background preloader

Pensée

Facebook Twitter

ISC - CFHM - IHCC. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre Emmanuel Bouhier * Les troupes coloniales ont joué pendant la guerre 1914-1918 un rôle de tout premier plan.

ISC - CFHM - IHCC

Elles ont fourni, d’une part, des formations blanches et indigènes importantes, et, d’autre part, des cadres à l’armée métropolitaine. Dès 1912, l’envoi des troupes indochinoises en France avait été envisagé, en vue de participer à un conflit européen. Le général Pennequin pensait que les forces ainsi expédiées d’outre-mer pourraient atteindre 20 000 hommes. Bien encadrés, les 1er, 2e, 7e, et 21e bataillons indochi­nois donnèrent toute satisfaction et tous les faits relatés sont demeurés à l’honneur de leur discipline et de leur courage.

Toutefois, la presque totalité des Indochinois envoyés en France, fut employée à des travaux militaires ou d’intérêt national. I - Le concours en hommes L’aide militaire apportée par l’Indochine à la France s’est manifestée avant tout par le concours des hommes. ISC - CFHM - IHCC. Histoires insolites de la Grande Guerre - Julien Arbois. Etab.ac-montpellier.fr/0301670c/Site/images/images/histoiredesarts/commun/Senghorcommentaireprofs.pdf. Hommage aux Tirailleurs sénégalais morts pour la France (Senghor) Les troupes coloniales dans la Grande Guerre. Contexte historique Les troupes coloniales dans la Grande guerre « L’armée coloniale » désigne d’abord les soldats chargés de conquérir les colonies puis, assez rapidement, les troupes recrutées dans ces colonies.

Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

Www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/evenement/colloque/histoires_croisees_france_maghreb/expo_armees_arabo-orientaux.pdf. Le site de la Farac - GOUMIERS, GOUMS, TABORS. L’idée d’utiliser une force de police mobile supplétive est venue de l’expérience des "bureaux arabes" d’Algérie.

Le site de la Farac - GOUMIERS, GOUMS, TABORS

En 1907, la France devait assurer la sécurité de la frontière algéro-marocaine et employait à cet effet des goums algériens levés dans les tribus des Hauts Plateaux . L’un d’eux fit partie du Corps de Débarquement à Casablanca et montra aussitôt l’intérêt de telles unités légères indigènes pour des opérations limitées. Le 3 octobre 1908, fut créé le premier goum marocain (100 cavaliers) pour des opérations de police en Chaouïa (sud de Casablanca).

Il fut dissous le 30 novembre suivant mais cette courte expérience montra l’intérêt de disposer de telles unités et le 1er novembre, l’ordre du jour N° 100 du général d’Amade fixa les conditions de recrutement et les missions de nouveaux goums pour assurer la paix et la sécurité dans la Chaouïa. LES REGIMENTS DE TIRAILLEURS 1914/18. La situation de ces régiments est extrêmement compliquée.

LES REGIMENTS DE TIRAILLEURS 1914/18

Par le jeu des relèves, par celui des nouvelles formations, ils ont constamment changé de figure au cours des hostilités et, en 1918, lorsqu'il est fait un appel massif aux ressources en hommes de l'Afrique du Nord, de nouveaux régiments sont créés de toutes pièces, des unités de marche rejoignent ensuite les armées d'Orient, puis du Levant, enfin, s'opère un nouveau brassage ayant pour objet de remettre sur pied, dans leurs anciennes garnisons, des régiments organiques disparus en 1914 ce qui ne simplifie pas les choses.

Nous allons d'abord donner une vue d'ensemble sûr ces formations de tirailleurs et nous terminerons par quelques notes historiques qui seront bien forcées de dépasser la limite du 11 novembre 1918. LES REGIMENTS DE ZOUAVES 1914-1918. 1er DE MARCHE DE ZOUAVES II appartenait à la 38e division d'Afrique et il fut constitué à Saint-Denis, près de Paris, le 10 août 1914, avec le 4e bataillon, venu d'Alger, le 5e à Saint-Denis même, le 11e formé de réservistes des régions du nord et de Paris, vieux zouaves confirmés.

LES REGIMENTS DE ZOUAVES 1914-1918

Il était commandé par le lieutenant-colonel Heude, du 1er. Il reçut le baptême du feu à la bataille de Charleroi, dans la tragique contre-attaque de Châtelet qu'il mena avec le bataillon du 1er tirailleurs de cette division, et des éléments d'infanterie du 3e corps (5e division). Ayant battu en retraite jusqu'à Monceau-sur-Provins où il se trouvait le 6 septembre 1914, il aborda l'ennemi à Fismes le 13 et, le 15, à la ferme Sainte-Marie. Le lieutenant-colonel Heude fut tué et remplacé par le lieutenant-colonel de Bigault de Granrut.

Mise en page Pierre Rubira à partir de documents téléchargés sur le site: Goumiers. Goumier est un terme utilisé pour les soldats marocains, qui ont servi dans les unités auxilliaires attachées à l’armée française, entre 1908 et 1956.

Goumiers

Le terme a été également de temps en temps employé pour indiquer les soldats indigènes dans l’armée française du Soudan français et de la Haute-Volta pendant l’ère coloniale. Le mot provient du d mot arabe marocain qum , qui veux dire « se lèvent ». Plus tard un goum était une unité de 200 soldats. Trois ou quatre goums ont composé un tabor. Chaque goum était un mélange de différentes tribus. Des origines La désignation des « goumiers » a été à l’origine donnée aux soldat irreguliers tribaux utilisés comme alliés par l’armée française pendant les années 1900 tôt en Algérie méridionale.

L'armée d'Afrique. Tabors, Spahis, Tirailleurs, Goumiers et autres Zouaves... - Soldats de la Grande Guerre.