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CHARLIE HEBDO

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Emmanuel Todd : «Le 11 janvier est un tour de passe-passe» Comme ils le reconnaissent eux-mêmes, ces deux-là ne peuvent pas «se piffer». Et cela fait presque trente ans que ça dure. Pourtant, ils se revendiquent tous les deux de gauche, et ont voté pour François Hollande en 2012. Sinon, tout ou presque les sépare. Pourfendeur d’une pensée unique de gauche à la fois pro-européenne, libérale et antiraciste, Emmanuel Todd n’a jamais cessé de provoquer sa famille politique d’origine. Le traité de Maastricht (1992), puis le référendum pour la Constitution européenne (2005) ont, selon lui, entériné la grande rupture du Parti socialiste avec les classes populaires, et contribué à l’émergence du Front national. Avec son dernier ouvrage, Qui est Charlie ? (Seuil), ce défenseur de la sortie de l’euro persiste dans son rôle de mouton noir de la gauche, en analysant les défilés du 11 janvier comme une «manifestation d’exclusion». Libération : Après le 11 janvier, Libération titre «Nous sommes un peuple», et Laurent Joffrin son édito «Un élan magnifique»…

Et si on aimait la France. Aller au contenu principal Suivez toute l'actualité Grasset : Je m'inscris à la newsletter Vous êtes ici Accueil > Et si on aimait la France Parution : Pages : Format : 130 x 205 mm Prix : Commander le livre Commander l'eBook Et si on aimait la France Bernard Maris "« Ainsi vous écrivez un livre sur la France ? Envoyer par courriel Version imprimable Bernard Maris Nous contacter Manuscrits Service de presse Mentions légales Plan du site Données personnelles Conditions Générales d'Utilisation Cookies. Que la liberté s’arrête devant la vulnérabilité de l’autre ! Notre hommage à Bernard Maris, avocat avant-gardiste du revenu d'existence. Parmi les personnes assassinées ce mercredi 7 janvier, il y avait Bernard Maris, chroniqueur, économiste hétérodoxe et membre du Conseil Général de la Banque de France.

En son hommage, nous reproduisons sa chronique du 27 décembre 2013 pour Charlie Hebdo où il défendait le revenu minimum d’existence. Pourquoi le Revenu minimum d’existence est-il une nécessité de la société post-capitaliste ? Chronique de Bernard Maris publié le 27 décembre 2013 sur Charlie Hebdo Encore faut-il qu’on croie à une société au-delà du capitalisme… Une société non violente, altruiste, respectueuse de l’environnement, bref, une société anti-humaine sachant que l’homme isolé ou en groupe est violent, égoïste et destructeur de l’environnement.

(La Commission européenne vient d’autoriser la pêche en eaux profondes, histoire de détruire plus vite ce qui est en voie de disparition…) Le K, le capitalisme, est fondé sur l’appropriation, la rivalité, l’accumulation, l’échange qui enrichit. Bernard Maris Share on Tumblr. Emmanuel Todd mal à l'aise avec la "sanctification" de "Charlie Hebdo"

L'anthropologue et historien français Emmanuel Todd a confié au quotidien japonais Nikkei être mal à l'aise avec le mouvement "Je suis Charlie", né en France après l'attentat contre Charlie Hebdo, jugeant que les caricatures de Mahomet humilient les faibles de la société. "Il y a un grand écart entre ce qui se passe actuellement en France et ce que je pense", a déclaré Emmanuel Todd au correspondant du Nikkei à Paris. "En France, si on ne touche pas à une personne en particulier, on considère qu'il est possible de tout caricaturer. Avant l'attentat, je critiquais les dessins satiriques de Charlie Hebdo. Je ne peux donc pas être d'accord avec la sanctification de cet hebdomadaire qui a publié des caricatures obscènes du prophète Mahomet", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés en japonais. « L’éducation à la tolérance, ce n’est pas quand une circulaire l’exige, c’est tous les jours.

Ils vont à contre-courant du bruit de fond médiatique. Ces témoignages de professeurs d’histoire-géo, recueillis par le blog Agiornamento Histoire-géographie, décrivent la diversité des réactions des élèves après les attentats de début janvier : la théorie du complot, la peur des représailles chez les élèves musulmans, l’incompréhension suscitée par les caricatures, la solidarité et le sentiment d’appartenance à une même communauté, l’importance de la liberté d’expression. Ces témoignages démontrent aussi l’ingéniosité et le travail quotidien des professeurs, les dispositifs mis en place pour susciter la parole, l’échange, et déconstruire les préjugés et les incompréhensions.

En filigrane, ils affirment tous une même idée, loin des discours entendus depuis deux semaines : l’école et ses enseignants, malgré les difficultés rencontrées, jouent bel et bien leur rôle. Celui de contribuer à la construction d’un vivre-ensemble. « La pédagogie de l’urgence ne produit que de l’écume » (...) Rendez-vous au prochain attentat. Rendez-vous quand le sang sera encore versé et qu’on sera tous de nouveau solidaires. L’attention, la proximité, tout se tempérera, tout se dissoudra puis on se donnera rendez-vous à la prochaine tuerie.

Il y aura des étreintes et il y aura la conviction que la liberté d’expression doit être défendue à tout prix, car c’est le fondement de tous les droits. Et avant, tous ceux-là, où étaient-ils ? Du Parlement européen, des chefs d’Etat, de Matteo Renzi, Angela Merkel, François Hollande et David Cameron, j’attends qu’ils organisent, un mois après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, un conseil européen consacré à ceux qui paient et ont payé le prix fort en défense de la liberté d’expression, ceux qui vivent sous protection policière, qui ont subi des menaces et des agressions, qui ont été victimes de chantages et de violences en tout genre. Que l’Europe se réunisse et écoute ceux qui, au nom de la culture, de l’art et de l’information, risquent leur vie. Noam Chomsky: « Beaucoup de journalistes ont aussi été tués à Gaza » Après l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo, qui fit 12 morts, dont l’éditeur et 4 autres dessinateurs, et les meurtres de 4 juifs dans un supermarché cachère qui s’ensuivirent, le premier ministre Français Manuel Valls déclara « une guerre contre le terrorisme, contre le djihadisme, contre l’islam radical, contre tout ce qui vise à détruire la fraternité, la liberté et la solidarité » .

Des millions de gens ont défilé pour condamner les atrocités sous une bannière « Je suis Charlie ». Il y eut des discours outragés éloquents, comme celui du dirigeant du parti travailliste d’Israël et premier challenger aux élections à venir, Isaac Herzog, qui déclara que « Le terrorisme c’est du terrorisme. Il n’y a pas un bon et un mauvais terrorisme » et que « Toutes les nations qui souhaitent la paix et la liberté font face à un défi énorme », celui de la violence brutale. Erlanger décrit de façon frappante la scène d’horreur. Il cite l’un des journalistes survivants: « Tout s’est effondré.

« Notre société a produit ce qu’elle rejette aujourd’hui comme une monstruosité infâme » Par Didier Fassin, professeur de sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton (New Jersey) Après le temps de la sidération, le temps de la communion et le temps du recueillement autour des victimes des assassinats des 7, 8 et 9 janvier, devra venir le temps de la réflexion sur ces événements tragiques. Or l’émotion légitime et l’apparent consensus qui en a résulté tendent à délimiter l’espace du pensable et a fortiori du dicible. Un périmètre de sécurité idéologique impose ce qu’il est acceptable d’interroger et ce qui ne saurait l’être. Condamner est nécessaire, analyser devient suspect. « Il y en a assez de toujours essayer de comprendre.

À force de trop vouloir expliquer, nous avons fait preuve de complaisance depuis trop longtemps », me disait une personnalité de gauche connue pour ses engagements citoyens. Comprendre, ce serait déjà justifier. . « Excuses sociologiques » Notre hommage à Bernard Maris, avocat avant-gardiste du revenu d'existence. "Charlie Hebdo" : Docteur Tariq et Mister Ramadan. Les télés et Charlie Hebdo : devoir d’informer ? Mon cul !

Si je ne décolère pas depuis ce 7 janvier, c’est parce que le traitement des tragiques événements dans les médias me rappelle de mauvais souvenirs. C’était il y a pratiquement 20 ans, je présentais le 20 h sur France 2, lors de l’attentat du RER Saint-Michel le 25 juillet 1995 (8 morts, 117 blessés). Même si les situations ne sont guère comparables (pas de vidéos ou de photos via les portables, pas de réseaux sociaux chauffés à blanc et surtout, pas de concurrence sauvage entre chaines d’information permanente), j’en demeure encore meurtri car nous avons alors commis les mêmes dérapages. Par exemple, en interrogeant des « témoins » qui n’avaient rien vu, en faisant inlassablement la tournée de reporters qui, bien que « sur place », n’avaient strictement aucune info fiable à apporter.

Un véritable sketch à la Coluche. Remplissage ad nauseam Alors, pourquoi ce remplissage ad nauseam ? « Bruno, TF1 continue son édition spéciale. Les barbares font le « conducteur » du JT Le silence est d’or. » Charlie à tout prix ?, par Frédéric Lordon. Texte de Frédéric Lordon du mardi 13 janvier 2015 (vous pouvez remettre la vidéo au début pour avoir toutes les interventions) Ce texte est tiré d’une intervention à la soirée « La dissidence, pas le silence ! », organisée par le journal Fakir à la Bourse du travail à Paris le 12 janvier 2015. Lorsque le pouvoir de transfiguration de la mort, ce rituel social qui commande l’éloge des disparus, se joint à la puissance d’une émotion commune à l’échelle de la société tout entière, il est à craindre que ce soit la clarté des idées qui passe un mauvais moment.

Mais qu’on se doive d’abord à la mémoire de ceux qui sont morts n’implique pas, même au plus fort du traumatisme, que toute parole nous soit interdite. Disons tout de suite que l’essentiel de cette confusion se sera concentré en une seule phrase, « Je suis Charlie », qui semble avoir tout d’une limpide évidence, quand tant d’implicites à problème s’y trouvent repliés. « Je suis Charlie ». Alors « union nationale » ? Notes. Article offert : Lettre à la France. Il est des épreuves qui révèlent une nation à elle-même. C’est ce qui se joue pour tous ceux qui habitent ce pays, le nôtre, depuis les attentats des 7, 8 et 9 janvier à Paris. Saurons-nous reconnaître la France telle qu’elle est, vit et travaille, telle qu’elle souffre et s’impatiente, telle qu’elle s’invente et se rêve, telle qu’elle se redresse et se rassemble ? Ou allons-nous continuer à l’ignorer en la dénigrant et en la dépréciant ? À la rabaisser, à l’affoler et à la paniquer en l’entraînant dans cette haine de soi pavée d’identité malheureuse, de suicide français et de soumission fantasmée où macèrent aigreurs, amertumes et ressentiments ?

Le vrai visage de la France est celui de celles et ceux qui sont morts en ces trois journées d’attentat à nos libertés. Dans l’épreuve, notre France a eu ce visage-là, sans frontières ni murs. Cette vérité, il faut la dire, plus que jamais. «Comment guérir le mal si l’on ne sonde pas les plaies ?» Ces assassins sont de notre peuple. Bernard Maris : « La recherche de la croissance infinie, une quête morbide » En février 2013, Bernard Maris nous avait fait l’amitié de se prêter au jeu de l’interview dans le cadre du tournage du premier numéro de l’émission Déchiffrages d’Arte intitulé « La croissance à tout prix ?

», réalisé avec les Films d’ici. Dans la lignée de Capitalisme et pulsion de mort, livre qui mettait au jour les convergences entre l’œuvre de Keynes et celle de Freud et qu’il avait coécrit avec le regretté Gilles Dostaler, il nous avait exposé sa vision de l’économie, passée au prisme de la psychanalyse. La recherche de la croissance infinie et l’accumulation de la dette sont les symptômes d’une pathologie de nos sociétés capitalistes, soulignait-il, jugeant avec Keynes que celles-ci sont dépressives. Dans ce monde dominé par l’envie et la violence, Bernard Maris voyait pourtant une lueur d’espoir : une nouvelle croissance, portée par le développement des activités de recherche et de création, est possible.

Ces dirigeants qui étaient «Charlie» dimanche, qui ne le sont plus aujourd'hui. Une épidémie de schizophrénie s’est abattue sur quelques-uns des dirigeants étrangers présents dimanche 11 janvier à la marche parisienne, en hommage aux victimes des frères Kouachi et de Coulibaly, et notamment aux douze «Charlie» tués à la kalachnikov. Une marque de solidarité envers la France, touchée par le terrorisme, mais qui pourrait s’interpréter comme un soutien de leur part à la liberté d’expression… Cela ne les a pas empêchés de critiquer, voire faire interdire, la dernière édition de l’hebdomadaire satirique. Niger. Le gouvernement du président Mahamadou Issoufou, qui fait partie des six chefs d’Etat africains ayant participé à la marche républicaine à Paris, «condamne avec véhémence la caricature de Mahomet en une du dernier numéro de l’hebdomadaire satirique français», a annoncé jeudi un communiqué officiel.

La diffusion de Charlie Hebdo a été interdite à travers le Niger. Sénégal. Russie. Terrorism is evil. Jordanie. Turquie. Tunisie. Camille Kaelblen , Léo Mouren. L’enfance misérable des frères Kouachi. Elle en rêvait, de son logement social. Elle pose donc meubles, enfants, mari, dans un F4 du 156 rue d’Aubervilliers, à Paris. Avec son CAP de comptabilité, Evelyne s’en va chaque matin travailler tout près de la cité, en plein 19e arrondissement.

Nous sommes dans les années 1980. La mixité sociale n’est encore qu’une théorie, un concept. « Ici, nous vivions entre pauvres. Et encore, la plupart des gens, une fois passées quelques années, partaient ailleurs. Le quartier craignait vraiment. Un enfant comme les autres Alors, Evelyne crée des associations. On la prévient, dans la bande des enfants, l’un est particulièrement coquin, voire turbulent. . « J’adorais cet enfant. Mère en détresse Sa mère n’a pas d’argent pour payer la cantine, et elle n’est pas du genre à demander de l’aide. Quelques mois après la sortie à Eurodisney, Chérif rentre de l’école comme chaque midi. Finalement, tout le monde connaissait le quotidien de cette mère célibataire. "On aurait dû aider cette maman" A Bernard Maris. L’attentat qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo, et provoqué la mort de deux policiers, nous remplit d’horreur et de dégoût.

Certains de ces journalistes étaient connus de tous. La mort de Cabu laisse le Grand Duduche (et la fille du proviseur…) orphelin ; celle de Wolinski signe la fin des années de « l’après-1968 ». L’invention de Cactus-Man (l’homme aux épine rétractiles…), mais aussi de Paulette et de bien d’autres personnages me reste en mémoire. Tout ceci est désormais comme carbonisé devant la sauvagerie de sang froid du fanatisme militant. En vérité je ne puis écrire que pour un, l’économiste Bernard Maris, que je connaissais bien et qui écrivait sous le pseudonyme d’« Oncle Bernard » des billets hilarants et décapants. Bernard Maris avait 68 ans. Il a été un grand directeur de collection chez Albin Michel. Bernard Maris, et ceci est moins connu, était aussi un romancier. Il est mort à son bureau, tué par le fanatisme imbécile qu’il avait en horreur. Jacques Sapir More Posts. BORIS CYRULNIK : LES TERRORISTES SONT MANIPULES.... Boris Cyrulnik, l'interview intégrale - Replay.

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Manuel Valls annonce une série de mesures pour lutter contre le terrorisme. Les citoyens sont invités à prendre le gratin en marche. D'étranges défenseurs de la liberté de la presse à la manifestation pour « Charlie Hebdo. L’attentat contre Charlie Hebdo : l’occultation politique et médiatique des causes, des conséquences et des enjeux. « Pour empêcher le risque de la logique guerrière : la citoyenneté terrienne » Etre ou ne pas être Charlie. La défaite Charlie | L'image sociale. La lettre émouvante de Luc Besson à ses frères musulmans #CharlieHebdo. Il y aura d’autres Charlie tant que. Luz : “Tout le monde nous regarde, on est devenu des symboles” A écouter sur France Inter : Luz, "Etre Charlie c’est être obscurantophobe" - En bref. La tentation d'un Patriot Act à la française.