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Hamza Kashgari

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Kipa/apic. La mort pour trois « tweets » sur Mahomet ? Pour trois tweets jugés blasphématoires, un jeune chroniqueur et écrivain saoudien est menacé de finir sa vie en prison, voire d’être condamné à mort.

La mort pour trois « tweets » sur Mahomet ?

Le 4 février, à la veille de l’anniversaire supposé du Mahomet, Hamza Kashgari s’adresse sur Twitter au prophète : « Le jour de ton anniversaire, je dirai que j’ai aimé le rebelle en toi, que tu as toujours été une source d’inspiration pour moi, et que je n’aime pas le halo de divinité qui t’entoure. Je ne prierai pas pour toi. » « Le jour de ton anniversaire, je te trouverai où que je me tourne. Je dirai que j’ai aimé certaines choses en toi, que j’en ai haï d’autres et qu’il en y a beaucoup que je n’ai jamais compris. » « Le jour de ton anniversaire, je ne m’inclinerai pas devant toi. Je n’embrasserai pas ta main. 30 0000 tweets menaçants en 24 heures A peine publiés, ces trois tweets en forme de poème soulèvent une énorme tempête. Expulsé de Malaisie.

Twitter : un Saoudien risque la mort pour blasphème. Le journaliste blasphémateur saoudien renouvelle ses regrets. Le journaliste et blogueur saoudien Hamza Kashgari, détenu sous l’accusation de blasphème sur Twitter, a renouvelé son repentir, a indiqué mercredi un membre de sa famille.

Le journaliste blasphémateur saoudien renouvelle ses regrets

Hamza Kashgari, 23 ans, arrêté en Malaisie qui l’a livré à l’Arabie saoudite où il a été placé en détention dimanche, «a répété à sa famille qu’il s’en tenait à son repentir, qu’il avait péché et qu’il regrettait» ses écrits, a déclaré l’un des proches qui a requis l’anonymat. A son arrivée de Malaisie, «il a informé sa famille, qui a été autorisée (…) à le rencontrer, qu’il se portait bien», a ajouté ce proche, indiquant que sa «famille attend de lui rendre visite et de désigner un avocat pour sa défense». Mardi, un avocat saoudien avait indiqué que le blogueur n’avait pas encore été déféré devant le parquet. «J’espère que ce dossier sera clos avant d’arriver devant le procureur général», avait ajouté Me Abdel Rahman al-Lahem. M. Hamza Kashgari, journaliste saoudien menacé de mort pour des messages sur Twitter, expulsé vers son pays. Hamza Kashgari est en Arabie Saoudite pour y être jugé.

Hamza Kashgari, journaliste saoudien menacé de mort pour des messages sur Twitter, expulsé vers son pays

La Malaisie a renvoyé chez lui dimanche ce jeune journaliste saoudien menacé de mort pour des propos jugés blasphématoires publiés sur Twitter. Il a été renvoyé sous la garde de responsables saoudiens, a précisé un responsable du gouvernement malaisien qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. Le gouvernement de Malaisie n'avait toujours pas confirmé ce rapatriement dimanche en début d'après-midi mais un communiqué du ministère de l'Intérieur indiquait que Kashgari serait de toute façon renvoyé chez lui. "La Malaisie a depuis longtemps un accord selon lequel les individus réclamés par un pays sont extradés lorsque détenus par un autre, et (Kashgari) sera rapatrié selon cet accord", souligne le communiqué. Au jour de ton anniversaire, je dirai que j'ai aimé le rebelle en toi, que tu as toujours été une source d'inspiration pour moi, et que je n'aime pas les halos de la divinité autour de toi. Regardez son intervention:

Un journaliste poursuivi pour des tweets jugés blasphématoires. L’Arabie Saoudite fait une nouvelle fois preuve de son implacable intolérance à l’égard de la liberté d’expression.

Un journaliste poursuivi pour des tweets jugés blasphématoires

Hamza Kashgari, 23 ans, journaliste saoudien du quotidien Al-Bilad, a été arrêté, le 9 février 2012, par les autorités de Malaisie, où il avait trouvé asile suite à de nombreuses menaces de morts, et extradé trois jours plus tard dans son pays d’origine pour trois tweets publiés à l’occasion de l’anniversaire du prophète Mahomet et jugés blasphématoires par les autorités saoudiennes. Il risque la peine de mort. Reporters sans frontières exprime sa vive inquiétude au sujet de la situation du jeune journaliste et demande sa libération immédiate.

L’organisation dénonce une démarche judiciaire d’une incroyable violence et la complicité des autorités malaisiennes dans cette affaire. Nous ne pouvons que condamner la décision prise par le ministre de l’Information Abdul Aziz Khoja de littéralement bannir le journaliste de tous les médias saoudiens. Le grand mufti d’Égypte réagit aux menaces de mort qui pèsent sur Hamza Kashgari. Hamza Kashgari, journaliste en Arabie Saoudite, arrêté pour ses messages sur Twitter. Un jeune journaliste saoudien a fui son pays après avoir reçu des menaces de mort pour ses propos, non pas dans ses articles, mais sur Twitter.

Hamza Kashgari, journaliste en Arabie Saoudite, arrêté pour ses messages sur Twitter

Jeudi 9 février Hamza Kashgari a été arrêté en Malaisie où il avait décidé de se réfugier. Hamza Kashgari a été placé en détention jeudi, à sa descente de l'avion à l'aéroport international de Kuala Lumpur, a indiqué le porte-parole de la police Ramli Yoosuf. Cette interpellation fait suite à un mandat d'arrêt émis par Interpol à la demande des autorités saoudiennes. Selon l'agence officielle malaisienne Bernama, Hamza Kashgari est accusé d'avoir "offensé l'islam et le prophète". Un tweet passible de la peine de mort - 13/02.