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Robots et journalistes

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Journalisme & Algorithme : Laurent Delahousse est-il condamné à être remplacé par un robot. Sommes-nous en train d’assister à l’avènement des journalistes-robots ? Si de prime abord, la question peut paraître saugrenue, elle est pourtant une réalité qui s’immisce peu à peu dans le quotidien des rédactions. La dernière démonstration en date a été fournie par l’agence Associated Press ce 21 juillet. Ce jour-là, des rédacteurs algorithmiques ont publié leurs premiers articles sur les résultats financiers de clients de l’agence.

Cette inexorable montée en puissance du traitement automatisé de l’information va-t-elle définitivement ringardiser les figures de proue du JT de 20 heures et leurs confrères ? Le point sur les avancées actuelles et les perspectives à suivre. La nouvelle n’a pas fait les gros titres. Pourtant, elle constitue un pas supplémentaire dans la robotisation de la chaîne de l’information sur laquelle travaillent de nombreux chercheurs et experts en médias depuis une petite dizaine d’années. Le temps, c’est de l’argent ! L’actu en pilotage automatique ? Sources. Plus beaux, les bots ? Les vertiges de l’algorithme et de la com’ « no cost  «

Mais puisqu’on vous dit qu’il y a de l’algorithme dedans ! Ne cherchez pas à comprendre, abdiquez toute raison : de toutes façons, ça va vous plaire et ça nous dépasse… Etre dépassés, certains diront d’ailleurs que c’est un peu ce qui nous pend au nez, à nous autres journalistes et communicants. Vu qu’il y aura prochainement, d’après ces Cassandre, un bot pour nous remplacer au pied levé et réaliser à notre place les taches les plus ingrates… ainsi que les plus nobles ? (avec profit et sans jamais se plaindre, naturellement). Certains d’entre vous penseront que j’exagère. Mais de là à nous en balancer un peu partout, de cette purée algorithmique et des bots, voilà qui est sans doute un brin exagéré. Les robots et l’algo sont partout… On savait que l’algorithme (« suite d’opérations et d’instructions permettant de résoudre un problème ») était à la base du succès de Google et de tous les moteurs de recherche.

La production de l’information et la communication n’échappent pas au phénomène. RETOUR VERS LE FUTUR AVEC QUAKEBOT, LE ROBOT JOURNALISTE | HORIZONS MEDIATIQUES – EDITION AMERIQUE DU NORD - Et si dans le futur les journalistes étaient remplacés par des robots? Possible. Le Los Angeles Times l’a prouvé en publiant un article écrit par un algorithme-robot nommé Quakebot. Du Journalisme à la vitesse de la lumière Lundi 17 mars. 6H25. Un tremblement de terre, magnitude 4,7 remue toute une partie de la Californie. A 6h28, un article est publié sur la version web du Los Angeles Times signé Ken Schwencke, journaliste et développeur du journal. Il aura fallut 3 minutres montre en main à cette rédaction pour publier un papier. . « Je pense que nous étions opérationnels en 3 minutes. » déclare Schwencke à Will Oremus dans Slate. Le phénomène de robot-journalisme n’est pas tout récent. Capture d’écran du 16/04/2014 La fin des journalistes? Certains pensent que les robots comme Quakebot remplaceront à terme les journalistes.

Cette nouvelle pratique est donc vu comme une menace planant au dessus des journalistes. Quakebot est un algorithme. Like this: Like Loading... Logiciels, algorithmes, robots : journalisme sous influence. « Le numérique dévore le monde », prévient, depuis quelques années, le gourou de la Silicon Valley, Marc Andreessen, et il est en train d’absorber le journalisme. Pour le meilleur ou pour le pire ? Jusqu’ici, pour assurer leur médiation sur l’actualité, les journalistes dépendaient des événements, de leurs sources, des experts et de leur rédaction-en-chef (ou si l’on préfère de leur ligne éditoriale).

Ils sont désormais de plus en plus à la merci des nouvelles boites noires de l’ère numérique qui s’intercalent pour trier, choisir et distribuer l’information. Et parfois en produire ! Aidés de nouveaux filtres automatiques, les nouveaux géants de la technologie -- Google et Facebook en tête--, ont pris en quelques années les clés d’accès d’une information consommée désormais en majorité sur terminaux mobiles, désintermédiant de facto les médias historiques. Triple défi pour les rédactions Réseaux sociaux et mobiles, très imbriqués, reformatent l’information Le mobile, aussi, dévore le monde.