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Tourisme macabre

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Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense. Ambroise Tézenas : Serie : Works : I was here / tourisme de la désolation. The fascination we have as humans with our ability to do evil, witness the evidence of horror and stare fixedly at photographic, filmic or artefacts connected with death, is at heart of the phenomenon known as « Dark Tourism » These images are about much more than tourism and the visiting of such sites, they challenge the nature of our behaviour, our history and our societies’ relationship with evil and mortality.

Ambroise Tézenas : Serie : Works : I was here / tourisme de la désolation

They are a testament to our past, to our inability to move beyond it and our curious relationship with tragedy and death. from the introduction by J.J. Rencontres d'Arles - Tourisme macabre : "Toucher le drame du doigt" Amazon.fr - Tourisme de la désolation - Ambroise Tézenas - Livres. Holocaust tourism. The Holocaust tourism is a term used by the media in relation to round-trip travel to destinations connected with the extermination of Jews during the Holocaust in World War II, including visits to sites of Jewish martyrology such as former Nazi death camps and concentration camps and museums.[1] It belongs to a category of the so-called 'roots tourism' usually across parts of Eastern Europe,[2] or more generally, the Western-style dark tourism to sites of death and disaster.[3] The term Holocaust, first used in the late 1950s, was derived from the Greek word holokauston meaning a completely burnt offering to God.

Holocaust tourism

Tourisme de mémoire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tourisme de mémoire

Le tourisme de mémoire, appelé aussi tourisme mémoriel, est une forme de tourisme qui consiste à mettre en avant le patrimoine historique du lieu, en particulier quand le site en question a été marqué par un évènement ponctuel, marquant en ce qu'il peut être fondateur ou potentiellement douloureux. Ce peut être une bataille, un acte politique, un massacre. Le tourisme de mémoire se développe donc notamment par la visite de sites historiques notables, de cimetières militaires et de monuments anciens, mais aussi d'édifices commémoratifs bâtis après et indépendamment de l’évènement (musées et mémoriaux).

Tourisme noir. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tourisme noir

Le tourisme noir[1], appelé aussi tourisme sombre[2] (dark tourism pour les anglophones[3]) tourisme macabre ou thanatourisme[4], est une forme controversée[5] de tourisme qui consiste à organiser la visite payante de lieux étroitement associés à la mort, à la souffrance ou à des catastrophes (par ce fait, on parle également de tourisme de catastrophe). Généralement lié à l'histoire locale du pays[6], il peut s'agir d'aller visiter les vestiges d'une catastrophe naturelle[7],[8], un camp de concentration[9] ou un mémorial (voir tourisme de mémoire) et parfois les lieux d'un fait divers[10],[11].

Pour désigner les dérives voyeuristes et « culturellement dissonnantes »[4] de ce tourisme (à partir de l'exemple de La Nouvelle-Orléans ravagée par l'ouragan Katrina), Julie Hernandez parle de « tourisme macabre »[12]. Dark tourism. Tourisme de la désolation. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Claire Guillot Le 26 décembre 2004, le photographe Ambroise Tézenas était en vacances au Sri Lanka, lorsqu’un immense tsunami a balayé toute l’Asie du Sud-Est.

Tourisme de la désolation

Alors qu’il se trouvait sur les hauteurs de l’île, un train bondé était emporté par les flots, en contrebas, noyant des centaines de personnes dans un torrent d’eau et de boue. Le photographe, rescapé, a passé une semaine cerné par la mort, parmi les familles cherchant leurs proches, au milieu de cadavres et de paysages totalement dévastés. Une expérience éprouvante, ravivée quelques années plus tard lors d’une découverte faite sur Internet : « Je me suis aperçu que ce train couché avait été conservé, et qu’il était devenu un lieu de visite, explique le photographe au téléphone. Ambroise Tézenas, photographe du tourisme macabre. Le photographe français Ambroise Tézenas a signé une série sur ce qu’il appelle le tourisme macabre, comprendre l’exploitation touristique des lieux des catastrophes.

Ambroise Tézenas, photographe du tourisme macabre

Actuellement exposé à Arles, il commente pour Konbini cinq photos de sa série. Depuis quelques années, des agences de voyages proposent des activités un poil morbides : visiter des endroits marqués par une tragédie. Une sorte de tourisme mémoriel, en un peu plus sordide et où l’aspect de recueillement est franchement moins visible. L’activité, s’adressant à ces touristes à la recherche d’un sensationnalisme de plus en plus poussé, est proposée de manière officielle par des tours opérateurs.

Ambroise Tézenas, quant à lui, est un photographe et photojournaliste reconnu (il a notamment travaillé avec le New Yorker et le New York Times). L’origine de cette série remonte à 2008. D’Oradour-sur-Glane à Auschwitz en passant par Tchernobyl, le français a sillonné ces sites afin d’immortaliser l’ambiance de la chose. «Dark tourism», macabre attraction. Grignoter une pizza à Auschwitz, déguster un bol de bortsch à Tchernobyl, ces alléchantes excursions proposées par des tour-opérateurs sans scrupule composent le filon commercial du «dark tourism».

«Dark tourism», macabre attraction

Un concept anglo-saxon que le photographe paysagiste Ambroise Tézenas, né en 1972, qui a reçu l’European Publisher Award en 2006 avec son livre Pékin, théâtre du peuple (éd. Actes Sud), s’est approprié sous l’expression «tourisme de la désolation», titre de son livre de tirages et de la petite exposition que lui consacrent les Rencontres de la photographie, à Arles. Une curiosité morbide relayée par le «ruin porn», dont Internet a fait son miel.

Le photographe s’est trouvé être lui-même en vacances sur le lieu d’une catastrophe naturelle au Sri Lanka au moment du tsunami de 2004. Décalage obscène. Sa recherche photographique s’oriente alors vers l’offre proposée par une industrie touristique avide de nouvelles niches marketing. Lieux hantés.