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Apprendre

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Vers une approche guidée par les projets. Lorsque nous avons commencé à concevoir les premières formations sur OpenClassrooms sous la forme de parcours, nous avions le choix entre un grand nombre d’approches. Nous savions dès le début que nous voulions rester le plus concrets possible. Hors de question de demander aux étudiants d’enchaîner des cours théoriques éloignés de la réalité du terrain. Nous nous étions fixés comme mission d’aider un maximum de personnes à trouver un emploi, et nous savions que nous n’y parviendrions pas en ayant une approche purement académique. C’est pour cela que, depuis le début, les projets occupent une place centrale dans les parcours. Ils permettent de travailler sur du concret, au plus près de ce qui est demandé par les entreprises.

Pourquoi une nouvelle approche Nous avons au départ commencé avec une approche que nous avons rapidement trouvée trop linéaire : Cours 1 => Cours 2 => Cours 3 => Projet 1 => Cours 4 => Cours 5 => Projet 2, etc. Cette approche a plusieurs avantages : Identifier le métier. La médiation culturelle au secours des enfants «?empêchés de penser?»… et des autres. Question : Vous prônez une approche des élèves en difficulté très différente de ce qui se pratique habituellement à l’école… Serge Boimare : Le soutien individuel ou en petits groupes qui rajoute des heures pour rattraper un retard scolaire a prouvé son inefficacité. Les 15 % de jeunes qui sortent chaque année de notre école sans la maîtrise des savoirs fondamentaux sont avant tout des « empêchés de penser », qui ont d’abord besoin de nourrissage culturel et d’entraînement à s’exprimer, tous les jours, durant toute leur scolarité, pour pouvoir compenser leurs lacunes.

Ce que je propose est une démarche qui stimule le désir de savoir de tous les élèves, y compris des meilleurs d’entre eux. C’est la raison pour laquelle j’encourage les professeurs à organiser leur classe et à donner du sens aux savoirs à partir d’une lecture à haute voix qu’ils vont faire tous les jours. Le feuilleton d’Hermès est parfait pour remplir ce rôle. Comment définir un enfant « empêché de penser » ?

S. S. S. S. Plaquette primaire SSFE 2014 2015. 13min - Pourquoi on se trompe, comment on apprend - Richard-Emmanuel Eastes - Université Paris Diderot. Toute connaissance est réponse à une question. Quand un enfant apprend, il est d’autant plus efficace qu’il sait répondre à des questions mais surtout qu’il sait inventer ses propres questions.Dans le contexte scolaire, on peut aider les enfants à réviser et à apprendre plus efficacement en les aidant à se poser des questions. Lors des devoirs et des révisions, ces questions peuvent prendre plusieurs formes : Un parent ou un enseignant peut aider un enfant à comprendre, apprendre et mémoriser en lui demandant d’imaginer les types de questions qui seront posées lors de l’évaluation en classe (QCM ?

Commentaire de documents ? Récitation devant la classe ? Successions de problèmes ?) Et leurs contenus (sur quoi porteront les questions en fonction des indications de l’enseignant, des exercices faits en classe, des évaluations précédentes). Partir de ce que l’enfant connait déjà ou de ce qu’il a retenu sur un sujet afin de combler les trous. . « De quoi ai-je besoin pour répondre à ces questions ? « Où puis-je trouver ces informations ? Serge Tisseron : La pédagogie de projet et le numérique, où en est la France ? Ainsi, n‘utiliser que du papier, du crayon, que du livre entraîne forcément un certain type de relation à soi-même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages et d’un autre côté, utiliser parallèlement ou exclusivement les outils numériques en entraînent une autre relation type. Il faut souligner cependant qu’aujourd’hui, ces deux cultures sont en train de se métisser très fortement puisque les repères traditionnels de la culture du livre, qui sont traditionnellement axés sur la temporalité et la chronologie, se retrouvent désormais dans la culture des écrans.

Preuve en est la fameuse timeline de Facebook que nous connaissons tous : avant, les informations que nous mettions sur Facebook se répartissaient sans ordre précis, à tel point qu’il était difficile de s’y retrouver ; aujourd’hui, elles s’ordonnent selon une ligne temporelle, c’est-à-dire selon quelque chose qui reste l’un des fondements de la culture du livre, à savoir la chronologie.

La relation au savoir. Ce que les enfants devraient savoir sur leur cerveau à l'école. Les neurosciences apparaissent comme un domaine réservé aux meilleurs étudiants en sciences. Or une étude américaine a démontré que Au plus tôt on apprend à l’école comment fonctionne notre cerveau, au mieux c’est. Suite à une étude menée sur des enfants de 4 à 13 ans, les psychologues Peter Marshall et Christina Comalli ont découvert que les jeunes enfants ne connaissent ni les fonctions ni le fonctionnement de leur cerveau. Les scientifiques attribuent cet état de fait à plusieurs facteurs : 1. les parents et les enseignants ne mentionnent que très rarement le cerveau quand ils apprennent aux enfants comment leurs corps fonctionnent. Par ailleurs, les adultes utilisent peu le mot « cerveau » dans leurs conversations avec des enfants. Par exemple, les programmes scolaires du primaire indiquent l’étude des os, des articulations et des muscles dès le CE2 mais n’abordent pas la question du cerveau ou de la mémoire.

Je vous propose deux vidéos (en anglais) destinées aux enfants. 1. 2. 1. 2. 4 choses à retenir sur le cerveau pour apprendre à l'école. Dans cette vidéo, Eric Gaspar, fondateur de Neurosup, explique le fonctionnement du cerveau pour dire adieu au fatalisme et au défaitisme à l’école. Élèves et enseignants gagneraient à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau afin que les apprentissages scolaires soient plus efficaces. 1. L’intelligence n’est pas fixée à la naissance Beaucoup d’élèves pensent que l’intelligence est une donnée fixée à la naissance alors qu’elle s’acquière et se développe tout au long de la vie. Les élèves les plus en difficulté ont tendance à croire que la quantité d’intelligence est fixée à la naissance : on naîtrait intelligent ou bête et rien ne peut y changer. Or cette croyance est un non sens scientifique.

Pour aller plus loin sur les formes de l’intelligence, je vous propose ces 3 autres vidéos : Les intelligences multiples : comment identifier le profil d’intelligence d’un enfant ? Existe-t-il une « vraie » intelligence ? Et si on remplaçait « es-tu intelligent ? 2. 3. 4. Sur Amazon. Les dernières découverts en neuroéducation. Steeve Masson, chercheur canadien en neuroéducation, propose de répondre dans la vidéo ci-dessous à la question : en quoi mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ?

Cette vidéo dure 1 heure et 15 minutes et je vous en résume les grandes lignes dans plusieurs articles : Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (1/5) – Les dernières découvertes en neuroéducation Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (2/5) – Utiliser la neuroplasticité pour enseigner efficacement Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (3/5) – La lecture vue par les neurosciences Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (4/5) – L’inhibition dans l’apprentissage des sciences et de la logique Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (5/5) – 5 neuromythes invalidés par les neurosciences La plasticité du cerveau Dire que le cerveau est plastique signifie que le fait d’apprendre modifie la structure du cerveau.

L’apprentissage est donc un mode dynamique. 4 informations à connaître par tous sur la manière dont le cerveau apprend. Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2. Qu’est-ce qui se passe dans mon cerveau quand j’apprends ? 3. Qu’est-ce qui favorise ou empêche les apprentissages ? 4. Le cerveau est en charge de tout ce que nous faisons, que ces choses soient conscientes ou non (comme emprunter un chemin connu sans se perdre, cligner des yeux ou encore sourire). Nous utilisons notre cerveau à chaque fois que nous résolvons des problèmes, que nous parlons, que nous dessinons, que nous jouons ou pratiquons un sport, que nous faisons preuve d’imagination, que nous rêvons.

Le cerveau est également le siège de la mémoire : Le cerveau est le siège de la raison et de la logique. Même quand nous dormons, le cerveau continue de travailler. Apprendre et réussir (3) : quand et où pratiquer sa mémoire. Apprendre et réussir (2): conseils pratiques pour mieux étudier. Apprendre et réussir (1): comprendre sa mémoire. Planète conférences - Le cerveau pour allié en classe ? - Apprendre à l'horizon 2035.