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Culture

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18 inventions féminines qui ont changé le monde. Marianne Rosenstiehl photographie les règles, et nous explique pourquoi. Avez-vous déjà vu un projet photo sur les règles ?

Un tableau représentant le saignement d’une femme ? Non, n’est-ce pas ? C’est aussi le constat que fait Marianne Rosenstiehl quand elle commence à s’intéresser à la question. Dans son exposition La Malédiction au Petit Espace, dans le cadre du Mois de la Photo, la photographe nous montre comment ce tabou de la vie quotidienne des femmes marque notre société et nos comportements. | Interview par Molly Benn | Toutes les images © Marianne Rosenstiehl Dans certaines campagnes françaises, les filles réglées doivent traverser les champs avec les jambes écartées pour que leur sang tue les limaces ► ► ► Cet article fait partie du dossier : MOIS DE LA PHOTO 2014 | #02 : Au cœur de l’intime OAI13 : C’est quoi le point de départ de ces photos de règles ?

Marianne Rosenstiehl : Ça m’a pris quand j’étais toute jeune photographe. Alors que la plupart des gens n’y verrait pas forcément de beauté… J’ai commencé à travailler très tôt. Non, absolument pas. Dites adieu au jeu vidéo | Extension du domaine du jeu. Dites adieu au jeu vidéo. Celui-ci était un petit bastion renfermé sur lui-même, tout autant refuge de jeunes gens incompris et passionnés, cimentés en communautés hermétiques, que punching-ball préféré des médias généralistes, qui des décennies durant scandèrent : « Violence, addiction, déscolarisation, désocialisation, abrutissement ! » Mais le jeu vidéo se dissout, ses frontières se troublent, ses pratiquants grandissent et la mer de thunes et de créativité déborde doucement dans l’océan culturel, tant et si bien que dans un siècle on peinera même à croire que le jeu puisse avoir été si nettement dissocié du reste de la culture. Tour d’horizon d’où va le monde, par la lorgnette du jeu.

Pour maintenir l’intérêt d’un joueur, un jeu doit déployer continuellement des situations nouvelles et différentes : des règles, des énigmes, des obstacles... Oui, nous jouons. Ainsi, « tu te tais et tu écoute en classe ! Est­-ce donc un jeu ? Et qu’est­-ce qu’un jeu­ vidéo ? Les « hardcore gamers » Les livres et dessins animés pour enfants n'ont pas les polémiques qu'ils méritent. Beaucoup des personnages créés pour les enfants ont suscité des polémiques surréalistes qui alimentent régulièrement les rubriques «insolite» des sites d'infos. Ces micro-scandales sont profondément déprimants pour qui estime que le seul reproche que l'on peut faire à ces personnages, c'est précisément leur aspect vintage et leur manque total d'aspérité et de sous-texte pédagogique sur les questions d’égalité des sexes ou d’orientation sexuelle.

Une simple recherche sur le sujet permet pourtant de voir que les oeuvres culturelles destinées aux enfants sont beaucoup plus souvent épinglées pour leur prétendue volonté de pervertir la jeunesse que pour leur manque total d'audace. Des polémiques complètement WTF Prenons par exemple l'absence d'organes sexuels chez Winnie l'Ourson. C'est la polémique la plus récente et peut-être la plus absurde. En Pologne, à Tuzsin, des élus municipaux militent activement pour bannir Winnie l'Ourson de la ville.

Bob l'éponge «destructeur de la famille» Angoulême au rythme du mangaka Jirô Taniguchi. Il se dit timide, inquiet, mais a su tisser depuis vingt ans un lien affectif avec ses lecteurs occidentaux. Ce contemplatif curieux et généreux, dont l’œuvre apparaît comme une grande fresque humaniste, nous invite dans sa bulle. Invité d’honneur du Festival international de la bande-dessinée d’Angoulême, Jirô Taniguchi est l’un des mangakas japonais préférés des Français. Avec L’Homme qui marche, Le Sommet des dieux, Le Gourmet solitaire et, évidemment, Quartier lointain, publié en 2002, le sexagénaire discret s’est imposé comme un auteur de premier plan, dont de nombreux dessinateurs, écrivains et artistes se réclament.

Le festival d’Angoulême vous rend un hommage spécial, en organisant notamment une grande exposition rétrospective de votre œuvre. Que vous inspire cet hommage ? N’est-ce pas effrayant d’être ainsi « embaumé » de votre vivant, alors que vous êtes toujours actif et productif ? L’exposition s’intitule « L’homme qui rêve ». Festivals annulés, structures menacées... La crise culturelle résumée en une carte. Marcel, 90 ans, débutant : « Internet, c’est comme un porte-plume » Marcel A. Certains prennent la résolution de ne plus fumer, de faire du sport et ou d’arrêter de se ronger les ongles. Marcel A., lui, a décidé de se mettre à Internet. À 90 ans, il vient tout juste de prendre le train numérique en marche. Et il découvre un nouveau monde. « Dieu a dit à Abraham “ Marche ”. Alors, il y est allé. . « Je me suis dit qu’il y avait un monde qui avançait et qui tournait autour de moi. C’est décidé, Marcel surfera lui aussi sur le Net.

. « J’en ai copié des lignes et des lignes. En attendant, le grand-père a déjà écrit à ses onze petits-enfants. . « Ils m’ont félicité d’être un papy connecté. . « La tablette, pour les sonorités, c’est un peu creux » Grand mélomane, Marcel apprend aussi à se servir de YouTube pour écouter ses morceaux favoris. . « L’autre matin, je voulais écouter une cérémonie chez des moines. Les mises à jour régulières, auxquelles tout internaute confirmé sait devoir se plier, Marcel s’en occupera plus tard. Ses progrès épatent son entourage. Depuis vingt-cinq ans, «Twin Peaks» tisse l’étoffe dont nos rêves sont faits.

Le 8 avril, la série de David Lynch et Mark Frost fêtera ses 25 ans. Au moment où il est question d’un retour, qu’a-t-elle réellement apporté au genre? Retour sur un moment d’histoire télévisuelle En 30 épisodes, environ 24 heures au total, il y en a eu, des phrases énigmatiques. Comme cette allusion shakespearienne à un moment scabreux, quand Benjamin Horne, dans son propre bar-bordel, s’apprête à découvrir une nouvelle prostituée, laquelle n’est autre que sa fille. Avant de vouloir soulever les voiles autour du lit, il glisse: «C’est ainsi, l’étoffe dont nos rêves sont faits.» Les 25 années se sont écoulées. Pour ne jamais finir. Un quart de siècle plus tard, la question de l’héritage se pose avec acuité. Sur le plan des traces culturelles, l’inventaire se révèle riche. Mesurer le rôle de Twin Peaks dans le champ des séries elles-mêmes se révèle plus ardu.

A y repenser, l’évolution semble toutefois plus subtile. Mais il faut aussi situer le feuilleton dans son époque. Do You Realize Mad Max: Fury Road Is A Miracle? Gérôme Guibert : «Le metal donne à ses fans une forme d’énergie face à l’adversité» C’est une musique qui a longtemps été négligée, voire méprisée, dans la grande sphère du rock et des musiques populaires. Le heavy metal est pourtant un genre très vivant depuis sa naissance, dans les années 70, en Grande-Bretagne, où Led Zeppelin et Black Sabbath ont ouvert la voie à un son durci peuplé de solos de guitare. Celui-ci s’est ensuite fait grandiloquent et théâtral (le glam metal), noir et menaçant (le black), rapide (le thrash) ou épais (le doom), et a construit une culture underground à mille facettes, riche en codes qui recyclent largement l’imagerie de l’heroic fantasy et des légendes anciennes.

Peu à peu, des sociologues ont commencé à s’intéresser à ces chevelus qui ne sont pas que des hommes et qui occupent fièrement l’arrière-plan de la musique depuis quatre décennies. Ils y ont alors découvert une culture largement prolétaire, soudée et ouverte, qui a édifié une montagne sonore pour se protéger du monde réel. Oui. Quand cela a-t-il commencé à changer ? La culture geek doit-elle mourir. Bechdel Test. Vous est-il déjà arrivé, en regardant un film, de vous sentir vaguement mal à l’aise à propos de la manière dont les femmes étaient représentées, sans pouvoir exactement expliquer pourquoi?

D’arriver à la fin et de vous demander quel pouvait bien être le nom de la femme sexy qui apparaissait entre la 30ème et la 35ème minute, et qui, en fait, était le seul personnage féminin? De vous dire qu’on aurait pu se passer de ce personnage féminin, qui n’apportait rien à l’action et servait tout juste à mettre les personnages masculins en valeur? Il existe un outil simple pour interroger la façon dont les femmes sont représentées au cinéma. On l’appelle le "test de Bechdel", du nom de la dessinatrice qui le fait figurer dans un comic en 1985 (cliquez sur l’image pour l’afficher en plus gros). On peut difficilement faire plus simple. Il s’agit de se poser trois questions: 1/ Y a-t-il plus d’un personnage féminin dans ce film?

Ah? Like this: J'aime chargement… « La Vie d’Adèle »... et la vraie vie des tournages. Kechiche attaqué sur les conditions de tournage de sa Palme d’or, nous avons enquêté sur le quotidien des techniciens et ouvriers du cinéma français. Extrait du film « Living in Oblion » (Capture d’écran) En attendant d’avoir le fin mot sur la polémique autour des conditions de tournage de « La Vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, et dans un contexte général d’affrontements entre producteurs et techniciens autour de la convention collective , Rue89 a enquêté sur le quotidien d’ouvriers électros, machinos, de techniciens, de directeurs de production rompus aux films français dits d’auteur, cherchant à savoir si certains abus dénoncés par les techniciens de Kechiche sont si exceptionnels que ça.

Pour des raisons évidentes, tous ont préféré témoigner anonymement. Gaël, critique et scénariste, s’étonne, dans un e-mail envoyé à la rédaction : Extrait de « La Vie d’Adèle » Louis, chef machino depuis 23 ans, poursuit : « Il n’y a pas de production dans la légalité » L’habilleuse et ses lessives. See this image of Towson, MD - Rachel Bell in @JordanMatter's NY Times Bestselling book: Dancers Among Us | Dancers Among Us - Jordan Matter Photography.

Towson, MD - Rachel Bell These images have NOT been digitally altered. The performers are just that good! ShareThis Copy and Paste. Gravity : demain, le cinéma. Projet fantasme, Gravity pointe enfin le bout de son nez, après des années de spéculations quant à la nature d'un projet qui aura cultivé jusqu'au bout une aura de mystère, qui n'est pas sans rappeler celle dans laquelle s'est nappé James Cameron avant la sortie d'Avatar, il y a trois ans. A en croire les retours dithyrambiques qui ont accompagné son premier week-end aux Etats-Unis, ce n'est pas le seul point commun que le film d'Alfonso Cuarón entretient avec le chef-d'œuvre du réalisateur de Titanic. En effet, outre les promesses d'une immersion sensorielle inédite, d'une révolution technologique au service de l'intensité émotionnelle du récit, et plus globalement d'une expérience salle relevant du jamais vu, Gravity se paie en outre le luxe de relancer l'intérêt pour une 3D en relative disgrâce, de la même façon que Cameron a popularisé le procédé il y a quatre ans.

Gravity : La technologie au service de l'expérimentation.