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ETUDE DE GESTION HM. ETUDE H&M. H&M prend une taille XXL pour conquérir le monde. Ce sera, dimanche 2 février, la grand-messe du football américain. Un événement, cette finale du Super Bowl, que plus de 100 millions d’Américains vont regarder devant leur téléviseur. Ce soir-là, pendant les coupures publicitaires, H&M frappera un grand coup: les téléspectateurs équipés d’une Samsung Smart TV pourront commander les sous-vêtements portés par David Beckham, égérie masculine de la marque, d’un simple clic sur leur écran. Un spot vendu à prix d’or, environ 4 millions de dollars les trente secondes, qui reste accessible pour le géant suédois du prêt-à-porter. Ce jeudi 30 octobre, H&M a dévoilé ses résultats pour son exercice annuel 2012/13 clos au 30 novembre: presque 2 milliards d’euros de bénéfices annuels (+2%) et 17 milliards de chiffre d’affaires (+6%). Et même si le premier semestre avait été difficile (-4%), le numéro deux mondial de l’habillement, derrière l’espagnol Inditex (Zara), a bien relevé la tête en fin d’année.

Multiplication des enseignes Cap sur la Chine. H&M et le Masstige, les collaborations publicitaires. S'il y a bien une marque qui arrive à sortir du lot en termes de grande consommation vestimentaire, c'est H&M. La célèbre marque suédoise est en effet l'une des seules marques grand-public à proposer des collections capsules créées par des créateurs de renom. Cette collaboration qui prend le nom de "Masstige", permet à H&M de déchaîner les fashionnistas deux fois à trois fois par an avec des collections différentes offrant un nouveau souffle créatif aux deux marques. Le plus impressionnant dans ces collaborations n'est pas tant la collection (dont la qualité est discutable selon le créateur du moment) mais toute la communication qu'H&M met en place pour mêler son image avec tous les codes spécifiques de la marque invitée.

Dès lors, H&M se plie en quatre pour proposer des packagings innovants, des affiches particulières et des spots créatifs pour réussir à vendre du luxe avec la fibre H&M. Novembre 2004 : Lagerfeld déboule Publicitairement parlant, c'est du génie. Roberto Cavalli - 2007. Star Strategy : les publicités H&M inspirent les femmes. Beyoncé pour H&M (2013) « Notre devoir est de créer une personnalité pour les marques de nos clients » : voici un des credo de l’iconique publicitaire américain Bill Bernbach, pionner de la Star Strategy et co-fondateur de l’agence DDB (Doyle Dane Bernbach).

Dans les années 80, Jacques Séguéla reprendra ce terme en étendant sa définition : « ll y a erreur de définition. La star stratégie n’est pas l’utilisation des stars dans la pub mais la nécessité pour toute campagne de faire de son produit une star. L’emploi d’une personnalité n’est donc que l’espérance d’un supplément d’impact. A la condition qu’il n’y ait pas vampirisation du message par la vedette. » (1) La Star Strategy : un outil de communication intemporel L’utilisation des célébrités dans les campagnes de communication perdure inexorablement. H&M et ses célébrités Suite à cette première campagne 2013, H&M a réitéré son partenariat avec de nombreuses autres célébrités. Beyoncé : une nouvelle féminité Marion Braizaz.

H&M augmente son chiffre d'affaires et son bénéfice. H&M, leader e-commerce en France. H&M se lance dans l‘e-commerce en France. Le géant suédois de la mode, qui publiait ce jeudi ses résultats annuels, a annoncé qu'il vendrait enfin sur Internet en France au printemps. Ce jeudi, pour la publication de ses résultats, H&M avait une bonne et une mauvaise nouvelle à annoncer.

La mauvaise était pour les analystes. Pour son exercice annuel clos fin novembre, le groupe suédois a dégagé un bénéfice net de 1,95 milliard d'euros, soit une hausse de seulement 2%, inférieure aux prévisions au quatrième trimestre. Le chiffre d'affaires a stagné à nombre de magasins comparable. Seules les ouvertures de boutiques (plus de 300 par an) et de sites Internet ont fait progresser les ventes, de 6%, à 150,09 milliards de couronnes (17,03 milliards d'euros) TVA incluse.

La bonne nouvelle était pour les e-fashionistas. Le numéro deux mondial du prêt-à-porter derrière Inditex (Zara) s'est décidé à ouvrir une boutique en ligne dans quatre nouveaux pays, dont la France «courant printemps-été».