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Eloge de l’auto-stop, art de vivre tombé en désuétude. Supplanté avec l’avènement d’Internet par des pratiques bâtardes et bobos comme le covoiturage, tombé en désuétude après l’âge d’or post-hippie et le « revival traveller » des 90’s, le stop est pourtant un très bon moyen – si vous avez évidemment un peu plus d’une semaine devant vous – de voyager. En se déconditionnant de la dictature du confort et du bien-être obligatoire, en consommant peu, en laissant une large part à l’imprévu et à la rencontre, en se confrontant à soi-même et à ses limites. En temps de crise due à la boulimie consumériste occidentale, voyager de cette manière peut aussi être pensé comme un acte politique.

On ne s’improvise pas « hitch-hiker » et on ne devient pas maître en un seul « ride ». Le gars qui s’arrête pour vous prendre s’attend à ce que vous lui racontiez les palpitantes anecdotes de votre vie errante, donc le mutisme est proscrit même si vous êtes crevé. Sur la route vous en verrez de rudes, mais la félicité est promise aux valeureux persévérants. Pourquoi les Noirs et les Arabes ne font pas du stop ? Je vous entends déjà. Les Noirs et les Beurs vivent dans les « cités », ils sont habitués à vivre en bande blablabla donc le stop c'est mentalement impossible à 12.

Le stop, ça se fait tout seul ou à deux maximum. Donc c'est tout un environnement sociétal qui empêche les kids de prendre un sac à dos et aller à la mer ou plus loin. Les trois quart du temps, ça les stresse d'aller à Paris — alors Arcachon, c'est pas la peine. Ils pourraient très bien aller visiter leur famille quelque part en France mais tout leur dit de rester à la maison : le posse, la famille, les flics sur le bord de la route, le blocage mental, la haine. Et puis, d'un autre côté, on ne va pas commencer à dire sur Minorités que tous les Noirs et les Arabes sont pareils.

Mais voilà. Moi, je le faisais surtout pour rencontrer des hommes. Donc je partais à Toulouse ou Bordeaux. On voyait déjà le changement générationnel. Mon point. Georges Moustaki et le Juif errant, vous connaissez? Expériences vagabondes : l'auto-stop au féminin. Expériences vagabondes : l'auto-stop au féminin par Anick-Marie Bouchard Assise au fond d'une salle de conférence, j'écoutais un aventurier voyageur relater les grandes lignes de son fantastique voyage de cinq ans à travers le monde en auto-stop. Au milieu de la période de questions, une jeune Allemande se leva et lui demanda : " Croyez-vous qu'une femme voyageant seule comme vous aurait pu réaliser un voyage semblable ?

" J'imagine bien l'inconfort du conférencier, lequel se mit à balbutier un peu nerveusement. " Je ne sais pas. Je ne crois pas. C'est beaucoup trop dangereux pour une femme. " Quelques paires d'yeux se tournèrent vers moi presque instantanément. Ce n'était pas le cas quelques mois auparavant, alors qu'on m'avait approchée pour la énième fois pour que j'aborde publiquement le sujet. Pourtant, du stop, j'en fais beaucoup et je suis loin d'être la seule. Un prétexte, une base, un terrain de jeu Un exercice de gestion du risque Stratégies de préparation mentale Conclusion. Arrêtez de fantasmer sur l'autostop ! TRIBUNE. Autostoppeuse, je ne suis pas d’accord avec l’article « éloge de l’autostop, art de vivre tombé en désuétude » paru sur Rue89.

Photo : CC Flickr Striatic Quoi de mieux pour entamer la semaine qu’un article sur l’autostop ? Une bonne surprise m’attendait, pensais-je, en attaquant la lecture de cet « Eloge de l’autostop » (publié par « DJSP » sur le blog Minorités et repris par Rue89, ndlr). Pourtant, en quelques lignes, j’ai déchanté, et je vous explique pourquoi. Tout aurait pu bien commencer, mais même pas. Le covoiturage c’est comme le stop mais en mieux (tu sais quand et d’où tu pars et quand et où tu arrives, tu rencontres des gens de la même manière). Art de vivre ou combine de voyageurs fauchés ? On poursuit avec un paragraphe assez convenu sur la méchante société aseptisée, ou « dictature du confort et du bien-être obligatoire ». Qu’est-ce qui a popularisé l’autostop aux Etats-Unis ? L’autostop n’est pas un art martial, mais un moyen de transport Maître ? Qu’en retirer ? LeTemps.ch. Le long des routes de l'Asie... - Histoires d'autostop(peuse) - Blog de voyage.

Depuis que je suis rentrée ou même depuis que je voyage, s'il y a bien un sujet d'étonnement, voire de fascination, c'est mon mode de voyage... Et je n'ai jamais pensé à écrire un billet dessus. Il faut dire que depuis que je suis rentrée, c'est devenu un sujet que les gens abordent énormément avec moi, car je suis, aux yeux de beaucoup, une experte, notamment du stop au féminin, seule, loin...

Pendant longtemps, je n'ai pas compris cette peur de partir en stop sans expérience, ou sans quelqu'un d'expérimenté. Comme s'il fallait un Bac +4 pour faire du stop, comme si cela nécessitait des compétences particulières. Aujourd'hui, je n'adopte pas le même discours, et même si je continue à considérer le stop comme un mode de voyage accessible à tous, je remarque bien que dans ma pratique, j'ai beaucoup évolué. Ce sont ces réflexions d'autoppeuse que je viens partager. A la fameuse question "tu n'as pas peur?

" (c'est en trois parties, à vous de trouver la suite). rencontrer d'autres voyageuses. La science prend les filles en auto-stop. La revue savante Color Research and Application a rarement été aussi lisible. Nous y relevons ces lignes : «La recherche a montré que, chez certains primates non humains, le rouge est associé à une plus grande attractivité sexuelle des femelles.»La suite tombe pratiquement sous le sens.

«Cinq femmes âgées d’une petite vingtaine ont fait de l’auto-stop en portant des tee-shirts de différentes couleurs (noir, blanc, rouge, bleu, vert ou jaune). Il a été constaté qu’en portant du rouge les femmes obtenaient un meilleur taux de réponse chez les conducteurs mâles. Aucun effet n’a été constaté sur le comportement des conductrices.» Pancarte. Si bien qu’aujourd’hui la science est en mesure de tracer le portrait-robot de l’auto-stoppeuse performante : blonde, souriante, avec une poitrine généreuse, vêtue de rouge. Fleurs. Edouard LAUNET. Hitchwiki Maps.

Globestoppeuse Globestoppeuse | L'usage du féminin n'a pour but que d'alléger le texte.