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Culpabilisation de la victime

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Je ne veux plus lire : "Je refuse d'être une victime" La grande majorité des témoignages que j'ai reçus dans "Je connais un violeur" m'ont touchée, je voulais faire de mon mieux pour soutenir les victimes.

Je ne veux plus lire : "Je refuse d'être une victime"

Mais pas tous. J'ai aussi reçu quelques messages hostiles, heureusement très rares, et certains d'entre eux étaient emblématiques d'une haine des victimes de viol largement répandue. "Qu’une femme n’aille pas chez un homme par peur de se faire violer, ça c’est scandaleux" "Oui, je vais être crue.

"Qu’une femme n’aille pas chez un homme par peur de se faire violer, ça c’est scandaleux"

Parce que ces choses là, on ne peux pas les raconter sans utiliser les mots, les vrais, ceux qui choquent dans toute leur véracité et leur coté sordide. Non, je ne me suis pas faite violée, d’ailleurs je refuse cette expression “s’être faite” comme si, ces personnes (hommes ou femmes) l’avaient choisi. On devrait plutôt dire “avoir été” donc non, je n’ai pas été violée. Mais je ne suis passée pas loin, et loin de pouvoir imaginer la douleur des ces personnes, je pense avoir eu assez peur pour approcher modestement leurs souffrances. Cette histoire, elle commence sur internet, sur le site de rencontre adopteunmec.com, je passe sur les nombreuses polémiques autour de cela et tout ce qu’on pourra me “reprocher”, je reviendrai là-dessus après l’exposition des faits.

What Slate Gets So Wrong About College Women And Sexual Assault. On Tuesday evening Slate columnist Emily Yoffe decided to give us all a lesson in sexual assault prevention: just tell female college students to stop drinking.

What Slate Gets So Wrong About College Women And Sexual Assault

Yes, that was truly her suggestion and no, she was not joking. Yoffe alleges that the common factor in recent high-profile cases of sexual assault was that the young women who were attacked all went to parties, drank alcohol and "end[ed] up being raped. " Italie, France : Stop aux lois pro-pédophiles ! @France5tv : Stop à la désinformation sur les violences sexuelles faites aux enfants ! @brunopatino @Fabarol.

Allô Rufo ?!

@France5tv : Stop à la désinformation sur les violences sexuelles faites aux enfants ! @brunopatino @Fabarol

Lors de lémission "Allô Rufo" du 3 décembre 2012 sur France 5, le Dr Rufo s'est permis de répondre à une auditrice qui cherchait des conseils pour sa fille qui déclarait avoir été abusée pendant son enfance: "Limmense majorité des enfants « abusés » vont bien ! Réponse coup de poing. Réponse à ce post, reçu dans le tumblr Je connais un violeur : "Je ne connais pas de violeur, mais j’ai lu vos notes, je crois que certaines personnes manque d’intuition ou de prudence, soirée alcoolisées, sorties en groupe, sortie avec une personne que l’on ne connait qu’à travers le travail ou des connaissances, poursuite d’un travail malgré les agressions du patron, faiblesse de caractère ou compromission coupable, je n’arrive pas à comprendre que les personnes qui se sont fait violer avec ou sans violence ne porte pas plainte, c’est incompréhensible, par contre en ce qui concerne les viols dans une famille c’est dramatique" Si vous aviez réellement "lu les notes", vous auriez remarqué que la plupart des viols surviennent dans des contextes où la victime fait confiance à son agresseur.

Réponse coup de poing

Et c'est justement de cette confiance qu'il abuse, et dont il se sert pour se couvrir. A campaign to change the language, culture and attitude around violence against women and children. Ne venez plus jamais me dire que la culture du viol n'existe pas. Le sujet était tombé comme ça, sans malveillance, au hasard de la conversation.

Ne venez plus jamais me dire que la culture du viol n'existe pas

Renversement: "Girls will be girls?" No, Seriously, This Guy Is Holding A "You Deserve Rape" Sign. L'art de culpabiliser les victimes d'agressions sexuelles. Avertissement cet article contient des informations sur les agressions sexuelles qui pourraient être bouleversantes.

L'art de culpabiliser les victimes d'agressions sexuelles

On a fait grands cas ces derniers temps des procès surmédiatisés pour agressions sexuelles notamment l’affaire DSK. Les agressions sexuelles sont devenues le sujet du jour et c’est à ce moment qu’on entend des propos assez incroyables. Il serait peut être à propos de se rappeler que la législation sur les agressions sexuelles (du moins au Québec) est assez récente et que l’on revient d’un long chemin ardu pour réclamer le respect de notre intégrité. En effet, jusqu’en 1983, ce sont les règles du common law (code de loi britannique basé sur la jurisprudence et le droit coutumier) qui régissaient les procès pour viol. D’ailleurs, la notion d’agression sexuelle n’existe pas à l’époque dans le droit. Dans un procès pour viol, il y a à l’époque des règles de preuve de la jurisprudence qui sont extrêmement contraignantes.

Une autre règle de preuve est la plainte spontanée. Une campagne contre l'abus d'alcool blâme les victimes de viol. Pondu par Jack Parker le 10 janvier 2012 Une campagne américaine contre l’abus d’alcool a sorti une affiche qui insinue que les victimes de viol sont seules responsables de ce qui leur est arrivé.

Une campagne contre l'abus d'alcool blâme les victimes de viol

Mise en situation : vous êtes à une soirée, vous poussez un peu trop sur la bibine, au point de perdre à peu près tout contrôle de votre corps ainsi que de votre esprit. Un jeune homme plein de bonnes intentions qui passait par là en profite pour avoir un petit rapport sexuel avec vous – sans trop vous demander votre avis, puisque de toute façon vous peinez déjà bien assez à garder les yeux ouverts. Question : qui est coupable dans cette situation ? Le mec qui a décidé de tripoter/coucher avec une nana en voyant très bien qu’elle était complètement arrachée ou la nana en question ? Selon Control Tonight, une campagne américaine contre l’abus d’alcool, c’est la nana. 1/5 Canadien croit que les femmes encouragent les agressions sexuelles lorsqu'elles sont en état d'ébriété. Un sondage Omnibus national révèle que les Canadiens blâment toujours les femmes pour les agressions sexuelles dont elles sont victimes Toronto, ON – Le 9 juillet 2013 – L’été étant dorénavant bien installé, les Canadiens ont définitivement rangé leurs chandails de laine et envahi les terrasses.

1/5 Canadien croit que les femmes encouragent les agressions sexuelles lorsqu'elles sont en état d'ébriété

Cependant, selon une nouvelle étude* réalisée par la Fondation canadienne des femmes, un grand nombre de Canadiens croient que les femmes devraient surveiller ce qu’elles portent et la quantité d’alcool qu’elles consomment. Dix-neuf pour cent des répondants sont d’avis que les femmes peuvent provoquer ou encourager les agressions sexuelles lorsqu’elles sont en état d’ébriété. De ce nombre, près des un quart (23 %) sont des personnes âgées de 18 à 34 ans. « Les résultats montrent que de nombreux Canadiens ont des idées fausses et problématiques à propos des causes premières de la violence sexuelle, dit Dugal. She Drinks, She Flirts, She Passes Out … Is It Rape? "Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire. Blabla avant le sujet :

"Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire

Les aventures de Yaka et Yakapa. Ces derniers temps, on a reçu tellement d’excellents conseils sur comment faire pour ne pas être violées, que je me suis dit que ça méritait bien une petite note éducative. Je vous présente donc nos deux protagonistes, Yaka et Yakapa. Nous pouvons d’emblée remarquer quelques différences entre Yaka et Yakapa.

Yaka a des grosses lunettes, elle porte un pantalon moche et un chemisier moche agrémenté d’une veste laide. Elle est vilaine avec des boutons. Je veux comprendre... le slut-shaming. — Publié initialement le 16 juillet 2012 Le slut-shaming, que l’on pourrait traduire par « stigmatisation des salopes », consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants »…). Concrètement, c’est votre camarade de classe qui raconte à tout le monde qu’unetelle est « une vraie salope » parce que c’est elle qui l’a dragué pour qu’il finisse dans son lit.

C’est votre copine qui dit que cette fille est une pute parce qu’elle coucherait avec n’importe qui. Victim Blaming 101. HerbsandHags: "You're not like a rape victim" “You’re not like a rape victim” That’s what someone years ago said to me, when I pulled him up on some shit he was talking about rape. I can’t remember the exact stuff he was saying, but it was the usual stuff I expect, about how rape victims ask for it and how rapists can’t help it. I pointed out that for all he knew, I might be a rape victim, so what the hell did he think he was doing saying things like that about rape? And that’s when he said it.

That I wasn’t like a rape victim. So what is a rape victim like? When I first thought about this, I found myself at a bit of a loss. What people came up with, imagine your surprise, is that as with so many other images of women, the Madonna / Whore dichotomy is present for rape victims/ survivors as much as it is for all women So first to the Madonna Rape Victim: She is preferably a virgin or if not, pregnant or married, who has never done anything exciting or interesting or likely to cause any eyebrow-raising. And now I'm no longer silent. Viol masculin vs viol féminin. En plus d’être un phénomène de société, dont personne ne parle, le viol revêt plusieurs échelles: un viol perpétré sur une personne est une chose différente que le viol utilisé dans les conflits armés, à grande échelle. Néanmoins, il semble que les ressorts à l’œuvre derrière le viol, féminin comme masculin, soient quasi semblables, à quelques nuances près.

Et tiennent de l’ordre du mythe, du symbole, et de l’image qu’on a et qu’on se fait d’un homme dans la société. Dans le détail, le viol est commis à 98% par des hommes en France, l’âge des victimes va de 2 à 85 ans, et les proportions avancées de viol d’hommes sont de l’ordre de 7 à 10% — les chiffres sont semblables dans d’autres pays. Les clichés les plus courants sur le viol sont le consentement plus ou moins tacite de la victime, la typologie de l’agresseur et une attitude sexuellement provocante de la part de la victime.