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Centon. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Santon. Un centon est une œuvre littéraire constituée d'éléments repris à une ou plusieurs autres, et réarrangés de manière à former un texte différent. Le terme est d'origine latine (cento) et désigne à l'origine une pièce d'étoffe faite de morceaux rapiécés. Le genre a été très pratiqué durant l'Antiquité tardive, au Moyen Âge et au XVIIe siècle. Les œuvres d'Homère et de Virgile ont été les plus fréquemment utilisées. Le Centon nuptial d'Ausone (369) est ainsi constitué de vers des Bucoliques, de l’Énéide et des Géorgiques.Faltonia Betitia Proba (IVe siècle) a réalisé un centon de Virgile qui forme une Histoire de l'ancien et du Nouveau Testament.Le De theatrica Missae saltatione Cento de Pierre Viret est un centon composé de vers latins provenant de divers poètes (XVIe siècle).

La tradition se perpétue dans la littérature contemporaine : Notes et références[modifier | modifier le code] (en) James P. Galimatias : définition et synonymes du mot galimatias dans le dictionnaire. Germanopratin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'adjectif germanopratin est un adjectif se référant au quartier Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Le gentilé Germanopratin, Germanopratins, Germanopratine, Germanopratines désigne les habitants du quartier. Le terme est d'allure savante, et formé sur les termes latins germanus, « Germain » et pratum, le « pré ». Actuellement le terme se réfère de façon volontairement maniérée au milieu intellectuel parisien, symbolisé par le quartier Saint-Germain-des-Prés. Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi) ignore le terme, ainsi que le Littré et le dictionnaire Larousse en deux volumes (édition 1923).Le Grand Robert le qualifie de didactique ou de maniérisme plaisant.

Ce terme date de 1950. Lowbrow. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dragomirja: Damn, that's cold blooded par IHCOYC. Lowbrow utilise souvent des thèmes de la culture populaire ancienne, comme les bandes dessinées et les tarzanides. Lowbrow, ou « lowbrow art », est un mouvement d'art pictural apparu à Los Angeles en Californie, à la fin des années 1970. Historique[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme lowbrow (littéralement « front bas ») a été construit d'après son contraire, le mot highbrow (« front élevé »), qui désigne l'expression faciale hautaine que peuvent prendre les amateurs d'art contemporain sous ses formes les plus élitistes.

Caractéristiques[modifier | modifier le code] Le lowbrow se réapproprie les codes issus des médias populaires tels que le comics, la publicité, le graffiti, le dessin animé et tout ce qui n'est pas considéré comme appartenant au monde des « beaux-arts » classiques. Quelques artistes lowbrow[modifier | modifier le code] Barebacking. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le barebacking, littéralement « chevauchée à cru », désigne la pratique de rapports sexuels non protégés, et par extension un courant polymorphe prônant le culte et la revendication de cette forme de pratique sexuelle, ainsi que le culte du sperme. Les figures françaises du courant[modifier | modifier le code] Parmi les figures du mouvement homosexuel revendiquant publiquement cette pratique, on trouve Erik Rémès, auteur d'un livre conspué par une partie du public : Serial Fucker, journal d’un barebacker.

Quelques autres contributeurs et opposants au barebacking trouvent tribune active sur des sites internet à destination de communautés spécifiques, telles que la communauté hard et sadomasochiste : cette communauté est en effet très concernée car il existe communément une confusion de genres entre les pratiques hard et SM et la pratique du barebacking, pratiques qui ne sont pourtant absolument pas liées. Réactions[modifier | modifier le code] Scopophilie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La scopophilie, scoptophilie ou pulsion scopique, est le plaisir de regarder. La scopophilie est définie par Sigmund Freud comme étant le plaisir de regarder. Il s'agit d'une pulsion sexuelle indépendante des zones érogènes où l'individu s'empare de l'autre comme objet de plaisir qu'il soumet à son regard contrôlant. Selon l'analyse psychanalytique de Laura Mulvey, il existe deux sources principales de plaisir visuel au cinéma : la scopophilie et le narcissisme.

Algolagnie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Classification et ressources externes X Fanny fouette Mr. Barville de Paul Avril Des études ont relevé des différences sur les manières dont le cerveau et les nerfs réagissent chez les individus souffrant d'algolagnie[1]. Historique[modifier | modifier le code] En 1892, Albert von Schrenck-Notzing intronise le terme d'« algolagnie » pour décrire un masochisme « sexuel » et ainsi le différencier du terme que Fere avait donné à l'« algophilie » ; selon Schrenck-Notzing, l'algolagnie impliquait le « plaisir » et non l'« amour », contrairement aux propos de Fere[2].

Albert Eulenburg était l'un des premiers neurologues à s'intéresser à l'algolagnie[2], dans le Sadismus und Masochismus (Sadisme et Masochisme) de 1902. Références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) Harry Stack Sullivan, Clinical Studies in Psychiatry, W. Liens externes[modifier | modifier le code] Cacopédie - Pataphysics. Définition Edit La Cacopédie est «la science des solutions qui, dans le cas où elles ne sont pas imaginées par malice ou méchanceté, seront bien vite imaginées par quelqu'un de sérieux et sans malice». Sa tâche cognitive se propose d'être un inventaire exhaustif de l'anti-savoir. Histoire Son inventeur Umberto Eco, qui en narre la genèse dans "Il secondo diario minimo" (Bompiani, 1992) la decrit comme la "somme négative du savoir, ou bien comme la somme du savoir négatif".

Cette définition présente quelques similitudes avec celle de la 'Pataphysique ("science des solutions imaginaires") constituée d'exception à la règle. "a] A partir d'un titre représentant l'inversion si possible symétrique d'une entrée d'encyclopédie normale ; b] Sur la base de paralogismes, déduire d'une prémisse exacte des conclusions erronées, ou sur la base des syllogismes, déduire d'une prémisse erronée des conclusions irréfutables; c] A la fin, les entrées devront constituer un système, ou mieux, un antisystème; Lumpenproletariat. Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier | modifier le wikicode] Étymologie[modifier | modifier le wikicode] De l’allemand Lumpenproletariat (« prolétariat en haillons »), de Lumpen (« gueux ») et Proletariat. Nom commun[modifier | modifier le wikicode] lumpenproletariat masculin Terme d’origine marxiste, désignant une population située socialement sous le prolétariat, du point de vue des conditions de travail et de vie. [..] par admiration pour Jaurès, et surtout par mépris des patrons, qu’il jugeait incompétents, étant, lui, parti du lumpenproletariat, et parvenu par son intelligence au rang d’employé [..]

Synonymes[modifier | modifier le wikicode] sous-prolétariat. Ayahuasca. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Par extension, ayahuasca est le nom donné aux lianes du genre Banisteriopsis dont l'écorce sert principalement à la composition de cette boisson. À propos du nom[modifier | modifier le code] Le terme Ayahuasca vient du Quechua et est formé de l'agglutination de aya et huaska. Il est traduit ordinairement par liane des esprits, liane des morts ou liane des âmes (aya : mort, défunt et par extension âme, esprit ; huasca : corde, et par extension liane ; d'après le médecin équatorien Plutarco Naranjo, 1983[1]). En fait aya ne signifie pas l'âme de la personne morte, mais plutôt le cadavre, ce qui implique qu'ayahuasca se traduit plutôt par « corde des cadavres »[2]. D'après Gerald Taylor, linguiste et spécialiste de la langue quechua, le nom le plus probable de cette liane serait plutôt ayaqhuaska ce qui signifie « liane amère »[3].

Historique[modifier | modifier le code] L'ayahuasca comme breuvage[modifier | modifier le code] Plantes sources de DMT: Anomie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’anomie (du grec ἀνομία / anomía, du préfixe ἀ- a- « absence de » et νόμος / nómos « loi, ordre, structure ») est l'état d'une société caractérisée par une désintégration des normes qui règlent la conduite de l'humain et assurent l'ordre social. Désordre individuel[modifier | modifier le code] Après avoir introduit le terme en 1893 dans De la division du travail social, Émile Durkheim, sociologue français du XIXe siècle, emploie en 1897 le mot d'anomie dans son livre sur les causes du suicide, Le Suicide, pour décrire une situation sociale, caractérisée par la perte ou l'effacement des valeurs (morales, religieuses, civiques...) et le sentiment associé d'aliénation et d'irrésolution. Le recul des valeurs conduit à la destruction et à la diminution de l'ordre social : les lois et les règles ne peuvent plus garantir la régulation sociale.

. — Émile Durkheim, Le suicide Désordre social[modifier | modifier le code] Robert K. . — Jean Duvignaud. Col de cygne meuble. Épanadiplose. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'épanadiplose suggère un effet de répétition. épanadiplose L'épanadiplose est également une figure de narration utilisée dans de nombreux genres littéraires ; elle est alors nommée « épanadiplose narrative ». Il s'agit de la reprise d'une scène initiale ou d'un motif initial (dans l'incipit) à la fin (ou clausule) de l'intrigue. Nature et limites de la figure[modifier | modifier le code] Nature et définition[modifier | modifier le code] L'épanadiplose est une figure de répétition affectant la position syntaxique (l'ordre des mots dans la phrase)[2]

. « Principes pro victoria pugnant, comites pro principe (Les chefs combattent pour la victoire, les compagnons pour leur chef) » Comme dans ces vers de François de Malherbe[7] : […] Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin,Et rose elle a vécu ce que vivent les roses L'espace d'un matin. […] « Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien[9] » « Toi dans le coin tu es sûr. Habitus (sociologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Habitus. En latin, habitus est un mot masculin définissant une manière d'être, une allure générale, une tenue, une disposition d'esprit. Cette définition est à l'origine des divers emplois du mot habitus en philosophie et sociologie.

Les prémices de la notion d'habitus remontent à l'antiquité grecque. Aristote donne une analyse sémantique fort détaillée de la notion de hexis, traduite au moyen âge par habitus, et en français par « disposition » ou « manière d'être ». Cette disposition acquise (hexis est de la même famille qu'echein, avoir) est, selon lui, plus durable que l'émotion passagère. L'intention, en effet, n'explique pas à elle seule l'action : il faut ajouter quelque chose comme une « cause » motrice ou efficiente : l' habitus. Chez Thomas d'Aquin, le terme d'habitus se réfère à l'intériorisation par un sujet de la perfection à laquelle il aspire, et qui se révèle dans les activités pratiques.