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VANDANA SHIVA

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Interview // Vandana Shiva s'adresse au public du Festival Alimenterrre. Vandana Shiva sur le climat, la biodiversité et les OGM. Vandana Shiva : « Le libre-échange, c’est la dictature des entreprises » - Souveraineté populaire. Basta ! : Les combats que vous menez sont liés à la souveraineté – alimentaire, sur les terres, l’eau, les semences. Qu’est-ce que la souveraineté ? En quoi est-ce un enjeu majeur du 21e siècle ? Vandana Shiva : La redéfinition de la notion de « souveraineté » sera le grand défi de l’ère post-globalisation. La mondialisation était fondée sur l’ancienne notion de souveraineté, celle des États-nations héritée de la souveraineté des monarques et des rois. La nouvelle notion de souveraineté est le fondement de la résistance à la mondialisation. Cette résistance se traduit par le slogan : « Le monde n’est pas une marchandise. » Actuellement, les Grecs disent : « Notre terre n’est pas à vendre, nos biens ne sont pas à vendre, nos vies ne sont pas à vendre. » Qui parle ?

Pour garantir cette souveraineté, faut-il fermer davantage les frontières ? Aucune frontière n’est jamais totalement fermée. Nous ne disons pas « non au commerce », mais « non au commerce dérégulé ». Vidéo : Nadia Djabali. « La vie ne peut devenir la propriété d’entreprises » “La vie ne peut devenir la propriété d’entreprises” © Patrick Lazic pour Kaizen Kaizen : Que fait votre association Navdanya ? Vandana Shiva : Nous menons principalement trois actions avec Navdanya (qui signifie “9 semences”, mais également “nouveau cadeau”). D’abord, nous produisons des semences. Car la disparition des variétés, et plus largement l’érosion de la (bio)diversité, représente la part la plus grave de la crise écologique que nous traversons, bien qu’elle soit invisible. Aussi nous sauvegardons chaque semence que nous pouvons trouver. Comme nous n’aspirons pas à créer un musée des semences, nous veillons également à mettre ces semences en cultures. Enfin, notre troisième engagement consiste à lutter.

Vandana dans sa banque de Semence © Lionel Astruc Kaizen : Par exemple ? Vandana Shiva : En 2004 nous avons bloqué une loi qui aurait restreint l’usage des semences. Kaizen : Quelle a été votre stratégie pour y parvenir ? Vandana Shiva : Ce type d’étude est absolument vital. Vandana Shiva : « Le libre-échange, c’est la dictature des entreprises » - Souveraineté populaire.

« La vie ne peut devenir la propriété d’entreprises » Untitled. Vandana Shiva : « Le libre-échange, c’est la dictature des entreprises » - Souveraineté populaire.