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Les mots sont importants

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Le mot “autrice“ vous choque-t-il. S’il vous est arrivé de pousser un cri d’horreur en entendant le mot autrice (pour auteure) et de pester contre cette sale manie qu’ont adopté les Présidents de dire, en préambule de leurs discours, «Français, Françaises», lisez ce qui suit.

Le mot “autrice“ vous choque-t-il

Pourquoi le mot queue est-il féminin et le mot vagin masculin ? C’est l’arbitraire de la langue. Au XVIIe siècle, des puristes décident de faire rentrer les mots de force dans des cases sexuées. Ils veulent faire régner l’ordre. Mieux : puisque la nature, disent-ils, pose la supériorité du mâle sur la femelle, ils décident que certains mots –qui jusqu’ici se conjuguaient au féminin– resteront l’apanage exclusif du sexe fort.

[NEON] Nos gros mots sont des blaireaux. Sur la prétendue différence et complémentarité entre les hommes et les femmes. « Une question, pour ma compréhension.

Sur la prétendue différence et complémentarité entre les hommes et les femmes

Je découvre votre site via le site rue89 et commence naturellement par lire la déclaration de votre "raison d’être" et me viens la question suivante dès le premier paragraphe : Je fais partie de la majorité des gens qui pensent que les hommes et les femmes sont différents et complémentaires. Je suis un homme et je ne pourrai par exemple jamais sentir un enfant pousser dans mon ventre et c’est une différence "naturelle" majeure. Or votre premier paragraphe semble indiquer que les Tumultueuses pensent que nous ne sommes pas "naturellement" différents ni complémentaires. En quoi ne le sommes nous pas ? Féminisation de la langue: quelques réflexions théoriques et pratiques. Les personnes lisant régulièrement ce blog auront sûrement remarqué que j’essaie au maximum d’éviter d’employer le masculin universel (j’explique ci-dessous ce que j’entends par là).

Féminisation de la langue: quelques réflexions théoriques et pratiques

Je voudrais tenter d’expliquer pourquoi (c’est le côté théorique) et surtout comment, par quelques réflexions liées à mon parcours sur cette question et à ma pratique comme féministe, blogueuse, mais aussi comme prof de français langue étrangère. Cette pratique est en évolution constante.