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Définitions

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Le genre est une construction sociale: qu’est-ce que cela veut dire? « Le genre est une construction sociale »: c’est là un élément de base de la définition du genre, sans lequel on ne peut comprendre le concept. Je l’ai mentionné plusieurs fois, et expliqué, sans y consacrer de billet entier; l’idée de ce billet m’est venue suite à un commentaire lu sur la page Facebook de ce blog.

Je me suis rendu compte que la notion de construction sociale était loin d’être comprise par tout le monde – et pour cause: ce n’est pas une notion évidente, surtout quand on l’applique à des sujets aussi sensibles que la différence des sexes et les rapports entre les sexes. Je vais donc évoquer quelques-unes des erreurs commises au sujet de cette notion de construction sociale, avant de revenir sur sa définition.

Pour le contexte, d’abord, je reviens sur le commentaire outré reçu sur Facebook. Il s’agit de quelqu’un qui ne connaît pas mon blog et est tombé sur ma page via un partage. Quelques erreurs souvent commises à ce sujet: – que ce phénomène n’existe pas. Quels sont les rapports entre sexe et genre? Dans la lignée de mon article précédent sur le genre comme construction sociale, j’aborde maintenant la distinction entre sexe et genre qui fait partie, pourrait-on dire, de la doxa concernant le genre.

Ce dernier est souvent présenté dans un rapport d’opposition avec le sexe, l’un se situant du côté du social, de la culture, et l’autre du côté du biologique, du naturel. On présente alors le genre à travers des rôles sociaux plaqués sur la différence des sexes, biologiquement constatée. Ce faisant, on reconduit une distinction entre nature et culture qui pose problème à plusieurs niveaux. J’ai bien conscience d’aborder là un sujet épineux et très sensible, surtout dans le contexte actuel, où la fameuse « théorie du genre » se voit assigner toutes formes de tares – notamment celle de nier les différences entre les sexes.

Or cette interrogation ne se concentre pas seulement sur le genre et le culturel, qui grignoterait le territoire du sexe, donc du naturel. Ressources, ouvrages cités. J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. Fatigué d'entendre des ignares et des incompétents baver de haine sur quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Enervé de voir qu'on les laisse faire et que, pire encore, on leur donne raison. Enervé d'apprendre que je fais le mal. Enervé de voir que l'on laisse des mouvements religieux dicter la forme du débat public, surtout en matière d'éducation. Enervé de voir que la laïcité, c'est bon pour les autres, et qu'on peut envoyer paître la science et la connaissance par lâcheté politique et ignorance. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre.

J'enseigne le genre parce que c'est un fait. Aux complices des attaques néo-réationnaires. Le genre étudié par le prisme historique : la virilité. Des mouvements d'opposants au mariage pour tous, naissent de curieuses théories à propos du genre, surnommé "théorie du gender". Autant je peux comprendre certaines divergences idéologiques, autant j'ai le plus grand mal à admettre qu'on nie la réalité d'un concept. Prenons un autre terme : le capitalisme. On peut donner différentes définitions au capitalisme. On peut considérer qu'il faudrait qu'il change, dans un sens ou dans l'autre, ou qu'il demeure tel qu'il est, au contraire. Pourtant personne n'ira jamais dire que "le capitalisme n'existe pas c'est un mot inventé par un lobby qui veut détruire la société".

Vous y trouvez en page 191 du tome 1 de l'édition Seuil cette phrase "en transposant la formule de Simone de Beauvoir, un homme n'est pas né homme, il le devient, la virilité n’apparaît pas comme un effet commandé par le corps. Qu'est ce que le genre ? (source : Théorie du genre : comment définit-on le féminin et le masculin ? Actualité > Vidéo > Théorie du genre : comment définit-on le féminin et le masculin ? Natacha Chetcuti (DR) VIDEO. Hollande sifflé à Carmaux, sur les terres de JaurèsDeux Français sautent de la plus haute tour du monde DSK et Sarkozy : mais qu'a bien voulu dire Anne Sinclair ?

Les dernières vidéos Réactions (18) Une étude récente de l'université de Pennsylvanie montre que le genre n'est pas simplement une construction sociale mais bel et bien une réalité biologique : Je préfère une société où on diminue les inégalités en montrant que les différences homme/femme sont des atouts et que les deux sont complémentaires et indispensables plutôt que de vouloir faire disparaître ses différences. La plupart des personnes (trolls ?) Complètement d'accord ! De toute évidence, la sociologue en question ne sait pas bien quel genre elle doit choisir elle-même. La théorie du genre n’existe pas !  Ce jeudi 6 juin 2013, Najat Vallaud-Belkacem répondait en direct aux questions des internautes lors du 1er porte-parolat numérique du Gouvernement, auquel s’est joint le premier ministre Jean-Marc Ayrault.

L’occasion d’une mise au point sur une pseudo-théorie du genre et l’éducation à l’égalité dès le plus jeune âge. Retrouvez en vidéo la question et la réponse de la ministre. A partager largement ! Droits des femmes Publié le 9 juin 2013 Tags : ABCD de l'Egalité, droits des femmes, égalité, études de genre, genre 21 commentaires sur La théorie du genre n’existe pas ! Madame la Ministre, Ayant quitté l’école maternelle depuis 25 ans maintenant, je n’ai pas eu la « chance » de profiter des cours de sensibilisation aux stéréotypes de genre qui gangrènent notre société.

Laisser un commentaire Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Mme B. est de genre féminin. Je reviens ici sur cet article de Libération Peillon: «pas de débat sur la théorie du genre» à l’école . Le genre n’est pas une théorie. Dire que cela en est une, c’est comme de dire que Les 3 ordres au Moyen-âge sont une théorie. Dire cela pour un ministre de l’éducation est faire preuve d’une ignorance crasse. Je voudrais au passage souligner à Peillon que cela n’est pas la sexualité qui est difficile à vivre chez les homosexuel-les. C’est l’homophobie. Vous retournez ici la faute contre eux et dites, clairement, que s’ils n’avaient pas cette sexualité, alors il n’y aurait pas de problème. On confond ici un concept – le genre – qui existe – et je vais démontrer pourquoi une nouvelle fois – et les idéologies à propos du genre, qui, elles , en effet diffèrent. 1. Le genre est le sexe social. Dans cet article, on nous parle de la littérature jeunesse qui se genre de plus en plus .

Prenons un autre exemple. En 1900, Mme B. n’aurait pas pu faire tout cela. 2. l’idéologie. Théorie du genre. Petits rappels sur le genre Sexe et genre : quelle différence ? Sexe et genre sont deux notions liées, mais qu’il convient de distinguer. Le terme « sexe » renvoie aux différences physiques distinguant les hommes et les femmes (organes reproducteurs, pilosité etc.), alors que le « genre » (qu’on peut aussi appeler « sexe social ») renvoie aux rôles déterminés socialement et aux comportements qu’une société considère comme caractéristiques des hommes et des femmes.

En France, dans la vie de tous les jours, on entend souvent qu’un homme se doit d’être protecteur et d’avoir une certaine autorité. . « Homme » et « femme » sont donc deux catégories de sexe, tandis que « masculin » et « féminin » sont des catégories de genres. Si les sexes présentent des caractéristiques à peu près constantes à travers le temps et l’espace (partout dans le monde et de tout temps, les femmes ont eu un vagin et les hommes un pénis), les genres changent en fonction des époques et des sociétés. Des sociétés genrées ?