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Séquelles de viol

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Redonner au monde sa cohérence pour éliminer les violences. Depuis que j’ai moi même un enfant -une fille- j’ai toujours pensé que nous avions en face de nous avec les enfants non seulement des personnes humaines dont les droits doivent être d’autant plus défendus qu’ils et elles sont plus vulnérables, mais aussi des perles d’humanité : des enfants nous avons tout à apprendre, avec les enfants nous avons tout à construire, plutôt que de continuer à les détruire, comme le fait l’institution familiale autoritaire qui prédomine, particulièrement dans le cadre des violences qu’ils et elles -beaucoup trop nombreux d’entre eux- subissent.

Redonner au monde sa cohérence pour éliminer les violences

Ce sentiment est renforcé par la lecture, l’écoute et l’expérience de ce qui concerne les troubles post-traumatiques, en particulier au travers du travail de la docteure Muriel Salmona, psychiatre psychotraumatologue et Présidente de l’association mémoire traumatique et victimologie, qui a fait de son combat pour les victimes une ligne de vie. C’est là qu’intervient un facteur fondamental : celui du choix. Like this: VICTIME, VOUS AVEZ DIT VICTIME ? Capture du clip vidéo “Et pourtant, c’était un viol”, réalisateur : Thibaut Oskian En ce début de XXIe siècle, la plupart des femmes victimes de violences restent seules, traumatisées, abandonnées, à crier dans le désert leur détresse et leur besoin de justice.

VICTIME, VOUS AVEZ DIT VICTIME ?

Personne ou presque ne les entend, ne les reconnait, ne les secourt ni ne les comprend, malgré tous les progrès faits par les pouvoirs publics ces vingt dernières années dans l’identification, la détection et la lutte contre certaines violences, progrès en grande partie obtenus grâce aux combats des associations féministes et des associations d’aide aux victimes.

L’Organisation Mondiale de la Santé en 2002 a défini la violence contre autrui comme : Une victime de viol qui ne se débat pas, ça ne veut pas dire qu'elle consent. Illustration sur le viol (R.BEN ARI/MAXPPP).

Une victime de viol qui ne se débat pas, ça ne veut pas dire qu'elle consent

À toutes celles et ceux qui sont encore tenté-e-s de dire, ou de se dire en leur for intérieur, quand on leur rapporte un viol : "pourquoi n’a-t-elle pas crié, ne s’est-elle pas débattue, n’a-t-elle pas fui ? ", "moi, à sa place, jamais je ne me serais laissé faire ! " Violée à 5 ans, elle s'en souvient à 37 : avec la terreur, le cerveau peut disjoncter. L'amnésie traumatique n'est pas un phénomène rare, mais il est encore assez méconnu (GILE MICHEL/SIPA) La cour de cassation vient de rejeter le pourvoi de Cécile B. pour repousser le délai de prescription des violences sexuelles qu’elle a subies dans l’enfance.

Violée à 5 ans, elle s'en souvient à 37 : avec la terreur, le cerveau peut disjoncter

Cécile B. avait déposé ce pourvoi pour contester la validité du délai de prescription en ce qui la concernait, puisqu’une amnésie traumatique de 32 ans l’avait empêchée d’avoir connaissance des faits de viols subis à l’âge de 5 ans et qui ont duré pendant 10 ans, et que par conséquent elle n’avait jamais été en mesure de les dénoncer avant leur remémoration.

Elle a vécu la prescription comme une "profonde injustice" Colloque Violences et soins : "il ne faut pas laisser les victimes survivre seules" Pour vous rappeler le colloque de demain "Violence et soins" organisé par l’Association mémoire traumatique et victimologie" et que j’animerai ,

Colloque Violences et soins : "il ne faut pas laisser les victimes survivre seules"

Docteur Muriel Salmona - Conférence sur les violences sexuelles (2012) Véronique Philippe. Colloque "Violences et soins" A propos du verdict du procès pour viol en réunion à Créteil le 11 octobre 2012. Texte de présentation de l'intervention de la Dre Muriel Salmona au séminaire de Sciences Po et de la MIPROF à la Mutualité Française le 27 janvier 2014. Traumatismes sexuels & dépendance à l'agresseur. Sidération. Stress post-traumatique & EMDR. Patrick Stewart Gives Passionate Response to Question At Comicpa. Interview Laurence Noëlle. Féminisme sans frontières nous offre un nouvel entretien, merci Sporenda!

Interview Laurence Noëlle

Que dire de Laurence Noëlle? Que je l’admire. J’admire son courage, sa force, sa grandeur d’être humain. Article dans Grazia : Victimes de viols : photothérapie sur le projet de Grace Brown Unbreakakable project + interview de Muriel Salmona. Cliquez sur les images pour agrandir Article de Chloé Aeberhardt dans le magazine Grazia sur le projet artistique porté par une jeune Américaine Grace Brown (20 ans) : "Unbreakable Project" L'idée : prendre en photo des victimes de violences sexuelles tenant dans les mains une pancarte avec une citation de ce que leur a dit leur agresseur au moment des faits. voir son site : Au départ, la photographe, Grace Brown, pensait réaliser un projet confidentiel avec ses connaissances et amis victimes d'agression sexuelle.

Article dans Grazia : Victimes de viols : photothérapie sur le projet de Grace Brown Unbreakakable project + interview de Muriel Salmona

Refaire l'amour après un viol. © Thinkstock Revivre, retomber amoureuse, renouer avec la sexualité… Impossible, pense-t-on : ces femmes ont été si maltraitées.

Refaire l'amour après un viol

Cassées, donc bonnes pour la casse ? Non. Peut-on avoir une vie sexuelle normale après un viol ? Le cerveau des victimes de violences sexuelles serait modifié : ce n'est pas irréversible. Image d'un cerveau humain aux rayons X (PURESTOCK/SIPA).

Le cerveau des victimes de violences sexuelles serait modifié : ce n'est pas irréversible

Une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux (allemands, américains et canadiens), et publiée début juin 2013 dans l'"American Journal of Psychiatry", a mis en évidence des modifications anatomiques visibles par IRM de certaines aires corticales du cerveau de femmes adultes ayant subi dans l’enfance des violences sexuelles. Fait remarquable, ces aires corticales qui ont une épaisseur significativement diminuée par rapport à celles de femmes n’ayant pas subi de violences sont celles qui correspondent aux zones somato-sensorielles des parties du corps ayant été touchées lors des violences (zones génitales, anales, buccales, etc.).

Et l’épaisseur de ces zones corticales est d’autant plus diminuée que les violences ont été plus graves (viols, plusieurs agresseurs,…). Decreased Cortical Representation of Genital Somatosensory Field After Childhood Sexual Abuse. Les abus sexuels. 1.

Les abus sexuels

Une contrainte ou un contact Un abus sexuel est toute contrainte (verbale, visuelle ou psychologique) ou tout contact physique, par lesquels une personne se sert d'un enfant, d'un adolescent ou d'un adulte, en vue d'une stimulation sexuelle, la sienne ou celle d'une tierce personne. Les abus sexuels (deuxième partie) Ces dégâts constituent un torrent tumultueux qui balaie tout dans l'âme, et qui inclut : le sentiment d'impuissance, celui d'avoir été trahi et le sentiment d'ambivalence, ainsi que plusieurs autres symptômes. 1. Le sentiment d'impuissance L'abus sexuel a été imposé à la victime.

Les traumatismes ont une mémoire: dossier médical. CONSEQUENCES DU TRAUMATISME SEXUEL. Le viol n’est pas la caricature monstrueuse d’un rapport sexuel, mais l’expression d’une volonté de domination sexiste, un déni d’altérité qui atteint dans sa plus stricte intimité la personne violée. Sur le plan psychologique le viol constitue un traumatisme entraînant une effraction narcissique, une attaque identitaire et une intrusion intra psychique de la réalité d’autant plus importante que la personne violée aura présenté un état de conscience modifiée (dissociation péri traumatique) faussement protecteur au moment de l’impact traumatique.

La répétition des viols, comme on l’observe dans l’inceste par exemple, entraîne davantage de troubles identitaires et narcissiques qu’un viol unique et risque de structurer la personnalité des victimes sur un mode limite (ou borderline). Les victimes de viols successifs, généralement subis dans l’enfance, entraînent de graves perturbations de l’estime de soi et de l’identité. SOS Viol: Conséquences & symptômes. Roger Williams University. Rape Trauma Syndrome is an acute and long-term emotional reorganization process that occurs as a result of completed or attempted rape, and lasts for months or years after the actual rape has occurred.

Trauma. Recovered Memories of Sexual Abuse: Scientific Research & Scholarly Resources. This is a very large individual Web page (over 50 printed pages). Please be patient as it loads. For your convenience, I suggest that you begin by checking out the Table of Contents, then scrolling down to read the Preface, Words of Caution, and Introduction.

If you try to follow links in the Table of Contents before the page has fully loaded, you will have to reload it. I have highlighted in red those passages which particularly fit with my goals. These do not correspond to emphases in the original texts. I am a researcher and therapist with a doctorate (Ph.D.) in clinical psychology. I have published this page to direct people to quality scholarly work on traumatic memory, especially: Before proceeding, I want to acknowledge some very important issues that this page, with its limited goals related to recovered memories and dissociation, does not address, except in passing. Finally, I strongly encourage you to seek out and read some of the scholarly works cited below. 1 IVG sur 4 est liée à une violence.

Chamelons/REX/SIPA La parole se libère sur le viol. 313 femmes victimes viennent de signer un manifeste dans le Nouvel Observateur. Elles déclarent, au grand jour, qu’elles ont été violées. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui s’est déroulé le 25 novembre, les télévisions, les radios et les journaux ont donné la parole à ces femmes qui restent d’habitude dans l’anonymat. Et si nous prenions le temps d'écouter les femmes dépressives, hystériques ou bipolaires? Dépressives, hystériques ou bipolaires?

Les femmes face aux psys. Ce titre équivoque (voir ci-dessous) pose d'emblée un problème aussi actuel qu'ancestral: comment les femmes expriment un mal être qui n'a pas lieu de se dire? Comment les psys ont répondu en créant un lieu pour dire et pour que les mots soulagent des maux? Plus de trente ans de pratique de psychiatre et psychanalyste m'ont permis de déployer ces questions dans leurs dimensions sociopolitique et clinique en interrogeant les symptômes, troubles et souffrances des femmes.

Je pense que les psys n'ont pas suffisamment questionné leurs pratiques et leurs théories empreintes de conservatisme.