Taurus, symbole de la course à l’armement de la société brésilienne. Brésil redécouverte des grandes figures noires qui avaient été « blanchies » Au Brésil, Bolsonaro utilise à son avantage la crise du Covid 19. Gaspard Estrada « En une décennie, le Brésil est passé du rêve à la dystopie » Bolivie « il y a eu une destitution forcée qui ressemble étrangement à un coup d’Etat » Amazonie drame indigène. Les Brésiliens « terreplatistes » se sentent pousser des ailes avec Bolsonaro. Claudia Lopez, écologiste et lesbienne, première femme élue maire de Bogota. Entre économie de marché et Etat providence, la Bolivie modelée par Morales. Au Mexique, le fiasco judiciaire de l’affaire des 43 disparus d’Ayotzinapa. « Ni pardon, ni oubli !
», ont scandé, jeudi 26 septembre à Mexico, des milliers de manifestants venus commémorer la disparition, cinq ans plus tôt, des 43 élèves enseignants de l’école d’Ayotzinapa dans le Sud-ouest du Mexique. Leur sort reste un mystère. L’enquête a tourné au fiasco. Plus de la moitié des prévenus ont été libérés pour vices de procédure. Le président, Andres Manuel Lopez Obrador (« AMLO »), a promis de faire la lumière sur cette énigme devenue l’emblème des failles de la justice mexicaine. Le portrait de leur fils dans les mains, les parents des disparus étaient, jeudi, en tête de cortège, les visages marqués par une tragédie qui a bouleversé la société mexicaine. Lire aussi Mexique : vers une commission d’enquête sur la disparition de 43 étudiants Que sont-ils devenus ? « Ce crime d’Etat sera jugé ! Lire aussi Mexique : création d’une commission d’enquête sur la disparition de 43 étudiants en 2014 Frédéric Saliba (Mexico, correspondance)
La police mexicaine, attaquée à l’arme lourde, obligée de relâcher le fils de Joaquin « El Chapo » Guzman. Les autorités mexicaines de sécurité ont confirmé, vendredi 18 octobre, avoir renoncé à arrêter le fils du narcotrafiquant Joaquin « El Chapo » Guzman au cours d’une « opération mal préparée ».
Un homme, présenté comme étant Ovidio Guzman Lopez, a d’abord été interpellé par une patrouille d’une trentaine de policiers après une attaque contre une patrouille de la garde nationale dans la ville de Culiacan, dans l’Etat du Sinaloa. « Cette opération a été mal préparée », a déclaré le ministre mexicain de la défense, Luis Crescencui Sandoval, pendant une conférence de presse à Culiacan, la capitale de l’Etat de Sinaloa (ouest), le bastion d’« El Chapo », expliquant qu’il avait été décidé de ne pas arrêter Ovidio Guzman Lopez. « Nos hommes sur place ont agi de manière précipitée, n’ont pas attendu l’ordre de perquisitionner et ont commencé à essuyer des coups de feu », a précisé M.
Sandoval. Incendies en Amazonie : la polémique enfle au Brésil, le chef de l’ONU « profondément préoccupé » Les feux de forêt en Amazonie sont devenus une crise internationale : les Nations unies (ONU) et le chef de l’Etat français ont interpellé vivement le président brésilien, Jair Bolsonaro, jeudi 22 août.
Des alertes qui n’ont pas plu au dirigeant d’extrême droite qui a accusé Emmanuel Macron d’avoir « une mentalité colonialiste », après que ce dernier a donné rendez-vous aux membres du G7, à Biarritz ce week-end, pour « parler de l’urgence » de la situation. M. Bolsonaro a estimé que son homologue français « instrumentalise une question intérieure au Brésil et aux autres pays amazoniens » avec « un ton sensationnaliste qui ne contribue en rien à régler le problème ». « Le gouvernement brésilien reste ouvert au dialogue, sur la base de faits objectifs et du respect mutuel. La suggestion du président français selon laquelle les affaires amazoniennes soient discutées au G7 sans la participation de la région évoque une mentalité colonialiste dépassée au XXIe siècle. » M.
. « Notre maison brûle. Incendies en Amazonie : un fléau saisonnier « amplifié par les prises de position de Jair Bolsonaro Les ramifications du scandale Odebrecht, par Anne Vigna (Le Monde diplomatique, septembre 2017) En décembre 2016, M.
Emílio Odebrecht, ancien président du plus grand groupe industriel brésilien (1), s’est présenté devant les procureurs chargés de l’opération « Lava Jato » (« lavage à haute pression »), qui traque la corruption depuis trois ans. L’ambiance aurait pu être tendue : il est accusé, aux côtés de soixante-seize hauts cadres de son entreprise, d’avoir distribué des pots-de-vin pendant des années pour s’assurer les plus grands chantiers du Brésil, en particulier ceux conclus avec l’entreprise pétrolière Petrobras, détenue pour moitié par l’État. Mais c’est décontracté, souriant, blagueur même, qu’il s’est présenté pour offrir sa « collaboration récompensée » : en échange de ses aveux, M. Odebrecht n’ira pas en prison. Filmé, ce témoignage a été rendu public. En décembre 2016, un accord judiciaire a été conclu devant la cour fédérale du district de New York entre le Brésil, la Suisse et les États-Unis.
Le dernier responsable du « département des pots-de-vin », M. Pour M.