background preloader

L'energie renouvellable

Facebook Twitter

ÉTAT DE L'ÉOLIEN EN CHAMPAGNE-ARDENNE au 30/09/2013. Perpignan, ville à énergie positive en 2015. Comment ? Que se passe-t-il quand une ville veut produire, avec des énergies renouvelables, plus d’électricité qu’elle n’en consomme ? Il faut d’abord trouver le bon mix, les financements et surtout vaincre les inerties de toutes sortes. Un point sur l’expérience de Perpignan. Au tournant 2007-2008, dans la foulée du Grenelle, la Ville de Perpignan et son agglomération «Perpignan-Méditerranée» se sont fixé un objectif ambitieux en matière d'environnement, avec un volet énergétique clair : d'ici 2015, produire autant d'électricité d'origine renouvelable qu'en utilisent les habitants. En d'autres termes, devenir, en ce qui concerne le résidentiel, une ville à énergie positive. . - un parc de fermes solaires, d'environ 100 ha. Est-ce simple à réaliser ?

Localement, malgré une démarche ZDE contraignante qui a reçu l'avis favorable de l'Etat, nous avons été confronté a des réactions inattendues de la part de services de l'Etat, lors du premier dépôt de permis. Énergies renouvelables : éolien, solaire, géothermie, biomasse, océans... Autriche : Güssing, une ville exemplaire en matière d'énergies renouvelables. «Gussing est la seule ville en Europe totalement autonome en énergie, aucune autre ville n'ayant encore atteint les 100% d'autonomie grâce aux énergies renouvelables», affirme Reinhard Koch, directeur du Centre européen des énergies renouvelables de Güssing. Les énergies renouvelables, contrairement aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), utilisent des flux inépuisables d'origine naturelle (soleil, vent, eau, croissance végétale). «Il y a une quinzaine d'années, la région de Gussing était la plus pauvre d'Autriche, et la population, confrontée à des difficultés économiques, était obligée de partir chercher du travail ailleurs.

Il fallait faire quelque chose», indique le patron de ce centre de compétence pour les énergies renouvelables. L'éolien n'a pas été développé faute de sites suffisamment ventés. «Aujourd'hui, nous avons une avance de trois ou quatre ans sur le reste de l'Europe dans les technologies des énergies renouvelables», estime Reinhard Koch. Le Chemin des énergies renouvelables. Parc éolien de Tarzy-Neuville Lez Beaulieu. INNOV‘ECO | « Les énergies renouvelables à la conquête des villes » par GreenUnivers pour INNOV’ECO. Des panneaux photovoltaïques envahissant les déserts de Californie et les hauts plateaux de Mongolie, des éoliennes offshore cernant les côtes de la Grande-Bretagne, une éco-ville fonctionnant avec 100% d’énergies renouvelables à Abu Dhabi : les énergies vertes déferlent sur la planète. En 2004, les nouvelles énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, biomasse, petit hydroélectrique) ne représentaient que 180 GW de puissance installée dans le monde, selon le bilan de l’organisme international REN21.

Fin 2008, elles avaient déjà grimpé à 280 GW ! Globalement, elles occupent une place encore très modeste : pas même un dixième de la puissance énergétique mondiale. Mais elles gagnent du terrain : 120 milliards de dollars ont été investis dans le secteur en 2008, contre 20 milliards quatre ans plus tôt… Malgré le récent échec du sommet de Copenhague, leur déploiement va encore s’accélérer. Les pouvoirs publics sont le principal aiguillon de cette révolution. > S’inscrire à INNOV’ECO. Les éco-quartiers sont-ils le futur de la ville ?

C’est dans les villes que sont consommés 75% de l’énergie mondiale. Elles sont encore très dépendantes des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel). Ces cinquante dernières années, les villes européennes se sont étendues en moyennes de 78% alors que les populations ne grossissaient que de 33%. L’étalement urbain entraîne un allongement des distances et donc une augmentation du trafic automobile. La question se pose aujourd’hui dans les mêmes termes, mais d’une façon accélérée, dans les métropoles des pays émergents. Si, vingt ans après le Sommet de la Terre, les clignotants sont encore plus rouges qu’alors, certains experts mettent en cause un urbanisme qui ne serait jamais sorti de l’utopie fonctionnaliste issue de la Charte d’Athènes de 1933, séparant les fonctions de la ville (habiter, circuler, travailler, consommer). Enfin et surtout, de quelles marges de manœuvre dispose-t-on ? BedZed Difficile de définir l’éco-quartier autrement que sous la forme du « portrait-robot ».