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Episiotomie, point du mari: votre parole. Je connais un violeur. Je connais un violeur.

Je connais un violeur

C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Pas lui. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent.

Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable. Polyvalence mon pote. A campaign to change the language, culture and attitude around violence against women and children. Who Needs Feminism? Microaggressions : Power, privilege and everyday life. PAYE TA SHNEK. “J’ai toujours rêvé de baiser une handicapée, tu viens dans la chambre avec moi.”

PAYE TA SHNEK

Lyon — lors d'une soirée. Venant d'un mec qui savait que j'étais lesbienne… Et même sans ça, je comprends toujours pas comment il a pu penser que je le suivrais sans discuter, sa phrase n'étant clairement pas une question mais plus un ordre. “Toi tu vas te faire violer.” Rennes — Un homme à vélo, qui me lance ça sans même ralentir. “Sortez les gars, je m’occupe d’elles.” Paris — dans le collège où je travaille. “Eh tu veux que je te ramène chez toi? Bordeaux — alors que je rentrais chez moi des cours, un homme s'arrête en voiture pour me dire ça, puis il repart en klaxonnant et un me faisant des gestes obscènes. “Alors, tu t’enfuis? Paris — je suis seule dans le métro, sur la ligne 11 un homme d'à peu près 50 ans me colle et tente des gestes déplacés.

“Est ce que je peux te cracher dans la chatte ?” Angers — Il était minuit, je longeais la ligne de tram pour rentrer chez moi. Lausanne — Minuit. Take Action Against Sexism. Racontez votre vie de meuf ! EVERYDAY SEXISM PROJECT. If You Know Someone Who Doesn't Believe Sexism Exists, Show Them This. SEXISME ORDINAIRE : Projet. Hollaback! You have the power to end street harassment.   Partagez votre histoire.