un policier.

Etats Unis : la « bavure raciste » qui ne passe pas

De multiples mouvements de défense des droits de l’homme dénoncent un acte raciste. Les manifestants se rassemblent régulièrement près du lieu où s’est produite la tragédie en levant les mains. C’est l’ultime geste qu’aurait fait le jeune homme désarmé répondant au contrôle de police, selon plusieurs témoins. Interpellé parce qu’il marchait sur la route alors qu’il revenait de faire des courses, Brown, touché par plusieurs balles, a succombé à ses blessures. Le chef local de la police invoque une agression sur le policier qui l’aurait conduit à… « faire acte d’autodéfense ». Saint-louis, dans le Missouri, fut l’un des hauts lieux du mouvement pour les droits civiques dans les années 1960.

Yassine Alzaz - Il a tout dit, Respect ! ! ! (Partagez) Il a tué un adolescent noir parce qu'il écoutait de la musique trop fort. Il a tiré sur un adolescent noir à qui il reprochait d'écouter de la musique trop fort dans sa voiture.

Il a tué un adolescent noir parce qu'il écoutait de la musique trop fort

Michael Dunn, un homme blanc de 47 ans, habitant de Floride, a plaidé mardi la légitime défense lors de son procès. Il a expliqué devant un jury qu'il avait demandé à des adolescents noirs de baisser la musique de leur voiture stationnée à une station service et que craignant pour sa vie, il avait ouvert le feu sur le véhicule. «Je me suis dit Mon Dieu, pourquoi tant d'hostilité? », a-t-il dit, affirmant avoir vu un des passagers s'emparer de quelque chose ressemblant à un pistolet. La police n'a trouvé aucune trace d'arme dans la voiture et les trois autres adolescents survivants ont affirmé n'avoir jamais menacé Michael Dunn. Une autre affaire «Trayvor Martin» Il a affirmé avoir continué à tirer sur la voiture qui s'éloignait car il avait peur pour sa fiancée et pour lui-même. 30.000 personnes tuées par des armes à feu chaque année D.B. avec AFP.

Je ne suis pas sûre que l’on soit toutes des guenons. Principe du coup de clavier ICI Réaction postée à chaud le dimanche 17 novembre à 21h18 sur facebook et adaptée ici.

Je ne suis pas sûre que l’on soit toutes des guenons

On peut se réjouir de voir une solidarité croissante envers Mme la Ministre et Garde des Sceaux Taubira (France) suite aux insultes racistes bestialisantes et bananières (sans ignorer que certains soutiens sont louches, qu’il a fallu que cela touche une personnalité publique influente pour qu’on en parle enfin largement, et qu’il y a de nombreuses critiques quant à certaines de ses positions/non-positions), malgré le silence assourdissant de beaucoup.

Mais je dois avouer que mon taux d’énervement monte en flèche quand il y a récupération des évènements pour aboutir sur la diminution et/ou l’invisibilisation de la dimension raciste, qui me semble quand même évidente, de cette affaire. La colère est d’autant plus forte lorsqu’il s’agit de personnes se disant féministes (se disant dans son camp donc). Voici ici un exemple typique de conversation qu’on peut lire sur la toile. Birmanie : violences et apartheid contre les Rohingyas. En partenariat avec Alternatives Internationales Les Rohingyas sont aujourd’hui victime d’exactions qui reflètent les préjugés xénophobes de la majorité de la population à l’égard de cette minorité musulmane.

Birmanie : violences et apartheid contre les Rohingyas

Et, plus profondément, la persistance d’une conception raciale de la nation en Birmanie Les récentes violences contre la minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie et les manifestations de bonzes réclamant leur expulsion du pays confondent les observateurs étrangers. Elles répondent pourtant à une vision largement partagée en Birmanie. Pourquoi un tel rejet ? D’abord parce que le discours dominant en Birmanie identifie la minorité rohingya à des étrangers – des Bengalis – n’appartenant pas au socle identitaire « birman ».

Il est fort probable que dès la fin du 19e siècle, des communautés sunnites venues de la région de Chittagong, profitant de la colonisation britannique, se soient définitivement fixées au sud de la rivière Naaf, dans les districts de Maungdaw et Buthidaung.